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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2010 -C- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 ; Ep 4, 32 : être brasse-camarade, cherchez à imiter Dieu

Il y a des actions qui parlent autant que la parole parle. En agissant comme il vient de le faire, Jésus, si nous portons vraiment attention à son geste, nous dit quelque chose de lui-même et sur nous-mêmes aussi. Quelque chose qui risque de nous déranger, de nous remuer jusqu’aux os. Il nous brasse la cage, dirions-nous aujourd’hui. Jésus, parce que contemplatif non seulement de son Père mais de notre nature profonde, voit les choses à l’envers ou plutôt il voit à l’endroit ce que nous voyons à l’envers. Jésus voit dans le comportement du chef de la synagogue un monde à l’envers qui doit être remis à l’endroit.

2010 - C- Dimanche 21e semaine ordinaire - Lc 13, 22-20 : une porte discrète

Tout au long de ces dimanches de l’été, nous avons entendu, comme en filigrane, la question de la vie éternelle, question qui ne fait pas la «une» de nos journaux ni de nos conversations d’ailleurs. Souvenez-vous : elle fut soulevée par le docteur de la loi, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle; par cet homme qui voulait agrandir ses greniers, tu es fou, cette nuit on te redemandera ta vie; par l’appel à nous tenir en état de service jusqu’au retour du maître.

2010- C- Lc 10, 25-37-Lundi 27e semaine ordinaire - parabole du Samaritain, parabole de la rédemption

Quelle belle histoire parabolique! Ce serait en tamiser la beauté si nous n’y voyons, n’y contemplons qu’un émouvant geste de solidarité humaine. L’amour de la vérité nous pousse à projeter sur ce beau geste humain qui n’est ni le propre ni l’exclusivité des chrétiens, un autre regard. Benoît XVI conclut son encyclique sociale en affirmant que l’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain (Caritas in veritate, # 78).

2010 -C- Lc 10, 38-42 -Dimanche 16e ordinaire - Marthe et Marie

Invitation nous est faite à nous élever au dessus de toute polémique entre action et contemplation. Invitation nous est faite d’entrer avec plaisir dans deux maisons :

D’abord la tente d’Abraham, tente ouverte et accueillante à des étrangers. Pressentant la noblesse et la grandeur de ses hôtes, Abraham ne ménage pas sa peine. Avec beaucoup de zèle, (il ressemble à notre Marthe de l’Évangile!), il courut à leur rencontre, se prosterna, se hâta d’aller demander à Sara de préparer des galettes, courut au troupeau chercher un veau gras et se hâta de le préparer (Gn 18, 1-10).Sans le savoir, il a accueilli Dieu dans sa maison (Heb 13, 2), ce Dieu qui lui annonce que Sara, ta femme, aura un fils.

2010-c- lc 10, 25-37 -dimanche 15e semaine ordinaire- un bon samaritain

Dans son encyclique Sauvés en espérance, Benoît XVI résume cette belle et émouvante parabole que nous venons d’entendre en disant que l’amour de Dieu se révèle dans notre responsabilité envers autrui (# 28). Désormais, dit Dieu à Catherine de Sienne dans l’une de ses visions mystiques, tu marcheras sur tes deux pieds. Et elle comprit que ne c’est pas suffisant de consacrer toute sa vie à Dieu, de l’aimer de tout son cœur si elle négligeait la situation conflictuelle de son époque, vivait en ne voyant pas les détresses autour d’elle. En n’y répondant pas non plus

2010-C-Lc 18, 9-14 -Dimanche 30e semaine odinaire - ne soyons pas des «pharisiens-publicains»

Vous avez sans doute observé que les deux hommes croyants de la parabole priaient dans le même temple, mais ne priaient pas devant le même Dieu. L'un, arrogant, voulait recevoir l'admiration de Dieu, son «amen» à sa manière de vivre. Il étalait devant Dieu sa suffisance, son contentement de lui-même - je ne suis ni voleur, ni adultère-, son mépris de ceux qui ne vivaient pas comme lui. Il est sorti du temple comme il y était entré: rempli de lui-même. Sa prière n'a rien changé à sa vie simplement parce que, et je cite Benoît XVI, son moi n'était pas intégré à un Moi plus grand. Dieu était plus petit que lui.

2010 -C- Lc 7, 1-10-Lundi 24e semaine ordinaire-: une indignité qui rend digne

Mon étonnement, ce matin, en écoutant ce récit du centurion romain, est de me retrouver devant une indignité qui rend digne, devant une pauvreté qui enrichit. En se disant indigne de recevoir Jésus chez lui - je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit- le centurion se montre digne de recevoir Jésus- je vous le dis, même en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Pour le dire plus clairement, Jésus n’entre pas dans la maison du centurion parce qu’il habite déjà son cœur. Parce qu’il est déjà chez lui, en lui.

2010-C-Lc 14, 25-33- Dimanche 23e semaine ordinaire- ne rien préférer d'autre que Jésus

Nous venons de l’entendre dans la première lecture, c’est en écoutant la sagesse que les hommes ont appris ce qui plaît à Dieu et ont été sauvés. Cette sagesse s’identifie pour nous à une Parole faite chair. À un visage divin devenu visible à nos yeux en Jésus. Cette sagesse de faire de grandes choses, passe par l’appel à ne pas préférer son père, sa mère, sa vie, à opter pour un attachement préférentiel à quelqu'un, à la personne de Jésus. Cette sagesse n’est pas une croix lourde ni même un chemin de renoncement, mais d’accomplissement.

2010-C- Lc 8, 16-18 -Lundi 25e semaine ordinaire -des lampes qui éclairent

Si nous laissons ces trois petites phrases nous nourrir, nous découvrirons qu’elles photographient la mission de tout chrétien : être lumière pour ceux qui vivent dans les ténèbres, être des lampes allumées dans l’obscurité, des étoiles dans la désorientation générale, des voix qui s’élèvent au milieu de la tempête et de la nuit noire. Nous avons été destinés, prédestinés pour être l’image de son Fils (Rm 8, 29), pour laisser naître Jésus en nos intérieurs, en nos cœurs, pour qu’il rayonne à l’extérieur.

2010-c- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - Dieu a confiance en nous

Dimanche dernier, une question pleine de sens nous était posée : dans quoi investissons-nous nos vies? Dans les réalités d’en bas ou dans celles d’en haut? Ce matin, Jésus appelle à une attitude plus fondamentale. Il nous entraîne à enraciner profondément nos vies sur un trésor impérissable. Il ouvre nos vies sur une sécurité que ni la rouille ni les mites du temps ne pourront attaquer. Jésus nous lance un appel qui exige beaucoup de maturité : lui faire confiance en mettant notre foi en lui. Qui pourrait dire à quelqu’un «je t’aime» et ajouter immédiatement « mais je ne te fais pas confiance».

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