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Jean 8

2022-C-Jn 8, 1-11- dimanche 5e semaine du CARÊME- miséricorde et misère

Allez annoncer la bonne nouvelle à toutes les nations, et si nécessaire, prenez la parole ! demandait François d’Assise à sa jeune communauté. Pour lui, l’action parle plus que les paroles. Jésus confirme cela. Il n’accuse pas la femme. Il n’accuse pas les pharisiens. Il ne fait pas la morale. Il ne crie pas haut et fort ce qui est correct ou pas. Jésus ne se prononce pas sur la loi de Moïse. Il refuse leur piège d’engager avec les spécialistes de loi une discussion sur le correct ou pas.

2021-B- Jn 8, 31-42 - mercredi 5e semaine CARÊME- disciples demandés

Si vous êtes fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Traduction : nous pouvons lire la parole de Dieu, l’écouter, sans pour autant être dans la parole ni la faire nôtre dans le concret de nos jours. Nous pouvons être en chemin avec Jésus, se déclarer chrétiens pratiquants ou moniales depuis 20, 30, 50 ans sans pour autant prendre sa route. Poser un geste par habitude ne fait pas automatiquement un chrétien.

2020-A- Jn 8, 31-42 - mercredi 5e semaine Carême- maître de la loi ou de la vie

À chacune des pages des quatre évangiles se dégage un affrontement entre deux façons de vivre en «religieux» : avec un cœur endurci ou avec un cœur compatissant.

Le cœur endurci est un cœur idolâtre qui ne voit pas les autres. Vous avez des yeux et ne voyez pas (cf. Mc 8, 18). Jésus observe chez ses interlocuteurs qu’un cœur endurci conduit à des litiges, à la guerre, à l’égoïsme, à la destruction du frère, à oublier la générosité de Dieu, sa gratuité offerte à tous. Ce cœur est sans cœur, sans compassion.

2019-C-Jn 8, 31-42 -mercredi 5e semaine du carême- la louange au coeur de la passion

Un vieil adage chrétien dit : donnons aux autres le fruit de notre contemplation. Que contemplons-nous dans les lectures entendues ? Qu’est-ce qui nous brûle le cœur à l’écoute du récit des jeunes gens dans la fournaise et celui de Jésus au milieu d’une autre fournaise ? Au moment d’entrer dans la semaine sainte, la liturgie nous présente une double bénédiction, celle d’un roi foudroyé par la confiance de jeunes gens en leur Dieu, celle de Jésus qui louange sa relation filiale avec le Père et qui soulève tant d’incroyance chez des croyants.

2018-B- Jn. 8, 31-42 - mercredi 5e semaine carême- perdu dans l'innommable

Quel violent affrontement entre Jésus et ses opposants. Il y a confusion entre croire en Jésus et croire qu’on a la foi. Il y en a, dit le verset précédent, beaucoup qui crurent en lui (v.30). Plusieurs aussi, ceux qui croyaient avoir la foi, manifestent brutalement, persistent à ne voir en Jésus qu’un dangereux révolutionnaire, un menteur. Tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham (v.57). Ce qu’on reproche à Jésus, c’est moins son «entêtement» à exprimer qu’il dit ce qu’il a vu chez [son] Père (v. 38), mais plutôt son infidélité au respect de la tradition. On lui reproche de demeurer accessible aux impurs.

2017-A-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême- désirer autre chose

l y a quelque chose de très beau et de fascinant dans cette réponse de Jésus précisant (enfin!) son identité. Il y a aussi quelque chose d’effrayant. C’est par la croix qu’il nous montre le mieux qui il est. C’est par ce scandale et cette folie (1 Co 22, 24), c’est par cette scène horrible que beaucoup crurent en lui (v. 30).

2016-C-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême - sommes-nous des chrétiens de patisserie ?

Ma question est simple : comment vivre d'en haut en étant d'en bas ? Comment nous extraire de ce recourbement sur soi, de cette vaine gloire, disent les Pères de l'Église, plutôt que de nous tourner vers Dieu ? Comment nous éloigner de la mondanité dont parle souvent le pape François pour privilégier le style de vie de Jésus ? Le tentateur veut nous persuader de juste goûter aux choses d'en bas. Quand nous commençons à juste goûter, nous finissons par ne plus juste goûter à Dieu

2014-A-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême- Moi, je Suis

Quelle page qui donne de la hauteur à notre quotidien. Qui nous invite à prendre de la hauteur. Comment est-ce possible « d’être d’en haut », de vivre des « choses d’en haut ». La réponse que nous propose saint Jean, est de nous émerveiller devant cette déclaration de Jésus : « je suis d’en haut ». « Quelqu’un qui a perdu la capacité de s’émerveiller, est une personne morte » disait Einstein. Pour lui, c’est l’émerveillement et non le doute qui conduit à la connaissance. Pour nous, l’émerveillement est l’alpha et l’oméga de notre foi. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement.

2013 - C- Jn 8, 1-11-Dimanche 5e semaine carême - Une page qui porte la signature de notre Église.

On amène à Jésus une femme prise en flagrant délit d'adultère. Et si cette femme représentait l'Église, souillée par les scandales, trainées par terre, montrée du doigt ? Si cette femme était vous et moi ? Si cette page était écrite pour moi ? Nous sommes des amants de Jésus. Nous sommes aussi des traites. Cette page de Jean n'a pas vieillie d'un brin. Elle porte la signature de notre quotidien. Celle de notre Église aussi. De notre communauté.

Tout au long de la Bible, nous lisons l'histoire de relations difficiles entre Dieu et son peuple. Les prophètes ne cessent de dénoncer les trahisons d'un peuple à la nuque raide, d'un peuple «adultère».

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