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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2011-A- Lundi 3e semaine ordinaire -Mc 3, 22-30 : Jésus, un «possédé» par qui ?

Nous voyons bien ce que fait Jésus, mais nous ignorons qui le fait. Dans une homélie du Ier siècle, l'évêque Méliton de Sardes (?-v. 195), écrivait : vous n'avez pas vu Dieu [en Jésus]; vous n'avez pas reconnu le Seigneur; vous n'avez pas su que c'est lui, le Premier-né de Dieu, [l'] engendré avant l'étoile du matin (Ps 109, 3), qui a fait surgir la lumière... briller le jour en le séparant des ténèbres...quiest venu nous déposséder de nos paradis du diable pour citer Benoît XVI dans son livre Lumière du monde, p.88. Pourtant il est perçu comme un possédé.

2011-A-Mc 5, 1-20 - Lundi 4e semaine ordinaire - les porcs dans la mer

Quel est l’événement du monde qui pourrait nous faire croire que le Royaume de Dieu et non celui de Satan est vraiment en train d’advenir ? La réponse fut clamée en tout début de l'année: la paix. Jésus, venu pour conduire nos pas au chemin de la paix, a voulu que la paix soit la salutation chrétienne par excellence. Il a invité ses disciples lorsqu'ils entraient dans une maison à dire : paix à cette maison.

2011-A-Lc 19,11-28-Mercredi 3e semaine ordinaire- des petites choses aux allures de grandes choses

Beaucoup d'images plus parlantes les uns que les autres nous sont offertes en nourriture ces derniers jours. Que ce soit celle de l'aveugle (lundi) demandant non la richesse (étonnant à nos oreilles !) mais seulement de voir, de voir non l'éphémère mais la lumière, la vraie lumière sans commencement et sans fin; que ce soit celle de Zachée (mardi) qui entend Jésus, malgré son indignité évidente, souhaiter demeurer chez lui et qui questionne ainsi notre propre attitude a exiger «maison nette» avant de le laisser demeurer en nous par l'eucharistie ....

2011- A- Mt 25, 31-46 -Lundi 1e semaine carême - le médicament des riches

En inaugurant cette première semaine du carême, mon regard se porte non pas sur le médicament des riches que sont les pauvres, les nus, les prisonniers (Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque), ni sur la beauté du Royaume qu'ils nous permettent de recevoir en héritage, mais sur le «Donateur». Nous portons beaucoup attention à ce que Jésus nous promet, mais nous voyons peu qui nous le promet.

2011-A-Mc 2, 18-22- Lundi 2e semaine ordinaire - pourquoi jeûner, Jésus est avec nous ?

La beauté de l'esprit de Noël est dans un appel à sortir d'un pays étranger, d'un faux paradis, le paradis du diable (Benoît XVI, Lumière du monde, p.88), pour entrer dans un paradis de lumière. L'esprit de Noël est de faire advenir en nous - quoi de plus nouveau, inédit que cela ? - l'humain nouveau. Sur nos vies aveuglées par l'Éden, un Soleil est apparu, surgissant de Bethlehem et nous a ouvert les yeux en les lavant dans les eaux du Jourdain. Sur nos vies, un diadème de gloire [a été posé] au lieu de la pénitence, de l'huile de la joie au lieu de la douleur, un habit de joie, de gloire au lieu du désespoir (Rupert de Deutz).

2011-A- Mc, 1, 14-20-Lundi 1e semaine ordinaire- appel de Simon et André

A peine sommes-nous sortis du temps de Noël, déjà!, que l'évangile de l'appel vient nous confirmer que Celui qui remplit le ciel et la terre, celui qui était déjà dans le monde, qui a fait le monde mais qui n'a pas été reconnu, est venu et vient nous montrer sa miséricorde. Il est venu pour que nous le connaissions, lui qui n'est pas connu ni reconnu. Il est venu pour que nous croyons, nous qui n'avons pas cru ses prophètes. Il est venu pour être aimé, nous qui ne l'aimions pas. Il s'est fait chair pour nous introduire dans sa miséricorde.

2010-C-Lc 21, 1-4 Lundi 34e semaine ordinaire -piécette de la veuve dans le temple

Dans un monde où le tape-à-l'œil et le paraître ont beaucoup d'importance, l'évangile, au terme de cette année liturgique, nous invite à regarder un autre monde: celui de la solidarité, celui du souci de mettre en commun ce que nous avons et qui ouvre sur des noces éternelles.

Cette veuve, non seulement est une icône de Jésus (comme elle, Jésus a donné plus que son surplus d'énergie, il a donné sa vie), mais par son geste de donner jusqu'à l'essentiel de ce qu'elle avait pour vivre, elle oriente nos regards, comme l'exprimera le thème de l'Avent, sur ce Jour [qui] est proche.

2010- C- Mtt 5, 12:Toussaint- Tous saints

Quand je vous vois réagir à ma salutation, «mes saintetés», j’ai l’impression que pour vous, la sainteté est un titre réservé à quelques personnes exceptionnelles, de stature surhumaine dont l’héroïcité des vertus est reconnue et qui ne sont plus de ce monde. Pour plusieurs, la sainteté est pour les autres et pour plus tard et que nous n'en ferons jamais assez pour être dignes de Jésus.

2010-C-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire- mendiant aie pitié de moi que je vois

Nous savons bien que le Christ est venu illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres (Lc 1,79). Mais devant le geste que Jésus vient de poser- à moins de nous habituer à entendre cette Parole «vois» - nous demeurons stupéfaits, sans paroles. Jésus nous fait admirer quelque chose qui dépasse tout entendement humain. Il s'agit d'une merveille étrange, impossible à traduire dans nos mots humains sans en trahir le mystère. Je ne voyais pas, maintenait je vois (Jn 9, 24). Le paradoxe, c'est que ceux qui voient - peut-être sommes-nous de ceux-là ! - ne voient pas ce qui vient de se passer.

2010 -C- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 ; Ep 4, 32 : être brasse-camarade, cherchez à imiter Dieu

Il y a des actions qui parlent autant que la parole parle. En agissant comme il vient de le faire, Jésus, si nous portons vraiment attention à son geste, nous dit quelque chose de lui-même et sur nous-mêmes aussi. Quelque chose qui risque de nous déranger, de nous remuer jusqu’aux os. Il nous brasse la cage, dirions-nous aujourd’hui. Jésus, parce que contemplatif non seulement de son Père mais de notre nature profonde, voit les choses à l’envers ou plutôt il voit à l’endroit ce que nous voyons à l’envers. Jésus voit dans le comportement du chef de la synagogue un monde à l’envers qui doit être remis à l’endroit.

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