Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2013 -C: Lc 12 13-21 Dimanche 18e semaine ordinaire -: altruisme plutôt qu’avidité

Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ! Voilà une phrase qui n'a rien perdu de son actualité ! Dans l'ordre de l'avoir - et la commission Charbonneau nous le confirme - notre désir est sans limite. Ce n'est pas nouveau. C'est le péché mignon, la maladie mortelle de toutes les époques. L'argent est devenu fou. L'avidité des actionnaires est sans limite. En nous, il y a cette maladie mortelle de la possession, du toujours plus. Pourtant l'abondance rend malheureux, que vais-je faire ? Nous sommes plus possédés par le désir d'avoir toujours plus que ce que nous [en] possédons (Imitation de J-C, livre III, chap. 31).

2013 - C: Lc 11, 1-13 Dimanche 17e semaine ordinaire - Dites Père.

Il y a le salon de l'auto, le salon du livre, la salon nautique et beaucoup d'autres. Aujourd'hui pour ajouter à notre chartre de l'identité chrétienne, faite d'une vie simple (14e dimanche), soucieuse des mal en point (15e dimanche), d'accueil, d'hospitalité (16e dimanche), les textes nous invitent à visiter de l'intérieur le salon de la prière. À ne pas demeurer sur le seuil d'entrée. Notre vie ressemble souvent à des gens qui visitent un château de l'extérieur. Sans y entrer, nous ne voyons rien de sa richesse cachée.

2013 - C: Lc 12, 32-48 Dimanche 19e semaine ordinaire - :le chemin de Dieu est le charme

Quelle belle page pleine d'espérance que celle que nous venons d'entendre. Elle nous parle d'avenir, d'une marche vers une promesse. Celui qui écoute ma Parole a la vie éternelle. A et non aura la vie éternelle. L'espérance en cette promesse est une puissance de transformation de nos vies. Mais, affirmait le pape Benoît, notre monde sécularisé, qui réduit tout à la seule dimension terrestre, ne s'y intéresse pas vraiment. Il y a un décrochage entre notre foi et ce que clame notre société.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2013-C- Mc 5, 1-20 -Lundi 4e semaine ordinaire -Mc 5, 1-20 : une profusion d'épiphanies; les démons jetés dans la mer

La bible est remplie d'épiphanies de Dieu. Nous connaissons bien cette nuit sainte où son épiphanie de bonté et d'humanité nous est apparue : Elle nous est apparue la bonté de notre Sauveur, et son amour pour les hommes (Ti 3,4). Cette nuit là, la bonté et l'humanité de Dieu longtemps cachées, nous sont apparues. Nous soulignons avec éclat son épiphanie de lumière manifestée à des rois venus d'ailleurs et dans l'épisode de Jésus présenté au temple. Au terme du temps de Noël, la liturgie scande l'épiphanie de la petitesse de Dieu, de son humilité dans le baptême de Jésus.

2013 - C-Mc 3, 22-30-: Lundi 3e semaine ordinaire --mener une vie unifiée

Nous sommes créés pour le bonheur. Nous sommes créés pour bien vivre. Mais souvent, en voulant bien faire, bien vivre, on convoque le mal, écrivait récemment Marie-Christine Bernard dans son très beau livre, Les fondamentaux de la foi chrétienne (Presse de la renaissance 2012). Il y a en nous comme un refus de la vie bonne, voulue et désirée par Dieu, ajoute-t-elle.

2013-C-Mc 1, 14-20 - Lundi 1e semaine ordinaire- Jésus appelle Simon et André

La création a commencé par une Parole, Dieu dit (Gn 1, 3.6.9.). Elle s'est poursuivie par un appel inattendu, abrupt à Abram, un païen, qui n'avait rien demandé ni rien accompli pour se mériter d'entendre une promesse inouïe, vu son âge avancé : je ferai de toi un grand peuple (Gn 12, 2). Commence alors une alliance, une relation d'intimité entre Dieu et l'humanité. Une cogestion avec Dieu de la promotion d'une terre paradisiaque entre nous

2012-B-Lc 14, 12-14 Lundi 31e semaine ordinaire - l'accueil comme porte de la foi.

Pour présenter le synode, un journaliste appelait dans son blog (journal LA CROIX) à une remise à jour par un architecte de la maison-église. Peintures, sols, plafonds, plomberie, électricité : tout a mal vieilli, frappé par le tsunami de la sécularisation. Il nous faut, disait-il, changer notre façon d'habiter la maison-église.

Voilà bien ce que nous suggère ce petit passage de Luc en conclusion de sa réflexion sur la recherche de la première place pour les invités à un repas; Quand tu donnes un diner...n'invite pas tes amis.

2012-B-Lc 21, 1-7 - Lundi 34e semaine ordinaire-la porte de la solidarité

La crise économique actuelle, déclarait, au synode (2012), un évêque canadien, Mgr Lapierre, nous fait découvrir comment l’avarice et la cupidité ont brisé des liens de sens en séparant l’économie de sa dimension sociale dans la vie humaine. Elle montre en acte l'urgence de développer une culture de la solidarité. Il y a autour de nous un envoûtement pour bien se protéger qui conduit à la dérive de l'individualisme.

2012- B- Lc 7, 1-10- Lundi 24e semaine ordinaire- centurion romain -un incroyant-croyant

lire cet épisode ce matin, monte en moi cette réflexion de Madeleine Delbrel la vraie vie de foi se tient et se développe [aussi] en milieu athée. Dans des coeurs athées et agnostiques aussi. Cet itinéraire du centurion pour qui la foi valait plus que tout autre bien du monde, a été rapporté par les évangélistes pour que la foi en Dieu prenne racine en nous. Cette foi non achetable parce que sans prix, a poussé un incroyant, c'est ce qu'on disait de lui parce qu'il ne fréquentait pas les temples ou synagogues, à faire des choses qui n'ont pas d'allure

Pages

S'abonner à Ordinaire