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Luc 9

Année A-Lc 9, 43b-45 -samedi de la 25e semaine ORDINAIRE- plan A ou plan B

Cette annonce de Jésus à ses disciples appelle une nouvelle manière d’en comprendre le sens. Ouvrez bien vos oreilles. Nulle part dans les évangiles, Jésus exprime qu’il sacrifie sa vie. Il n’a jamais pensé, écrit Joseph Moingt à la suite de plusieurs théologiens, que sa mission était de mourir en victime expiatoire des péchés des hommes… il n’a pas cherché à donner une valeur sacrificielle à sa vie[1].

2023-A-Lc 6, 1-5-samedi de la 22e semaine ORDINAIRE- déserter ou rester

L’évangile nous fait voir un Jésus enraciné dans la vie, engagé à donner ou à redonner de la vie à la vie. Chaque récit invite à plonger dans la profondeur de son regard. L’évangéliste Luc, et c’est la raison d’être de son écrit, montre quelqu’un d’une grande compassion jusqu’à abandonner des pratiques sécurisantes. C’était inimaginable pour l’époque toute centrée sur une pratique visible de la religion et qui refusait de porter attention à ce que l’on nomme aujourd’hui la psychologie des profondeurs.

2023-A-Lc 9, 1-6-bienheureux Frédéric Janssoone- une vie ineffable.

Le meilleur chemin pour annoncer Jésus est de le prendre soi-même. Si nous vivons de l’évangile, nous devenons entièrement nouveaux, nous devenons séduisants, trésors, perles précieuses (Mt 13, 44-52). La vie du Père Frédéric est ineffable. Elle embrasse la profondeur de François d’Assise. Pascal, dont nous venons de célébrer les 400 ans de la naissance, déclare qu’en faisant le choix de Dieu, nous ne perdons rien. Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc que Dieu est, sans hésiter.

2022-C-Lc 9, 57-62 -mercredi de la 26e semaine ORDINAIRE- trois impasses

Il faudrait se demander ce matin : avons-nous bien entendu et écouté ce que veut dire Jésus ? Jésus s’est-il mal exprimé ou avons-nous mal compris ? Avons-nous assez d’humilité pour dire que nous ne comprenons pas grand-chose de ces trois affirmations : ne pas avoir d’endroit où reposer la tête (v.58), de laisser les mots s’enterrer eux-mêmes (60) ou que celui qui regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume des cieux (v.62).

2022-C-Lc 9, 23-26-Stigmates de saint François- un autre Christ

Toute ma beauté, sais-tu, elle est pour toi. Voilà ce qu’a éprouvé François deux ans avant sa mort sur le mont Alverne. Pendant qu’il priait […] il vit descendre des hauteurs célestes un séraphin attaché à une croix, ayant six ailes de feu toutes resplendissantes. Et Bonaventure ajoute le saint demeura dans un étonnement indéfinissable, et son cœur éprouva un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il comprit […] que c’était, non par le martyre de son corps, mais par un embrasement sans réserve de son âme, qu’il devait se transformer en la ressemblance du Sauveur crucifié.

2022-C-Lc 9, 28b-36-samedi de la 18e semaine ORDINAIRE- transfiguration et certitude mystique

Un voile se déchire, une voix traverse leur nuit, traverse la nuée. La lumière noire de la connaissance de Jésus des disciples se change en lumière du midi. Les ombres de leur questionnement disparaissent. Ils voient la bonté du Seigneur sur la terre des vivants (Ps 27,13).

Nous pouvons devant cette scène sur la montagne, exprimer ce que nous en comprenons. Cela risque de n’être que pur bavardage pour essayer de convaincre les autres de nos convictions.

2022-C-Lc 9, 28-36-mercredi de la 18e semaine ORDINAIRE- cananéenne-ta foi est grande

Dans toute vie, il se produit une situation, un événement qui oriente autrement notre manière de penser, de vivre. Ce peut être une visite, un séjour dans un monastère, une tragédie, une maladie, la mort d’un proche. Le philosophe François Julien nomme cela dé-coïncidence. Cet événement nous décolle de ce qui nous colle à la peau, de notre manière de penser. Il change nos habitudes de vie. En régime chrétien, on nomme cela une conversion.

2022-C-Lc 9, 11-17- fête du Corps et du Sang du Christ- Dieu a faim de nous

Un mot ce matin, souviens-toi. Cette Fête-Dieu comme on l’appelait autrefois, cette fête du corps et du sang du Christ, est le sacrement de la mémoire. Nous insistons beaucoup sur ce qu’a fait Jésus, nous oublions ce qui se passe dans ce qu’a fait Jésus.

Ce qui se passe est déraisonnable. L’abaissement de Jésus est déraisonnable. Personne ne lui ravira sa dernière place (Charles de Foucauld). Devant cet abaissement, nous avons une «petite foi». Nous comprenons sans comprendre.

2022-C-Lc 9, 28b-36- dimanche de la 2e semaine du CARÊME- il est bon d'être ici.

Tous les jours nous vivons ou pouvons vivre des moments de transfiguration. Quand nous prenons un enfant nouveau-né dans nos bras, nous sommes transfigurés de joie, d’émerveillement. Quand nous recevons la visite d’un membre de nos familles, nous sommes transfigurés de joie. L’amour de deux jeunes amoureux produit des scènes d’illumination.

2021-B-Lc 9, 43b-45-samedi de la 25e semaine ORDINAIRE- vers un nous toujours plus grand

Un mot est au centre de l’Évangile, mot que les premiers chrétiens ont placé au centre de leur foi : pour nous. Pour nous Jésus annonce l’arrivée d’un « nous » toujours plus grand, d’une société “en couleurs”, enrichie par la diversité et les relations interculturelles[1] qu’il appelle son Royaume. Pour nous, il nous laisse le meilleur de sa musique humanitaire (Bruno Mori) qui l’a conduit à une fin de vie atroce (Cf. Ph 2, 7). Pour nous, il se montre à ses disciples sur la route d’Emmaüs et il se fait nourriture (Cf. Jn 6, 56).

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