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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2010-C-Lc 19, 1-10- Dimanche 31e semaine ordinaire- se laisser regarder par Jésus

L'évangile est rempli de gens qui veulent voir Jésus. Songeons aux Mages, aux aveugles, à Syméon dans le temple: ­mes yeux ont vu ton salut. Ce soir, c'est Zachée, chef des collecteurs d'impôt qui n'était ni un enfant de chœur, ni de bonne réputation. Lui, le mal aimé, veut voir de ses propres yeux celui dont tout le monde parle. Surprise. Contre toute attente, Jésus, non seulement le voit en premier, non seulement l'appelle par son nom, mais s'invite chez lui: descend vite, descends de ta gloire éphémère, je vais demeurer chez toi, non seulement dans ta maison, mais je veux entrer dans ta vie, dans ton cœur.

2010-C- Lc 12, 13-21- Dimanche 18e semaine ordinaire - être riche en vue de Dieu

Avouons-le, Jésus vient de nous offrir une belle photographie de nous-mêmes. Cette parabole nous ressemble étrangement en même temps qu’elle nous agace. Tous, nous sommes passionnés par les biens de la terre, les réalités d’en bas dont parle Paul, et par les joies que nous en tirons. Nous cherchons à accumuler des choses que nous laissons aussitôt de coté, pour en désirer d’autres. Pour agir comme cela, il n’est pas nécessaire d’être riche. Notre existence est marquée par ce continuel désir de posséder, d’accumuler, de dominer, d’avoir toujours plus.

2010-C-Lc 17, 11-19 - Lundi 28e semaine ordinaire -action de grâce- le lépreux

Il est bon de chanter notre Dieu. Il est beau de chanter sa louange (Ps 146).Ce matin, en ce jour de l’action de grâce, un appel : Ouvre mes yeux Seigneur aux merveilles de ton Amour. La gratitude ne monte pas facilement au cœur des humains. C’est la récrimination qui nous est plutôt spontanée parce que tout nous semble dû : santé, affection, réputation. Notre société renforce cette tendance quand elle nous persuade que nous avons des droits, des droits à faire valoir, des droits qui nous sont tellement dus qu’ils n’appellent aucune gratitude.

2010- C-Lc 11, 1-13 - Dimanche 17e semaine ordinaire - apprendre à prier

Apprends-nous à prier. Une demande que Jésus a sans doute appréciée, une demande non piégée comme tant d’autres, une demande qui naît chez les disciples après avoir vu Jésus prier. Voilà bien ce qui est important : la première école de prière, c’est de voir quelqu’un prier, transformé par sa prière; c’est prendre le temps nécessaire pour regarder, contempler, admirer Jésus en état de prière. Je dis bien en état de prière parce que, pour Jésus prier, n’était pas dire des mots, mais bien d’entrer dans les mots, les habiter. Pour Jésus, prier c’était une lévitation vers le Père. Les disciples, voyant Jésus totalement habité par une présence, celle de son Père, lui demandèrent le chemin.

2010 - C- Dimanche 21e semaine ordinaire - Lc 13, 22-20 : une porte discrète

Tout au long de ces dimanches de l’été, nous avons entendu, comme en filigrane, la question de la vie éternelle, question qui ne fait pas la «une» de nos journaux ni de nos conversations d’ailleurs. Souvenez-vous : elle fut soulevée par le docteur de la loi, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle; par cet homme qui voulait agrandir ses greniers, tu es fou, cette nuit on te redemandera ta vie; par l’appel à nous tenir en état de service jusqu’au retour du maître.

2010- C- Lc 10, 25-37-Lundi 27e semaine ordinaire - parabole du Samaritain, parabole de la rédemption

Quelle belle histoire parabolique! Ce serait en tamiser la beauté si nous n’y voyons, n’y contemplons qu’un émouvant geste de solidarité humaine. L’amour de la vérité nous pousse à projeter sur ce beau geste humain qui n’est ni le propre ni l’exclusivité des chrétiens, un autre regard. Benoît XVI conclut son encyclique sociale en affirmant que l’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain (Caritas in veritate, # 78).

2010 - C : Mtt 5, 1-12 Lundi 10e semaine ordinaire- : Le bonheur, avenir des chrétiens

Marie nous l’a démontré lundi dernier, c’est dans l’exultation du cœur, dans un transport de joie (Guerric, X11e) qu’il nous faut écouter la loi du Seigneur. Marie n’a pas apporté à Élisabeth du bonheur par son action, sa visitation, mais en lui faisant comprendre ce qu’est une vie porteuse de Dieu. Le psaume premier, qui est comme une préface à l’ensemble du psautier, commence par une béatitude : heureux l’homme. Dès le premier mot, le terme de la vie est visé et le chemin tracé.

2010-C-Mtt 7, 1-5- Lundi 12e semaine ordinaire - la paille et la poutre

En lisant cette page de la paille et de la poutre, m’est apparue, avec une clarté nouvelle, une évidence qui nous est quotidienne : comme il nous est difficile de voir de la lumière dans les autres. À écouter l’évangile de ce matin, cela ne date pas d’aujourd’hui. Notre premier regard, notre premier réflexe priorise les ténèbres que l’évangile nomme la paille. Pourtant la lumière ne manque pas dans notre monde, ni à notre regard, mais notre regard filtre la lumière. Dans ce monde aux regards qui tamisent les belles choses, un cri semble se répandre avec de plus en plus de persistance : rabbi, faites que je vois.

2010- C : Mc 11, 11-15 -Vendredi 8e semaine ordinaire -: pourquoi renverse-t-il les comptoirs?

Notons d’abord – et c’est plutôt rare – que ce passage est rapporté par les quatre évangélistes. L’évé-nement a donc frappé l’imaginaire et on en parlait encore quelques cinquante ans plus tard, au moment de la rédaction des évangiles. Même si Matthieu situe cette scène au moment de la Passion et que Jean la raconte en ouverture (Jn 2), les quatre évangélistes nous montrent un Jésus qui nous signifie que les temps nouveaux sont accomplis.

2010-C : Lundi 6e semaine ordinaire- Mc 8, 11-13 JÉSUS, Un signe ostensible à voir: Jésus

Pour vous ce matin, en cet avant-veille de notre entrée en carême, une réflexion toute simple, toute brève – est-ce possible me direz-vous ?

Reconnaissons-le l’Évangile à quelque chose de déroutant. Alors que la plupart d’entre nous serions empressés de confirmer par des signes, notre identité, Jésus lui, refuse d’en donner. Il soupçonne qu’il s’agit d’un piège qui sera éventuellement utilisé contre lui plutôt qu’une demande pour solidifier la foi des demandeurs.

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