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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Jean 1

2024-B-Jn 1, 45-51 -samedi de la 20e semaine ORDINAIRE- ouvreur et passeur

Jean nous emmène à la campagne, sous un figuier pour divulguer une information qui va bousculer l’histoire avec un grand H ! Celui dont il est écrit dans la Loi de Moïse et chez les prophètes, nous l’avons trouvé ! Philippe court annoncer cette primeur à son ami Nathanaël qui est en fait Barthélémy.

2023-B-Jn 1, 6-8.19-28- dimanche de la 3e semaine AVENT- qui est le prochain témoin ?

Nous venons d’entendre le récit de quelqu’un qui a besoin d’aide. Qui a besoin d’une bonne psychothérapie pour savoir qui il est. Jean-Baptiste se cherche. Il cherche à trouver son identité. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je foutre dans la société. Et la foule ne l’aide pas non plus. Es-tu Élie, un prophète, qui es-tu ? Elle veut savoir qui est cet étrange personnage avec ses peaux de bêtes, ce marginal sorti du désert qui n’a aucun pouvoir politique, aucun titre religieux, aucune autorité légale pour parler, qui se tient loin du temple, qui souffrirait d’hallucination en voyant voir des choses dont personne ne voit et qui s’entoure de disciples fascinés par son appel à changer de manière de vivre.

2023-Jn 1, 35-42 -mercredi de la semaine de NOËL- une éternelle question

Jésus se retourne et pose une question. Que cherchez-vous ? C’est la première parole de Jésus dans l’Évangile de Jean. Cette parole agira comme la toile de fond de toute expérience contemplative. Pas une réponse, pas une affirmation dogmatique, pas un cours de théologie ou un article de catéchisme, ni un précepte moral. Non : une question. C’est la seule question qui vaille, la seule question essentielle que nous nous posons toutes et tous, tout au long de notre vie.

2022-C-Jn 1, 45-51-mercredi de la 21e semaine ORDINAIRE-dans la splendeur de la nuit

L’image qui monte en moi quand je rencontre Nathanaël est celle de la nuit. Il était là, songeur, assis sous le figuier à l’ombre de la lumière. Il vivait de ces ténèbres éblouissantes (Julienne de Norwich), ce paradoxe qui pointe vers une réalité commune à tous les chercheurs de Dieu. Ce passage nous fait entrer comme par effraction dans la nuit de Nathanaël, dans son intimité, son rêve de comprendre. Nous y découvrons la splendeur de sa nuit de foi. De toute vie de foi. Il voit tout sans rien voir. Il sait tout sans rien savoir.

2021-B-Jn 1, 47-51 -mercredi de la 26e semaine ORDINAIRE- Anges Michel, Gabriel, Raphael

Nous avons beaucoup entendu parler ces derniers temps des « anges gardiens ». Ces personnes visitaient en tout temps ou presque ceux et celles qui, durant la pandémie, avaient besoin d’aide, de soutien, d’encouragement ou d’une simple présence. Ces « anges gardiens » se tenaient, pour utiliser une expression biblique, en tenue de service auprès des emprisonnés de la pandémie, des esseulés de nos hôpitaux, des désorientés de nos systèmes d’immigration, des abandonnés des radeaux à la dérive.

2021-B-Jn 1, 19-28- samedi après Noël- se donner une parole vivante

Étonnant. Nous sommes durant le temps de Noël. Pas une seule fois, dans le passage de l’évangile que nous venons d’entendre, le nom de Jésus est prononcé. Sa présence n’est même pas évoquée et semble totalement absente. Les regards des prêtres et des lévites se portent sur quelqu’un qui attire les foules et qui n’a aucun mandat pour prêcher. Qui est-il ? Jean suscite leur curiosité en même temps qu’il les inquiète parce qu'on parle beaucoup de lui et de son baptême d'un nouveau genre. La liturgie oriente nos regards sur un autre pour nous indiquer subtilement quelle est notre identité chrétienne.

2020 - A- Jn 1, 35-42 -samedi 1iere semaine NOËL - interroger les interrogeants

Jean vient de nous présenter un chemin pour annoncer Jésus. L’archevêque émérite et théologien Mgr Rouet traduit ce chemin par une question : comment rejoindre ceux qui, au-delà de l’opposition entre croire et ne pas croire, donc sécularisés, cherchent confusément quelque chose qui les rejoigne[1] ? Il précise que Jésus se démarque des gardiens de la transmission de la loi en refusant de leur faire un beau discours. Il se laisse approcher et s’approche lui-même des chercheurs de sens.

2019-Jn 1, 45-51-samedi 20e semaine ordinaire- Barthélemy- évangéliser par amitié

Quelle belle histoire d’amitié ! Philippe et Nathanaël étaient proches l’un de l’autre. Philippe posait sur Nathanaël un regard de bienveillance, un regard qui lui disait comment il était important dans sa vie. Ce regard ouvre sur des échanges en profondeur. C’est la conclusion que l’on peut tirer de la relation entre Philippe qui s’empressa de faire connaître à son ami Barthélémy ou Nathanaël ce qui lui arrivait. Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth.

2019-C-Jn 1, 43-51- samedi temps de Noël- sommes-nous des Nathanaël ?

Ce temps de Noël est un temps de passage de la nuit à la lumière. Pour nous indiquer comment faire ce passage, la liturgie nous propose de faire la même expérience que Nathanaël.

Comme la plupart d’entre nous, Nathanaël est un croyant ambigu, un chercheur dans l’obscurité. Sa position de maître en Israël, de grand connaisseur de l’Écriture, ne semble pas remplir le vide intérieur qu’il éprouvait. La pratique de la loi qu’il accomplissait avec perfection ne nourrissait pas ce vide. Il vivait une nuit de foi. Une chose lui manquait : rencontrer un vrai maître.

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