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Luc 11

2023-A- Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- marcher du bord de Marie

En quelques mots, l’évangile nous décrit un chemin de bonheur. Heureux. Heureux de quoi ? Heureux de porter la nouveauté de sentir vivre la Réalité, ce mot que l’on semble préférer aujourd’hui pour dire Dieu. Heureux de bénir la vie, ces moments de joie, de souffrance. Heureux d’ensemencer la paix, d’offrir un regard de miséricorde, plein de tendresse. Heureux ceux qui prennent soin des autres.

2023-A-Lc 11, 29-32 -mercredi de la 1ière semaine CARÊME- de la boue, j'en ferai de l'or

Que veut nous dire Luc dans ce passage racontant l’aventure de Jonas ? Il faut dépasser l’image répandue de Jonas dans la baleine. Voyons la scène.

D’un côté, Jonas prend panique devant la tâche de convertir des cœurs endurcis. Il préfère par trois fois la mort plutôt que d’entrer à Ninive. Il ne se croit pas capable d’ébranler une population à la réputation sanguinaire. Il s’appuie sur lui-même plutôt que sur Jésus. Il oublie qu’il n’est pas le centre, seulement un serviteur quelconque. Le premier évangélisateur est l’Esprit.

2022-C-Lc 11, 42-46-mercredi de la 28e semaine ORDINAIRE- style de gouvernance de Jésus

Que cache ce malheur à vous ? Jésus observe qu’il se trouve devant une caste, un clergé, qui ne s’autocritique pas, qui, loin de s’améliorer, maintient une distance entre eux et le peuple. Malheur à vous qui avez une haute opinion de vous-mêmes : je te remercie, Seigneur, je ne suis pas comme les autres (cf. Lc 18,11). Attitude de paon et qui érige des murs avec les autres. Malheur à vous qui réagissez comme des porcs-épics, qui sortez vos griffes aiguisées, qui vous enfermez dans les enclos de confort et de convictions, dès que vous craignez de perdre vos privilèges.

2022-C-Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- sacrement du silence

J’ai retourné mes yeux, pour regarder en moi. J’ai fermé mes oreilles pour écouter profond. L’encombrement bruyant de ma ville intérieure, m’assailli soudain et j’ai cherché la paix. Lorsque je la perds, je repars à nouveau vers le silence ami. Ces mots-appels d’un poète- Gérard Bessière- indiquent le chemin pour entendre le rêve de Jésus pour l’humanité. Son rêve n’est pas utopique.

2022-C-Lc 11, 1-4 - mercredi de la 27e semaine ORDINAIRE- rêvons.

Faire ses exercices de prière ne signifie pas que nous prions. Nous récitons souvent la prière de Jésus. Cela ne signifie pas que nous entrons dans la prière de Jésus. Prier comme Jésus nous l’a enseigné, c’est « rêver » d’un projet de société. Dans sa prière, Jésus nous fait connaître les rêves de son Père. Il soulève aussi des enjeux planétaires qui, subtilement, se retrouvent dans nos propres rêves. Il nous offre de vivre les deux piliers pour bâtir son rêve : la justice et la réconciliation.

2022-C-Lc 11, 29-32 -mercredi 1er semaine du CARÊME-montrer un Dieu différent

Il est question d’annonce. Il est question de Jésus. Les gens ne se contentent pas de belles paroles de Jésus, ils veulent des signes. Quand Jésus annonce aux gens que les mauvais ne sont pas mauvais à jamais, c’est tellement inédit qu’il n’est pas croyable. Cela va à l’encontre de la pensée religieuse pour qui les mauvais garderont à jamais leur réputation. Songeons à l’homme tourmenté par un esprit impur (Cf. Lc 4, 31-37) et tant d’autres. Jésus porte sur les gens un regard non défaitiste. Il développe une science de la victoire sur le mal. Il voit que l’humain peut devenir meilleur

2021-B-Lc 11, 42-46 -mercredi de la 28e semaine ordinaire- gens ordinaires

Si nous lisons bien ce texte, il faut en comprendre qu’il est question de pouvoir. Jésus ne prend pas position pour ou contre les pharisiens. Il questionne leur hold-up sur les autres, leur pouvoir écrasant, leur distanciation sociale, leur attitude de regarder les gens de haut. Jésus ne prend pas non plus « parti » pour les marginaux et les exclus de toute sorte. Pour lui, les « petites gens » ont droit de parole, ont droit d’exister comme ils sont.

2021-B-Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- familiers de Dieu

Ce passage m’a toujours étonné. Étonnement d’abord de Marie qui doit mendier son droit de rencontrer son fils. Étonnement de l’attitude de Jésus face à sa mère. Il semble se tenir loin d’elle. Étonnement de présenter la foule comme sa véritable mère tant elle manifeste une grande proximité avec lui. Étonnement de Jésus envers ceux qui le laissent entrer en eux.

2021-B-Lc 11, 1-4 - mercredi de la 27e semaine ORDINAIRE- prier sans s'en apercevoir

Demandez à ceux auxquels Dieu donne une oraison contemplative de vous dire à quoi ils pensent quand ils prient. C’est la question que posait l’un des précurseurs de Thérèse d’Avila, Bernardin de Loredo . Ici, disciples de Claire d’Assise, donneriez-vous la réponse que donnait ce convers franciscain : ils vous répondront qu’ils ne pensent à rien […] qu’ils sont tout simplement présent à Dieu qui est là et cela leur suffit. Bien avant lui, Évagre le Pontife écrit, et je suis incapable d’y ajouter ma signature : tant que tu t’apercevras que tu pries, c’est que tu ne pries pas encore.

2021-B-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine CARÊME- pépites de beauté

À écouter les conversations des gens, un mot surgit spontanément : effondrement. Effondrement environnemental devant ces feux de forêt (Californie); effondrement devant ces tonnes de nitrate d’ammonium qui explosent dans le port de Beyrouth; effondrement devant les tueries au nom de Dieu; effondrement devant cette jungle de Calais, cette immense zone de non-droit qui annihile toute dignité humaine; effondrement devant la crise des abus sexuels de ministres du Culte; effondrement devant des églises fermées par la pandémie. On ne voit que des scènes d’effondrement, de désolation.

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