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2014-B-Lc 2, 41-51 -coeur immaculé deMarie

 Année B : samedi de la 9e semaine ORDINAIRE (litbo09.24) 

Lc 2, 41-51 : cœur immaculé de Marie

Pourquoi me cherchez-vous?  C’est quand nous réalisons un manque que nous commençons à chercher. Ce qui n’est pas perdu n’est pas cherché. Et Luc nous ouvre à une réalité souvent oubliée : cela prend du temps pour trouver Jésus. On cherche d’abord dans son entourage, parmi leurs proches parents, puis parmi leurs compagnons de route, parmi leurs connaissances. Et ne le trouvant pas, ils revinrent à Jéru-salem pour le chercher, et trois jours après, ils le trouvèrent dans le temple.

Pas n’importe où, mais dans le Temple. Pas simplement dans le Temple, mais au milieu des docteurs qu'il écoutait et qu'il interrogeait. À l’étonnement de voir leur fils interroger des savants s’ajoute un autre étonnement, ne saviez-vous pas que je dois être au service de mon Père (Lc 2,49). Jésus ne s’excuse pas de son geste. Il ne regrette rien. À entendre sa réplique, son geste qui semble même avoir été prémédité a profondément marqué ses parents : Ils gardèrent toutes ces choses dans leur cœur (Lc 2, 21.)

Chaque jour, Marie va de surprise en surprise, de découverte en découverte. Chaque jour, elle est frap-pée d’étonnement en laissant émerger en elle les paroles de son Fils. Elle découvre dans la foi un « nouveau fils » qui lui dit, il faut que je m’occupe de l’œuvre de mon Père. Chaque jour, elle goûte inté-rieurement que son fils est à la fois humain et divin. Cela transforme son cœur de mère en émerveille-ment, mais soulève aussi beaucoup d’interrogations tant elle expérimente qu’elle ne connaît pas son fils. Elle entendait des choses qui ne doivent pas et ne peuvent pas être mises dans le langage humain (2 Co 12,2-4). 

Nos vies sont remplies de perte. Perte d’emploi, perte d’une personne chère, perte de son loyer, perte de sa santé. Ce n’est pas nécessairement dramatique, c’est une occasion de porter un regard différent, un regard contemplatif sur notre quotidien. Il arrive à chacun de nous de vivre l’expérience de « perdre » Jésus. Le redécouvrir comme Marie et Joseph après avoir « perdu » leur fils des yeux, c’est expéri-menter un autre Jésus, celui qui est dans le Père.

Pour retrouver Jésus, je vous partage cette belle réflexion de Bernard Huber (pas l’évêque).

Marie, tu as gardé dans ton cœur,
pas simplement comme on garde un souvenir
ou comme on garde des meubles qui peuvent encore servir
ou comme on garde une forêt pour l’empêcher de périr
ou que l’on garde dans un coffret des bijoux pour que personne ne puisse les ravir.

Tu as gardé la parole de Dieu
un peu comme on garde un enfant pour le faire grandir,
comme on garde un malade pour l’aider à guérir,
comme on garde la foi en essayant de raffermir,
comme on garde la confiance même s’il faut souffrir. 

Tu as accueilli la Parole de Dieu pour la garder vivante
et pour qu’elle prenne corps en toi,
la parole c’est fait cher pour changer,
le cœur de pierre de tous les hommes de la terre.

C’est notre contemplation du cœur de Marie, miroir de celui de son Fils, qui nous fera miroir de ce cœur pour notre monde. Et comme l’exprime l’acte de consécration au cœur de Marie pour la Russie, que ce cœur ramène parmi nous l’harmonie et qu’il désaltère l’aridité de nos cœurs. AMEN.

 

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Lundi, 3 juin, 2024

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