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Luc 11

2021-B-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine CARÊME- pépites de beauté

À écouter les conversations des gens, un mot surgit spontanément : effondrement. Effondrement environnemental devant ces feux de forêt (Californie); effondrement devant ces tonnes de nitrate d’ammonium qui explosent dans le port de Beyrouth; effondrement devant les tueries au nom de Dieu; effondrement devant cette jungle de Calais, cette immense zone de non-droit qui annihile toute dignité humaine; effondrement devant la crise des abus sexuels de ministres du Culte; effondrement devant des églises fermées par la pandémie. On ne voit que des scènes d’effondrement, de désolation.

2020-A-Lc 11, 42-46 - mercredi 28e semaine ordinaire- faire de la place à Dieu

Tous les jours, il nous faut constater que chacun s’efforce de s’élever au-dessus de sa propre condition, il recherche une position honorifique, la puissance, la richesse, la domination, une vie tumultueuse et tout ce qui est grand et superbe […] Personne ne veut baisser les yeux là où il n’est que pauvreté, déshonneur, besoin, angoisse et tristesses; tout le monde, au contraire, détourne le regard d’une semblable condition. Chacun fuit les personnes éprouvées. Cette déclaration du XVIe siècle et signée Martin Luther[1] dénonce un comportement millénaire.

2020-A-Lc 11, 27-28-samedi 27e semaine ordinaire-sommes-nous des «made in Jésus» ?

Ce n’est pas anodin de le constater, cette déclaration montre le style Jésus. Contrairement aux rabbins, il reconnaît aux femmes le droit d’être des auditrices, des disciples qui suivent et pratiquent la volonté de Dieu à l’égal des hommes. Pour les femmes dans la foule, c’est une incroyable bonne nouvelle. C’est une réponse révolutionnaire, scandaleuse, choquante pour les rabbins. Jésus dit que l’essentiel de la foi se trouve dans une conversation quotidienne avec lui.

2020-A-Lc 11, 1-4 -mercredi 27e semaine ordinaire- devenir ce Père.

Notre Père. Ce sont des vieux mots, des mots usés, des mots que des millions et millions de lèvres ont rendus lisses à force de les dire, des mots qui viennent de loin, du fond de la Bible, des mots qui sont passés de bouches à oreilles comme se transmet un secret, des mots qui ont traversé toutes les nuits, toutes les peurs, toutes les guerres, tous les hivers, tous les déserts, tous les océans. Ils marchent vers nous depuis le premier matin du monde. Vous aurez reconnu ces mots de l’auteur Jean Debruynne.

2020-A- Lc 11, 29-32 -mercredi 1er semaine carême- Va a Ninive

Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle (Jon 3, 2). Une parole qui bouscule Jonas qui a peur d’aller annoncer une nécessaire nouvelle à une ville corrompue. Jonas refuse d’aller risquer sa réputation, anticipant que sa prédication sera un échec. Qu’il ne sera pas écouté. Pour Jonas, aller à Ninive est inconcevable; ce qu’il entend sur Ninive justifie son attitude. Pour lui, c’est une mission impossible. C’est du temps perdu. Il préfère annoncer Dieu dans un environnement moins hostile.

2019-C-Luc 11, 27-28 -samedi 27e semaine ordinaire- magnificat d'une femme

Mon premier regard se porte sur cette femme qui éleva la voix au milieu de la foule. Elle vient de chanter son Magnificat. Marie l’avait chanté après avoir été témoin des merveilles que Dieu faisait en sa personne. Cette femme chante sa joie d’entendre les merveilles que Jésus réveille en elle. Elle se sent touchée au plus profond d’elle-même. Elle s’émerveille d’être créature nouvelle et crie de toutes ses forces : heureuse celle qui t’a porté.

2019-C-Lc 11, 1-4- mercredi 27e semaine ordinaire- jamais trop tard

J’ouvre cette réflexion par une question : sommes-nous comme Jonas plus soucieux de notre confort que ces milliers d’habitants de Ninive qui vivaient dans l’idolâtrie ? Jonas, c’est une histoire mythique plutôt que réelle, qui ouvre sur un Dieu qui se soucie de changer la culture de mort des gens de Ninive en une culture de vie. Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et annonce-leur ce que je te dirai (Jon 3, 2).

2019-C-Lc 11, 42-46 -mercredi 28e semaine ordinaire- contempler sans apparat

Il y a en chacun de nous, d’une façon plus ou moins visible, un désir continuel de nous supplanter les uns sur les autres. Il nous est plus spontané d’instruire, de dicter une conduite que de se laisser instruire. Pas facile de vivre nos vies sans ajouts, sans apparats. Il n'est pas facile de vivre dans un autre monde, un autre environnement que celui que nous propose la société actuelle. Le biographe de François d’Assise a écrit qu’il paraissait l’homme d’un autre monde (1 Cel 36). Luc lance un appel à vivre dans un autre monde.

2019-C-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine carême- Jonas

Dès qu’on m’invite à m’engager dans une cause, une question surgit : pourquoi moi ? Il est facile d’énumérer une kyrielle de raisons pour ne pas accepter de s’engager socialement, humanitairement, dans sa paroisse. S’impliquer dans une cause soulève beaucoup d’hésitations. Que ce soit de s’engager dans une vie de couple, d'avoir des enfants, de s’engager dans la vie religieuse ou dans une activité sportive, cela exige un don de soi.

2018-B-Lc 11,27-28 -samedi 27e semaine- ontologiquement fraternel

Qui fait partie de la parenté de Jésus ? Bien des parents à observer leur fils agir comme Jésus, se poseraient des questions sur la santé mentale d’un fils si extraordinaire, voire si extravagant. Et nous, quel regard portons-nous sur ce fils ?

C’est celui d’une double fraternité. Il y a celle de sang qui nous identifie à un père, une mère, à une famille. Il y a une autre fraternité qui n’exclut personne. Elle est dite universelle. Charles de Foucauld se présente comme frère universel. Sans rejeter les siens, Jésus s’identifie à la seconde fraternité, celle qui est toujours à construire, jamais réalisée.

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