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Jean 1

2018-B-Jn 1,47-51- samedi 25e semaine ordinaire- Archanges Gabriel et Raphaël

Docteur de l’Église, sainte Hildegarde de Bingen, dans l’une de ses vingt-six visions mystiques, toutes très belles et très nourrissantes pour la foi, pour nous présenter ce Dieu non présentable, ce Dieu au-delà de toute représentation, que nul n’a jamais vu (Jn 1, 18), décrit une sorte de vaste théâtre sur les gradins duquel les anges sont installés en neuf chœurs : séraphins, chérubins, archanges, dominations, trônes, etc.

2017-A-Jn 1, 29-3 mardi temps de Noël- on ne finit pas de reconnaître Jésus

Le «lieu» de la naissance de Jean est le sein de sa mère. Là, il s’est réjoui de l’arrivée de Jésus. Le «lieu» de l’engendrement de Jésus est dans les entrailles de Dieu. Au commencement, le Verbe était Dieu. C’est ce secret que Jean nous fait découvrir quand il déclare ceci: je ne suis pas le Messie. Je ne suis pas né de Dieu. Je ne suis pas celui par qui tout a été fait (Jn 1,3). Je ne suis pas la vraie lumière.

2016-A-Jn 1, 1-18 -samedi octave de Noël- une Parole toujours jeune

Savez-vous qu’il existe des aubes nouvelles, des matins ? N’avez-vous jamais vu la lumière d’aube dans une forêt, l’aube sur la mer ? se demande Jean Sullivan (Bloc-Notes, Éd. SOS, 1986, p. 14-15). Dans le silence de nos matins, une voix surgit toute fraiche en nous. Et Jean Sullivan ajoute: n’en parlez pas à personne, nous nous retrouverions trop nombreux.

2016-C-Jn 1, 19-28 - samedi de Noël -être des prophètes de la beauté de Dieu

Il voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir. Il tombe en extase et ses yeux s'ouvrirent (Nb 24, 4). Ces mots sont d'un prophète païen, Balaam, qui était pourtant venu pour maudire Israël. Mais le regard de Dieu en lui était plus pénétrant que son regard qui ne voyait que destruction. Ces mots pourraient aussi être ceux de notre peuple aujourd'hui.

2015-B- Jn 1, 47-51- les saints anges - anges ou humains, nous sommes des vases contenant Dieu

Il n’y a pas de feu dans un plat cuisiné, mais on sait qu’il a passé au four (Simone Weil). Elle ajoute cette autre image : si les pommes de terre sont crues, on est certain qu’elles n’ont pas passé au four. Ces deux images couvent comme de la braise sous toute vie spirituelle dont celle des anges dont nous faisons mémoire aujourd’hui.

Eux dont la première tâche est d’être des contemplatifs de Dieu, ils ont mené une vie passée au four de la miséricorde de Dieu. Toute vie, toute vie spirituelle, quelle soit angélique ou humaine, et cela est peu souligné, naît de la miséricorde de Dieu.

2013-A- Jn 1, 1-18, Octave de Noël, 7e jour- J'ai vu Dieu dans l'homme

Dieu est apparu. Il s’est montré. Il est sorti de la lumière inaccessible dans laquelle il demeure. Dieu est apparu. Il n’est plus seulement une idée, non pas seulement quelque chose à deviner à partir des paroles. Il est apparu. Cela s'appelle une vraie épiphanie. Comment ? En se faisant notre frère. En se faisant humain. Dieu s'est fait homme. Dieu avec nous, Dieu au milieu de nous ! Dieu qui se fait présent à tous les humains sans exception. Qu'elle est grande la gloire de notre Dieu qui hier, aujourd'hui et toujours sait si bien s'enfouir dans la pâte humaine, «contaminer» notre vie dans la sienne !

2012- C: Frère André -D'où es-tu Jésus ?- Jn 1, 11-18 :

D'où es-tu Jésus ? C'est par cette question que s'ouvre le livre sur l'enfance de Jésus que vient de publier Benoît XVI. Et Jean, l'évangéliste, dans un langage grandiose (p. 23), non seulement nous précise d'où vient Jésus mais répond, en ouverture de son évangile, à une autre question : qui es-tu Jésus ? La chair de Jésus, son existence humaine est la tente de la rencontre (p. 23). Le Verbe s'est fait chair, il a campé parmi nous... (Jn 1, 14); à ceux qui l'ont accueilli, il a donné de devenir enfants de Dieu (v.12). C'est à la fois renversant et redoutable.

2012-B-Jn 1, 29-34- Mardi du temps de Noël - une histoire de foi

Voici l'Agneau de Dieu, parole inaugurale d'une ère nouvelle qui nous fait basculer lentement du mystère de Noël vers le mystère de l'Épiphanie. La parole contemplée ces derniers jours dans un vase d'argile (2 Co 4, 7), celui de la fragilité et de la vulnérabilité de la crèche, transporte maintenant nos regards sur cette révélation-confirmation que, dans cette petitesse, se cache une parole recréatrice, celle du fils bien-aimé du Père.

2009 -C- Jour de Noël -Jn 1, 1-18 toi notre salut.

La Parole qui était auprès de Dieu, qui était Dieu (Jn1, 1) a quitté son trône royal pour venir jusqu’à nous. Dans ces jours où nous sommes, Dieu nous a parlé par son Fils (Heb. 1,2). Il nous a tout dit par son Fils (Jean de la Croix).Des paroles en ce matin de Noël, à entendre sur le bord du mystère. Si nous entrons dans ces Paroles, nous serons saisis d’étonnement de réaliser que nous, humains, sommes ce que Dieu a de plus précieux (Tertulien au 2e siècle). Dieu a un faible pour nous. Nous sommes la faiblesse de Dieu. Vous êtes mes amis dit Jésus.

2007-C- Vendredi 1e semaine après Noël - Jn 1, 43-51 Nathanaël, je t’ai vu

Ce passage de Jean est magnifique et merveilleux.

Magnifique : Le mystère de la Parole qui était auprès de Dieu, qui était Dieu, « le Verbe de Dieu qui porte tout ce qui existe (He 1,3) », a voulu naître parmi nous pour se faire voir. La Parole qui était là, dès la création du monde mais qui na pas été reconnue, s’est rendue visible à nos yeux pour éviter d’être ignoré de nous. Par la voix des anges, Elle s’est faite voir aux bergers, les premiers adorateurs de l’Histoire.

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