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Ordinaire

2010-c- lc 10, 25-37 -dimanche 15e semaine ordinaire- un bon samaritain

Dans son encyclique Sauvés en espérance, Benoît XVI résume cette belle et émouvante parabole que nous venons d’entendre en disant que l’amour de Dieu se révèle dans notre responsabilité envers autrui (# 28). Désormais, dit Dieu à Catherine de Sienne dans l’une de ses visions mystiques, tu marcheras sur tes deux pieds. Et elle comprit que ne c’est pas suffisant de consacrer toute sa vie à Dieu, de l’aimer de tout son cœur si elle négligeait la situation conflictuelle de son époque, vivait en ne voyant pas les détresses autour d’elle. En n’y répondant pas non plus

2010-C-Lc 18, 9-14 -Dimanche 30e semaine odinaire - ne soyons pas des «pharisiens-publicains»

Vous avez sans doute observé que les deux hommes croyants de la parabole priaient dans le même temple, mais ne priaient pas devant le même Dieu. L'un, arrogant, voulait recevoir l'admiration de Dieu, son «amen» à sa manière de vivre. Il étalait devant Dieu sa suffisance, son contentement de lui-même - je ne suis ni voleur, ni adultère-, son mépris de ceux qui ne vivaient pas comme lui. Il est sorti du temple comme il y était entré: rempli de lui-même. Sa prière n'a rien changé à sa vie simplement parce que, et je cite Benoît XVI, son moi n'était pas intégré à un Moi plus grand. Dieu était plus petit que lui.

2010 -C- Lc 7, 1-10-Lundi 24e semaine ordinaire-: une indignité qui rend digne

Mon étonnement, ce matin, en écoutant ce récit du centurion romain, est de me retrouver devant une indignité qui rend digne, devant une pauvreté qui enrichit. En se disant indigne de recevoir Jésus chez lui - je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit- le centurion se montre digne de recevoir Jésus- je vous le dis, même en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Pour le dire plus clairement, Jésus n’entre pas dans la maison du centurion parce qu’il habite déjà son cœur. Parce qu’il est déjà chez lui, en lui.

2010-C-Lc 14, 25-33- Dimanche 23e semaine ordinaire- ne rien préférer d'autre que Jésus

Nous venons de l’entendre dans la première lecture, c’est en écoutant la sagesse que les hommes ont appris ce qui plaît à Dieu et ont été sauvés. Cette sagesse s’identifie pour nous à une Parole faite chair. À un visage divin devenu visible à nos yeux en Jésus. Cette sagesse de faire de grandes choses, passe par l’appel à ne pas préférer son père, sa mère, sa vie, à opter pour un attachement préférentiel à quelqu'un, à la personne de Jésus. Cette sagesse n’est pas une croix lourde ni même un chemin de renoncement, mais d’accomplissement.

2010-C- Lc 8, 16-18 -Lundi 25e semaine ordinaire -des lampes qui éclairent

Si nous laissons ces trois petites phrases nous nourrir, nous découvrirons qu’elles photographient la mission de tout chrétien : être lumière pour ceux qui vivent dans les ténèbres, être des lampes allumées dans l’obscurité, des étoiles dans la désorientation générale, des voix qui s’élèvent au milieu de la tempête et de la nuit noire. Nous avons été destinés, prédestinés pour être l’image de son Fils (Rm 8, 29), pour laisser naître Jésus en nos intérieurs, en nos cœurs, pour qu’il rayonne à l’extérieur.

2010-c- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - Dieu a confiance en nous

Dimanche dernier, une question pleine de sens nous était posée : dans quoi investissons-nous nos vies? Dans les réalités d’en bas ou dans celles d’en haut? Ce matin, Jésus appelle à une attitude plus fondamentale. Il nous entraîne à enraciner profondément nos vies sur un trésor impérissable. Il ouvre nos vies sur une sécurité que ni la rouille ni les mites du temps ne pourront attaquer. Jésus nous lance un appel qui exige beaucoup de maturité : lui faire confiance en mettant notre foi en lui. Qui pourrait dire à quelqu’un «je t’aime» et ajouter immédiatement « mais je ne te fais pas confiance».

2010-C- Lc 14, 1,7-14 -Dimanche 22e ordinaire- à la recherche de notre place

Parce que nous vivons en société, en communauté, nous cherchons quelle est la place que nous occupons. Notre place dit notre rapport aux autres. Elle nous situe face aux autres. Elle est le fondement de notre personnalité. Ceux qui vivent isolés ne savent pas trouver leur place. La recherche de notre place est une attitude révélatrice de nos états d’âmes.

2010-C-Lc 17, 1-6-Lundi 32e semaine ordinaire - croire, c'est nous laisser former par Dieu, formateur de nos vies

C'est un beau risque que de passer dans le camp de Dieu (Clément d'Alexandrie). Ce beau risque, les deux lectures viennent de nous en profiler le contour. C'est le risque de mener une vie sans dessus-dessous parce que, tous et toutes, sommes responsables d'Église. Une vie sans dessus-dessous, c'est mener une vie sans reproche, inattaquable, s'attacher à une parole sûre, donner un enseignement solide, ne pas entraîner l'autre au scandale, de pardonner sept fois par jour (première lecture). Devant une telle manière de vivre, si peu habituelle, les disciples demandèrent à Jésus: augmente en nous la foi.

2010-C-Lc 19, 1-10- Dimanche 31e semaine ordinaire- se laisser regarder par Jésus

L'évangile est rempli de gens qui veulent voir Jésus. Songeons aux Mages, aux aveugles, à Syméon dans le temple: ­mes yeux ont vu ton salut. Ce soir, c'est Zachée, chef des collecteurs d'impôt qui n'était ni un enfant de chœur, ni de bonne réputation. Lui, le mal aimé, veut voir de ses propres yeux celui dont tout le monde parle. Surprise. Contre toute attente, Jésus, non seulement le voit en premier, non seulement l'appelle par son nom, mais s'invite chez lui: descend vite, descends de ta gloire éphémère, je vais demeurer chez toi, non seulement dans ta maison, mais je veux entrer dans ta vie, dans ton cœur.

2010-C- Lc 12, 13-21- Dimanche 18e semaine ordinaire - être riche en vue de Dieu

Avouons-le, Jésus vient de nous offrir une belle photographie de nous-mêmes. Cette parabole nous ressemble étrangement en même temps qu’elle nous agace. Tous, nous sommes passionnés par les biens de la terre, les réalités d’en bas dont parle Paul, et par les joies que nous en tirons. Nous cherchons à accumuler des choses que nous laissons aussitôt de coté, pour en désirer d’autres. Pour agir comme cela, il n’est pas nécessaire d’être riche. Notre existence est marquée par ce continuel désir de posséder, d’accumuler, de dominer, d’avoir toujours plus.

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