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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 20

2024-B-Lc 20, 27-40 -samedi de la33e semaine ORDINAIRE-et si nous avions un pistomètre ?

Constatons un fait. Cette femme qui s’interroge avec qui elle passera son éternité, elle qui a vécu avec sept maris, ne rejoint plus grand monde aujourd’hui. Si le thermomètre indique la température, un pistomètre (Kierkegaard) s’il existait, indiquerait le degré de notre foi en la résurrection. Cette page nous plonge au cœur du défi de la foi.

2024-B-Lc 18, 9-14- samedi de la 3e semaine CARÊME- prier, c'est descendre.

Évitons d’abord la classifier entre bonne ou mauvaise la prière de nos deux priants. Dépassons tout jugement sur la qualité de la prière de deux personnalités très différentes. N’arrêtons pas nos regards sur leur position en avant ou à l’arrière du temple. Privilégier l’attitude d’humilité du publicain risque d’atténuer notre empathie envers le pharisien et de nous détourner, comme l’écrivait Simone Weil parlant du carême, de cette loi fondamentale de toute vie : la descente en soi-même.

2023-A-Lc 20, 27-40 samedi de la 33e semaine ORDINAIRE- un possible quinous dépasse

l s'agit de voir ailleurs, autrement. Il s'agit de voir à partir du cœur, au-delà de nos peurs, au-delà des apparences, au-delà de la mort. Cette veuve nous projette dans un autre monde, au-delà de ce que notre imagination peut imaginer. Elle nous fait voir une certitude partagée par la majorité des humains : il y a une autre vie possible. Tout pour ainsi dire est « recyclé », tout devient début et principe de nouveaux surgissements de vie. Cette veuve nous pousse à voir l’impossible.

2022-C-Lc 20, 27-40-samedi de la 33e semaine ORDINAIRE- un insondable avenir

J’ouvre cette réflexion sur l’au-delà de la mort par ce commentaire d’un mystique juif : la pensée ne peut pas saisir la nature divine. En d’autres mots, on ne peut pas faire le tour de Dieu. Devant cet au-delà de la mort, la sagesse humaine appelle à demeurer dans le « non-savoir » plutôt que de tout savoir. Un grand penseur et croyant, Maître Eckhart, dit que la raison ne peut jamais saisir l’océan insondable de Dieu.

2021-B-Lc 20, 27-40- samedi de la 33e semaine du temps ORDINAIRE- sept frères

Il faudrait se demander si les sept frères avaient bien compris ce qu’est la résurrection. À bien lire la description qu’en fait Luc, nous saisissons un appel à passer de la mythologie à la foi. Les sept frères partageaient une nébuleuse croyance qui allait engendrer une guerre en eux et entre eux. De qui est-elle l’épouse fait surgir une autre question : en quoi ces sept frères croyaient-ils ? Dit autrement : qu’advient-il après la mort ?

2020-A-Lc 20, 27-40- samedi 33e semaine ordinaire- marcher ou s'arrêter

Lisons correctement cette page et non pas avec un regard voilé. Pour la comprendre, il faut un regard dévoilé, un regard décollé des mots, ce que ne faisaient pas les sadducéens pour qui la mort empêchait la vie de vivre.

Cette page apporte un nouveau regard sur la vie, celui de Jésus pour qui la vie n’est pas renfermée dans une loi. Jésus savait comprendre la profondeur de la vie. Il percevait qu’au plus profond de chaque personne retentit une voix, pourquoi pas une foi en la vie. En chaque humain dort une autre vie que la mort réveille, une vie qui appelle la vie à vivre, qui débouche sur celle du Dieu de la vie et non des morts.

2019-C-Lc 20, 27-40 - samedi 33e semaine ordinaire- l'autre visage de l'éternité

Quel projet ambitieux de Dieu sur chacun d’entre nous ! Ce n’est pas un simple retour à la vie comme ce le fut pour Lazare. Ce n’est pas une réincarnation de mon esprit dans un autre corps, puis un autre corps et cela indéfiniment. Ce n’est pas un «happy end» non plus. C’est quelque chose de merveilleux : notre corps reprendra vie. La dimension terrestre dans laquelle nous vivons n’est pas l’unique dimension[1] de notre vie. Nous manquons d’attraction pour l’éternité, l’autre visage de la vie. Pour annoncer la beauté de l’éternité.

2018-B-Lc 20, 27-40 -samedi 33e semaine ordinaire- se rassasier de ta Face

Cette affaire des sadducéens en discussion avec Jésus n’est pas comme un problème casuistique (pape François) de théologiens qui ne s’entendent pas sur la nature ou l’existence de la résurrection. Ce n’est pas un piège tendu à Jésus à travers cette femme qui a eu sept maris. C’est une question vitale, fondamentale, dont la réponse dicte une manière de vivre notre présent et donne une indication pour considérer quel avenir nous est réservé.

2016-C-Lc 20, 27-40 - samedi 33e semaine ordinaire- monte par le coeur vers moi

Question déchirante, question historique, question qui parcourt chaque étape du croire. De qui sera-t-elle l’épouse ? Cette question en soulève une autre, celle de la continuité de l’humain. Avec cette question, nous sommes au cœur de la foi. Au cœur de mystère de toute vie humaine. La réponse de Jésus nous place dans un autre monde, celui d’enfants de Dieu et enfants de la résurrection (Lc 20, 36 et 38), un monde, non d’opposition, de tension, mais axé sur un vivre ensemble et de notre « incarnation » en Dieu, plutôt que sur les droits individuels.

2014-A-Lc 20, 27-40- samedi 33e semaine ordinaire- vous dites résurrection?

Vous en conviendrez avec moi, on ne pose pas aujourd'hui la question de savoir avec quel partenaire je serai à la résurrection comme la posait jadis les sadducéens à Jésus. Dans l'espace public où Dieu a perdu une grande visibilité, celle que lui donnait la pratique de la religion et de la croyance généralisée en la vie éternelle, cette manière d'entrevoir le futur soulève beaucoup d'incrédulité. Elle fait sourire bien du monde

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