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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 2

2014-B-Lc 2, 41-51 -coeur immaculé deMarie

Pourquoi me cherchez-vous? C’est quand nous réalisons un manque que nous commençons à chercher. Ce qui n’est pas perdu n’est pas cherché. Et Luc nous ouvre à une réalité souvent oubliée : cela prend du temps pour trouver Jésus. On cherche d’abord dans son entourage, parmi leurs proches parents, puis parmi leurs compagnons de route, parmi leurs connaissances. Et ne le trouvant pas, ils revinrent à Jéru-salem pour le chercher, et trois jours après, ils le trouvèrent dans le temple.

2023-B-Lc 2, 36-40 samedi de Noël, 6e jour- un petit mot théologique : et

Ce geste des parents de Jésus est beaucoup plus qu’un geste respectueux de la tradition de présenter au temple leur premier. Ce geste, respectueux de la loi, est en lui-même une petite merveille. Il est la révélation de quelque chose de merveilleux, de quelque chose qui nous dépasse. Il ouvre sur l’émerveillement qui est au cœur de toute expérience de priants.

2022-C-Lc 2, 41-51- coeur immaculée de Marie- exercer notre 3e oeil.

Marie, comme toute mère ou tout père, n’a pas eu la vie facile. Ne spiritualisons pas trop vite cette recherche de son fils. Elle a passé sa vie à le chercher. Tout parent éprouve cela, ne pas savoir où est leur fils remue de fortes émotions et fait craindre le pire.

Il est facile à comprendre que les parents n’oublient pas de sitôt les événements quand ils perdent de vue leur enfant. Devant cette recherche du fils perdu, Luc dit simplement que Marie retenait tous ces événements. La situation la faisait beaucoup réfléchir. C’est normal tellement son cœur de mère était un cœur sensible.

2022-C-Lc 2, 22-40- présentation de Jésus au temple- Dieu ne s'explique pas, il s'expérimente

Avec cette entrée de Jésus au temple, nous fêtons un changement majeur de l’image de Dieu. Nous passons d’un Dieu tout-puissant, le Dieu de l’en haut à un Dieu d’en bas, le Dieu de l’en bas, qui s’efface pour laisser se révéler une divinité humble et miséricordieuse. Nous comprenons mieux aujourd’hui qui l’itinéraire du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas un itinéraire qui exalte le merveilleux. C’est un itinéraire toujours en construction dont la bible n’offre à voir que des cônes orange.

2021-C-Lc 2, 22-35 - mercredi de 5e jour octave de NOËL- voir le salut de Dieu

Les bergers sont venus vers Jésus. Les Mages sont venus adorer l’enfant. Aujourd’hui, l’enfant connait son premier bain de foule en allant au Temple. Aucune publicité pour annoncer sa présence. Aucun coup d’éclat. Aucun ange du ciel pour préparer son entrée officielle comme membre des croyants.

2021-B-Lc 2, 41-51 - samedi 10e semaine ORDINAIRE- ouvrir ce qui est fermé

Pourquoi me cherchez-vous ? C’est une question semblable que Jésus pose à Marie-Madeleine pleurant devant le tombeau vide : qui cherches-tu (Cf. Jn 20, 15) ? Les anges posent à nouveau la question aux femmes au matin de Pâques : pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? (Cf. Lc 24, 5). Il est question de disparition. Jésus échappe à Marie et Joseph. Il nous échappe. Il nous file comme l’eau entre les doigts. Il nous passe sous le nez et l’instant après, il n’est plus là.

2020-B-Lc 2, 36-40 - mercredi 6e jour de NOEL- qui est l'enfant que nous portons ?

En prenant l’enfant dans ses bras, le vieillard Siméon ne prenait pas un Dieu déguisé en humain. Il ne portait pas quelqu’un qui vient d’ailleurs, d’en haut, pour juger notre monde, nos vies et pour nous sauver, pour fonder, disent les exégètes, une nouvelle religion. Il ne portait pas non plus dans ses mains un envahisseur puissant, écrasant, un futur rédacteur d’un code de conduite, d’une constitution inaltérable.

2020-B-Lc 2, 22-35- mardi 5e jour de NOEL- humain et divin

Les temps ont beaucoup changé, disons-nous. Il y a quelques années, le premier geste des parents à la naissance d’un enfant était de le conduire à l’église pour son baptême. Par ce geste, les parents confiaient à Dieu leur enfant. Ils reprenaient à leur compte le geste que Joseph et Marie faisaient en présentant leur nouveau-né au temple.

Ce geste est de toutes les cultures et de toutes les époques. Il se retrouve dans toutes les religions. Il y a en nous le besoin de souligner les moments charnières de la vie. Un besoin de célébrer ensemble autant les moments heureux que les moments pénibles de la vie.

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