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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2013 - C: Lc 11, 1-13 Dimanche 17e semaine ordinaire - Dites Père.

Il y a le salon de l'auto, le salon du livre, la salon nautique et beaucoup d'autres. Aujourd'hui pour ajouter à notre chartre de l'identité chrétienne, faite d'une vie simple (14e dimanche), soucieuse des mal en point (15e dimanche), d'accueil, d'hospitalité (16e dimanche), les textes nous invitent à visiter de l'intérieur le salon de la prière. À ne pas demeurer sur le seuil d'entrée. Notre vie ressemble souvent à des gens qui visitent un château de l'extérieur. Sans y entrer, nous ne voyons rien de sa richesse cachée.

2013 -C: Lc 10, 38-42 Dimanche 16e semaine ordinaire- deux femmes hospitalières

Il y a quelque chose de plus grand que le ciel. C'est la grande Thérèse d'Avila, docteur de l'Église, qui affirmait cela. Ce qui est plus grand que le ciel, ce sont nos personnes capables de donner l'hospitalité à Dieu. Jésus répétait souvent la petite Thérèse descend chaque jour du ciel pour trouver un autre ciel, le ciel de ton âme (Ms.a-48v.10). Ne savez-vous pas¸ vous qui êtes ici ce matin dans cette chapelle, que vous êtes le temple de Dieu (1 Co 3,16) ? Nous sommes créées pour être le ciel de Dieu. Nous sommes de sa race (Col 2,6-10).

2013 - C : Lc 10, 25-37 Dimanche 15e semaine ordinaire - : servir les tombés sur la route, c'est contempler Dieu.

Une prière eucharistique dit : ouvre mes yeux à toute détresse, inspire nous une parole, un geste qui conviennent pour soutenir notre prochain dans la peine ou dans l'épreuve. Donne-nous de le servir avec un cœur généreux. C'est la signification de cette parabole que nous venons d'entendre. Cette page n'a aucune portée moralisatrice. C'est une parabole de la rédemption, disaient les Pères de l'Église. Une parabole de libération des tombés aux mains des brigands qui se retrouvent à tous les coins de rue où nous passons.

2013 - C-Lc 10-1-9:- Dimanche 14e semaine ordinaire - voyager léger

Ce qui fascine tant chez l'évêque de Rome, ce qui attire l'attention du monde entier, ce qui soulève les foules, c'est sa grande simplicité. Il ne s'enfarge pas dans le décorum. Il n'est pas compliqué et ne se complique pas la vie non-plu. Dès sa première apparition au balcon en soutane blanche, sans la traditionnelle mozette rouge sur les épaules, il a séduit le monde entier en se présentant non comme pape élu, mais come l'évêque de Rome, venu du Sud, et en demandant d'être d'abord béni par la foule avant de donner sa première bénédiction. Depuis, certains disent que nous sommes en présence d'une révolution de velours.

2013 -C: Mtt 5, 38-42 Lundi 11e semaine ordinaire-: Jésus, lobbyiste des faibles

C'est une chose admirable à nos yeux (Mt 21, 42) que cette attitude d'humanité que nous révèle le refus de l'œil pour œil. Cette page appelle une force incalculable de renouveau entre nous. Ce ne sont pas des miracles qui nous font chrétiens, c'est la capacité de vivre sans vengeance. C'est à cette attitude que les hommes reconnaîtront que vous êtes mes disciples (Jn 13, 35).

2013 - C: Mc 12, 1-12 Lundi 9e semaine ordinaire - l'envoyé du Père à la vigne:

Le Jésus de Marc n'a pas cherché à faire des sermons, à donner des homélies ni à longuement théoriser sur son projet de voir naître une terre humaine, harmonieuse, aux fruits de justice, d'égalité, de respect mutuel. Il a opté pour le langage des paraboles, celui des semailles, d'un banquet de noces, des vignerons homicides.
Trop souvent cette page porte nos regards sur le comportement inadéquat, répréhensible des vignerons. Elle évoque plutôt la joie de rentrer à la maison, le travail terminé, au soir de la vie, d'être accueilli à une table servie par le maître de maison lui-même. Cette parabole nous explique pourquoi Jésus est venu habiter notre terre.

2013-C- Mtt 18, 1-5-Thérèse de Lisieux

L’évangile n’est pas derrière nous comme une vieille chanson trop connue et un peu démodée. Il est encore devant nous comme une mine à creuser pour y découvrir des pépites d'or et les faire briller à la face du monde. Ce fut là toute la vie de Thérèse: découvrir et faire découvrir des pépites d'or, les faire briller à la face du monde.

Thérèse ne sait pas contenté de connaître Dieu par ouï-dire (François). Au terme de sa vie, elle pouvait redire ce qu'exprimait Job (42, 5) : Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu.

2013 -C : Mc 10 : 17-27 Lundi 8e semaine ordinaire - un «riche» dépossédé pour LUI

Nous avons moins d'ardeur à nous assurer des biens spirituels que les gens du monde n'en ont à s'assurer les biens de la terre. C'est ainsi que le grand priant saint Bernard s'interroge à la lecture de ce passage connu sous le nom du jeune homme riche.

Une extraordinaire nouvelle s'y dégage pour chaque croyant: celle d'un appel à surmonter nos désirs de ne pas en permanence nous occuper que de nous-mêmes. À celui qu'il trouvait beau pour sa manière de vivre la loi, Jésus l'invite à se donner une plus grande beauté, celle de faire de la place à l'autre dans sa vie, de comprendre dans les mots de soeur Emmanuelle que le luxe est un ver qui ronge le coeur de tout humain. Elle ajoute j'ai compris que le fait de renoncer aux choses inutiles (futiles) rend tout bonnement heureux.

2013 - C: Mc 9, 14-29 Lundi 7e semaine ordinaire - -fils possédé, la foi du père

Les gens pensent souvent que la foi sert à bien mourir. C'est tout le contraire qui transparait dans ce passage de Marc. La foi sert à vivre, à bien vivre. Si quelqu'un est dans le Christ, il est une création nouvelle (2 Co 5,17). Il vit bien.

Vivre en créature nouvelle, en création nouvelle exige une double conclusion que confirme cette scène de Marc. Il y a dans ce récit de Marc plus qu'une guérison physique d'un enfant que nous ne connaissons pas. Il y a plus qu'une sortie d'un père éploré allant vers Jésus et surtout d'un père sortant de lui-même, de son autosuffisance pour s'en remettre à quelqu'un d'autre.

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