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Luc 2

2009-B-Lc 2, 22-40 Présentation du Seigneur au temple —

Ce qui est passionnant dans cette scène de Luc, c’est que nous être humain, pouvons reconnaître Dieu, révéler Sa lumière aux nations. Ce qui est étonnant et merveilleux dans cette scène où dit Saint Bernard la Vierge introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, c’est que tout ce que nous pouvons savoir de Dieu, c’est par d’autres humains comme Syméon, Anne, Marie, Joseph que nous le savons. Ce qui est interpellant, c’est que ces quatre témoins sont dans leurs personnes des sacrements libres d’eux-mêmes. Ces quatre personnes et c’est pourquoi elles sont si grandes aux yeux des croyants, se sont complètement désappropriés d’elles-mêmes. Voilà ce qui donne de la grandeur à ce qu’elles sont.

2009-B- Lc 2, 16,21 Les saints noms de Jésus et de Marie Aa4, 8-13

Qu’ont-ils en commun Jésus et Marie? Ils sont inséparables, presque interchangeables. Tellement inséparables que Grignion de Montfort a ces mots qui devraient nous « affecter » dans le sens mystique du terme : Si vous dites Marie, elle dit Dieu. Elle est tellement unie à son Fils qu’elle devient un même esprit avec lui (1 Co6, 17). Dès l’instant de son Fiat, il s’est noué entre Jésus et elle l’union la plus intime qui soit, que nous appelons l’union nuptiale.

2008- B- Lc 2,22-35- 5e jour, octave Noël - purification de Jésus- Syméon

Je note d’abord que Syméon se comporte comme chacun d’entre nous. Avant de saluer la mère, il s’est empressé de prendre l’enfant, de le porter dans ses bras. Ce n’est qu’après qu’il se tourna vers les parents comme pour confirmer qu’ils seront toujours second dans la vie de cet enfant. Ce geste que nous décrie Luc fait partie de nos us et coutumes. Devant un nouveau-né, il y a en nous un empressement à nous diriger vers son berceau, à le prendre dans nos bras, accompagné de son inséparable acclamation : Il ressemble à sa mère, à sa petite sœur etc.

2008-A- Lc 2, 16-21 Jour de l'an- Devenir « bénédiction de Dieu »

C'est avec une bénédiction, la bénédiction prononcée par Aaron et ses descendants sur les fils d'Israël, que l'Eglise nous invite à entrer dans cette Année Nouvelle : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi Son visage, qu'Il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi Son visage, qu'Il t'apporte la paix ! » .

Pour donner tout son sens à cette bénédiction, pour nous en faire saisir toute la profondeur et la beauté, la liturgie nous en offre une clé en la personne de Marie. Dès sa naissance, Marie fut « comblée de grâce ». Elle fut bénie de Dieu.

2006-C-Lc 2, 22-35 Vendredi octave Noël- « Maintenant » voir le salut

« Le monde, par ses inquiétudes, nous parle de l’imminence de quelque chose qui le renouvellera. Il désire avec une attente impatiente que la splendeur d’un soleil plus resplendissant illumine ses ténèbres. Le monde nous persuade d’attendre la venue d’un nouveau Soleil (Maxime de Turin) ». Ces mots d’hier -5ième siècle- sont très actuels. Nous voici dans ce temps du « maintenant » de ce nouveau Soleil.

2006 -B - Luc 2, 1-14 -Noël- Devenir «plus» humain

Notre société lance le message, dont l'écrivain André Comte-Sponville en est le plus illustre représentant, que notre existence humaine personnelle aussi bien que collective, n'a pas besoin de la religion pour être heureux. Il écrit: on peut se passer de religion mais pas de communion, ni de fidélité (L'esprit de l'athéisme, une spiritualité sans Dieu, éd. Albin Michel, 2006, p. 77).

2006-B-Lc 2, 33-35 - Notre-Dame-des douleurs - Hé. 5, 7-9 : :

Hier c’était la fête de la Croix glorieuse. Aujourd’hui nous sommes au pied de cette même Croix avec Marie. Nous sommes au cœur de l’exaltation non de la souffrance mais de l’amour Au cœur de cette passion de l’Amour que j’ai croisé en consultation quand une mère n’en pouvait plus d’être humiliée par le jugement des siens, pointée du doigt à chacune de ses sorties. C’était la mère d’un homme au dossier lourd dans la photo avait fait la une des journaux.

2000-C- Lc 2,22-35: Vendredi octave Noël - Se donner un regard de lumière

Voici la lumière qui éclaire les nations. Voici la gloire de Dieu (Acclamation). Impossible de voir ce Dieu qui est lumière, sans la lumière, sans cette lumière qui brillait dans les yeux de Syméon, lumière du coeur, lumière intérieure de la foi. Impossible de voir en cet enfant le soleil levant venu nous visiter sans ce regard profond, qui voit au-delà du visible. Simone WEIL a des mots merveilleux: c’est le regard qui sauve. Se donner sur cet enfant un regard de lumière, un regard qui sauve. Ce regard là, naît qu’après un long travail, je dirais, d’enfantement, de contemplation quotidienne et constante. Regarde dit Jean de la Croix cet enfant et tu trouveras en lui tout ce que tu cherches.

1999- A- Lc 2, 41-51a Saint Joseph- Devenir effacement

Ce matin laissons-nous questionner par l’homme qui aimait Marie(titre d’une création théâtrale du groupe les 3 alleluias). Il y a des saints dont l’aventure humaine est loin de passer inaperçu tant leurs écrits, leurs actions, leur renommée ou notoriété ont marqué leur époque. Leurs vies ont fait couler beaucoup d’encre. Le silence de l’Évangile vient confirmer que Joseph n’est pas de cette lignée là.

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