Vous êtes ici

Ajouter un commentaire

2023-A- Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- marcher du bord de Marie

Année A : samedi 27e semaine du temps ordinaire (litao27s.23)    

 Lc 11, 27-28 : marcher du bord de Marie.
 
En quelques mots, l’évangile nous décrit un chemin de bonheur. Heureux. Heureux de quoi ? Heureux de porter la nouveauté de sentir vivre la Réalité, ce mot que l’on semble préférer aujourd’hui pour dire Dieu. Heureux de bénir la vie, ces moments de joie, de souffrance. Heureux d’ensemencer la paix, d’offrir un regard de miséricorde, plein de tendresse. Heureux ceux qui prennent soin des autres.
 
Pascal dont nous célébrons le 400e anniversaire, répétait souvent que Dieu [est] sensible au cœur, non à la raison. Lui, philosophe, chercheur de sens, expérimentait que c’est le cœur qui sent Dieu. Il ajoute que Dieu ne sera aperçu que de ceux qui le cherchent de tout leur cœur.
 
N’est-ce pas ainsi qu’il faut comprendre la réponse de Jésus. Il y a une grande différence entre connaître et aimer. Heureux ceux qui aiment comme ma mère. Marie est possédée par l’amour de son Fils plutôt qu’elle le possède. Heureux qui vivent comme ma mère. Comment vivait Marie ?
 
Marie est allé à la rencontre des autres. Elle a chanté la beauté de la vie. Elle a respiré d’un bonheur permanent. Elle s’est émerveillé de la puissance des petits gestes. Elle a été à l'affût de la vie qui palpite dans les gens ordinaires. Elle s’est réjoui de voir que son fils avait des entrailles de mère allant jusqu’à rencontrer des Zachée, des Matthieu, des publicains, des étrangers, des lépreux, des mendiants. Elle l’a vu attendre l’improbable retour du fils cadet fugitif et de s’empresser à lui passer au doigt l’anneau de la réconciliation jusqu’à lui organiser une fête des retrouvailles. Elle fut confondue d’avoir un fils agissant avec une infini douceur pour relever les tombés sur le bord de la route. Elle fut contemplative d’un cœur dilaté par l’indicible douceur de l’amour (Prologue # 49). Tous les soirs nous chantons cela dans son Magnificat.
 
Sont déclarés heureux selon Jésus, ceux et celles qui vivent soudés, cimentés par un oui Magnificat de ce qui s’est passé, un oui magnificat de ce arrive, un oui magnificat de tout ce qui adviendra. Le bonheur est dans un cœur ouvert aux événements de la vie plutôt que de s’en refermer. Les gens heureux répondent avec empressement aux événements : je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38).
 
En invitant la foule à regarder sa mère, Jésus lui lance un défi : de sauvegarder la part de leur cœur qui ressemble à celui de sa mère ; de réaligner leur cœur sur celui de sa mère, de contempler en eux-mêmes l’existence d’un cœur ouvert aux autres, partageant leur joie comme leur blessure. Bref, Jésus propose à la foule de marcher du bord de sa mère plutôt que du bord de la mondanité qui s’exprime par l’indifférence à ce qui arrive aux autres.
 
Jésus nous lance une invitation : vous gens d’ici, voici ma mère. Soyons des disciples, soyons ce peuple qui l’accueillons chez nous. Vivons habités par le cœur de Marie ces heures synodales où des divisions se font entendre et ou des espoirs suscitent et énergisent la foi. 
 
À votre contemplation : Prenons Marie chez nous. Et nous serons les protagonistes d’une nouvelle chorégraphie, celle de la danse de la vie, pour citer la dernière prise de parole de l’évêque de Rome aux jeunes avant de quitter Lisbonne. Entrons avec elle dans l'humble et déchirant bonheur d'aimer et d'être aimés et nous serons dans ce monde, comme le dit Thérèse de Lisieux, un coeur brillant d'amour.
Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Mardi, 10 octobre, 2023

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.