Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2012- B- Mardi 7e semaine oordinaire- Mc 9, 30-37 : Ils voulaient se lever avec le soleil

À la veille de notre entrée en Carême, un appel à rompre avec les rêves du pouvoir qu'entretenaient entre eux les disciples pour veiller jalousement sur l'Esprit [de Dieu] qui habite en nous (Jc 4, 5).Aucun pouvoir humain ne peut s'identifier à la manière d'agir de Jésus. Il est venu instaurer, inaugurer une manière divine, trop paradisiaque peut-être, de nous comporter entre nous. Son comportement de privilégier le service et l'humilité à la gloire et aux honneurs fut, dans la culture d'alors, une révolution évangélique qui demeure toujours à faire entre nous.

2012 -B : Mtt 5, 43-48 : Mardi 11e semaine ordinaire - tuer l'humain, c'est tuer l'humanité (Coran 5/32)

Jésus n'est pas en train d'écrire une nouvelle constitution ou de réviser le droit canon. Il ne s’agit pas d’un changement de la loi mais de la relation à la loi. Cette nouvelle relation requiert un regard nouveau. Voici que je fais toute chose nouvelle. Un monde nouveau germe déjà, ne le voyez-vous pas ? (Is 49, 13)

2012 -B - Mc 12, 13-17Mardi 9e semaine ordinaire - des effigies de Dieu

Rendez à Dieu. La réponse de Jésus soulève une question : de quel Dieu s'agit-il ? De ce Dieu dont les humains sont « l'inventeur» ? De ce Dieu des juifs, des musulmans ou des chrétiens ? De ce Dieu «énergie» dont nous parlons tellement aujourd'hui ou encore principe créateur de toute chose ? De ce Dieu souverain bien d'Aristote ou celui que la raison ne peut ni prouver ni démentir ? (cf. Frédéric Lenoir, Entretiens avec Marie Drucker, Dieu, Laffont 2011, p. 166 et 182).

2012-B^-Jn 6, 1-15- Dimanche 17e semaine ordinaire - faims insatiables

Je vous pose cette question : dans cet évangile que nous venons d'entendre et que nous connaissons très bien, trop bien peut-être, qu'est-ce qui vous a le plus émerveillé ? Est-ce de voir Jésus prendre tant de temps pour guérir les malades et jusqu’au soir tombant, dit Matthieu ? Est-ce la demande surprenante de Jésus à ses disciples de nourrir eux-mêmes la foule avec seulement cinq pains d'orge et deux poissons (Jn 6, 10) ?

2012-B- Dimanche 16e semaine ordinaire - Mc 6, 30-34 : Dieu notre repos.

Qu'est-ce que le repos? Ma question étonne. Elle occupe pourtant tout l'espace de nos textes ce matin. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Vers des eaux tranquilles, [il] me fait revivre (Ps 22). Venez à l'écart, reposez vous un peu (Mc 6, 31). Venez à moi, dit l'évangéliste Matthieu, vous tous qui ployez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos (Mt 11, 28).

2012 - B- Mc 5, 21-43- Dimanche 13e semaine ordinaire- : Une force sortait de lui

Ma question est simple, vous l'entendrez tout au long de nos rendez-vous estivals; qu'est-ce qui nous émerveille dans ce récit de Marc écrit il y a plus de 2000 ans dans des circonstances particulières et dans un langage et une culture différentes de la nôtre ? Nous sommes devant un doublé. Jésus est doublement touché. Touché émotionnellement d'abord par un appel d'un notable dépourvu devant la maladie de son enfant. Touché aussi physiquement par une femme qui n'en pouvant plus de souffrir, pourfend la foule pour se faire un chemin vers Jésus.

2012- B: Dimanche 14e semaine ordinaire -Mc 6, 1-6 : avons-nous des yeux crevés ?

Chaque jour nous faisons l'expérience de ce que Marc vient de nous rapporter. Plus nous sommes proches de quelqu'un, moins nous le voyons. Plus nous vivons avec quelqu'un, moins nous le voyons. À force de voir chaque soir le coucher du soleil, ne finissons par ne plus admirer sa beauté. Paradoxe: la proximité engendre une certaine myopie. Elle nous crève les yeux et nous les crève si bien qu'elle nous rend aveugles. Nous devenons incapables d'apprécier. Ce qu'on sait d'une personne empêche de le connaître (Christian Bobin). De l'apprécier

2012-B Mardi 6e semaine ordinaire -Mc 8, 14-21 :Largesse et non étroitesse d'une porte nuptiale

Vous avez des yeux et vous ne voyez pas. Si nous percions le voile qui se cache sous les mots de notre évangile, notre regard ne verrait qu'une invitation à pendre part à une table seigneuriale, royale dont l'existence remonte au temps de l'Exode (cf. Lv 16, 15-20). Mais notre regard, toujours tenté par ses propres désirs qui le séduisent (Jc 1, 15), semble spontanément s’obscurcir et déprécier la richesse de ce beau passage de Marc qui raconte comment Jésus a nourri avec rien une foule qui n'était pas nécessairement une foule de «saintes personnes».

2012-B: Mc 10, 28-31 Mardi 8e semaine ordinaire- vivre pour l'autre et non pour soi - mode tendance de l'évangile.

Qui de nous peut donner son esprit aux autres ? Même dans la plus belle relation entre homme et femme, entre mère et enfant, cela est impossible. Pour Jésus, c'est possible. Il se réjouit de son départ parce qu'il confirme que nous pouvons tellement vivre de son esprit (cf 1 Pi. 1, 10-16), être baptisé dans son esprit, que nous devenons des tenants lieux de Dieu sur terre (A Gesche). Que nous devenons sa mère, ses frères et ses soeurs (Cf Mc. 3, 34). Avoir l'esprit de Jésus, c'est avoir le sens de l'humain. C'est développer ce qui fait l'humain dans notre humanité en devenant humain.

Pages

S'abonner à Ordinaire