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Luc 9

2022-C-Lc 9, 28b-36- dimanche de la 2e semaine du CARÊME- il est bon d'être ici.

Tous les jours nous vivons ou pouvons vivre des moments de transfiguration. Quand nous prenons un enfant nouveau-né dans nos bras, nous sommes transfigurés de joie, d’émerveillement. Quand nous recevons la visite d’un membre de nos familles, nous sommes transfigurés de joie. L’amour de deux jeunes amoureux produit des scènes d’illumination.

2021-B-Lc 9, 1-6- mercredi de la 25e semaine ORDINAIRE-principe de précaution

Le poète Rainer Maria Rilke écrit que sa production littéraire provient de l’admiration la plus immédiate de la vie, d’un étonnement quotidien, inépuisable devant elle. Il reprenait à sa façon l’intuition de Socrate pour qui l’étonnement est à la base de toute vie si l’on veut qu’elle ne soit pas blasée.

Il me semble que les rédacteurs des évangiles partageaient la même vision. L’étonnement est à la base de leur effort à rapporter des faits et gestes accomplis par Jésus. Nous venons d’entendre l’histoire de l’étonnement des disciples envoyés sans aucun outil médical, guérir sur la route. Cela a tellement étonné les évangélistes qu’ils en ont parlé dans leurs écrits.

2021-B-Lc 9, 43b-45-samedi de la 25e semaine ORDINAIRE- vers un nous toujours plus grand

Un mot est au centre de l’Évangile, mot que les premiers chrétiens ont placé au centre de leur foi : pour nous. Pour nous Jésus annonce l’arrivée d’un « nous » toujours plus grand, d’une société “en couleurs”, enrichie par la diversité et les relations interculturelles[1] qu’il appelle son Royaume. Pour nous, il nous laisse le meilleur de sa musique humanitaire (Bruno Mori) qui l’a conduit à une fin de vie atroce (Cf. Ph 2, 7). Pour nous, il se montre à ses disciples sur la route d’Emmaüs et il se fait nourriture (Cf. Jn 6, 56).

2020-A- Lc 9, 57-62 -mercredi 26e semaine ordinaire- où se tient Jésus ?

La question que je me pose en préparant cette réflexion est très actuelle. Où Jésus se rencontre-t-il ? Où le trouve-t-on ? Jésus marche dans sa Galilée lorsque quelqu’un lui offre de faire route avec lui. Puis un autre. Et un autre. C’est là qu’il rencontre les gens. Jésus accepte d'être dérangé alors qu’il est fort occupé à faire la promotion de son grand projet de fraternité et de solidarité. Jésus ne dit pas : tu viendras demain à telle heure, je suis occupé.

2020-A- Lc 9, 43-45 -samedi 25e semaine ordinaire-travailler l'oreille

J’aime beaucoup l’expression «travailler l’oreille». Les musiciens l’utilisent souvent pour identifier avec exactitude une note parmi une kyrielle de notes. Ils ont une oreille fine, dit-on. Pas seulement eux. Certaines personnes à l’écoute d’un bruit de moteur peuvent en préciser le problème. Pensons à l’oreille du chien deux fois plus efficace que la nôtre et qui perçoit jusqu’aux ultrasons. Les chauves-souris voient avec leurs oreilles. Elles émettent un signal sous forme d’ultrasons et écoutent leurs échos pour se déplacer.

2020-A-Lc 9 1-6- mercredi 25e semaine ordinaire- nouvelle normalité: ne rien emporter

En lisant ce passage de Luc, me vient en mémoire la figure de Charles de Foucault dont l’Église vient de reconnaître la sainteté. Il a enseigné l’apostolat du rien, ne s’est pas assis sur un illustre siège d’enseignement. Il n’a pas prêché, surtout pas sermonné les Touaregs. Il a vécu avec le strict nécessaire dans sa terre d’adoption à Tamanrasset. Frère universel du rien, il a suivi à la lettre la recommandation de Jésus à ses apôtres : n’emportez rien pour la route (Mt 10, 9-10). Dit autrement : ne soyez que des petits frères, de «petits rien du tout».

2019-C- Lc 9, 1-6 -mercredi 25e semaine ordinaire- une grand-mère à préserver

La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie, mais tout le contraire : car, en réalité, ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas […] Ils ont ainsi moins de besoins insatisfaits et sont moins fatigués et moins tourmentés.

2019-C-Lc 9,43-45- samedi 25e semaine ordinaire- le «grand-dire» de l’Être

Comme on dit chez nous, Jésus vient de les perdre. Il vient de parler pour rien. C’est comme s’il n’avait rien dit.

Ses paroles passent par une oreille et sorte par l’autre. Les disciples en avaient tellement plein les yeux des prodiges quotidiens que Jésus accomplissait qu’ils n’entendaient plus rien. On disait cela des foules en présence de Jean-Paul II. On s’émerveillait de cet homme, mais entendait-on ce qu’il disait ?

2017-A-Lc 9, 43b-45- samedi 25e semaine- écouter, une expérience de beaute

Ce passage suit immédiatement celui du Thabor où Jésus exprimait qu’il lui faut beaucoup souffrir. De toute évidence, les témoins du Thabor, et plus tard les autres disciples, ne comprenaient pas ces paroles […] qui restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens (Lc 9, 45). Et nous ?

2017-A-Lc 9, 1-6 - mercredi 25e semaine ordinaire- investir par le coeur

Je commence cette réflexion par ces mots écrits au XIVe siècle pour le grand priant Ruysbroeck : dans l’Église primitive, les apôtres et les saints évêques marchaient de par le monde et convertissaient les païens. Mainte-nant, c’est une histoire différente. Quand un évêque ou un abbé visitent son peuple, il arrive avec ses quarante chevaux, sa famille étendue et à grands frais. Mais lui-même n’a rien à payer. Le changement était dans la bourse et non dans le cœur (traduction libre de ma part).

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