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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2009-B-Lc 2, 22-40 Présentation du Seigneur au temple —

Ce qui est passionnant dans cette scène de Luc, c’est que nous être humain, pouvons reconnaître Dieu, révéler Sa lumière aux nations. Ce qui est étonnant et merveilleux dans cette scène où dit Saint Bernard la Vierge introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, c’est que tout ce que nous pouvons savoir de Dieu, c’est par d’autres humains comme Syméon, Anne, Marie, Joseph que nous le savons. Ce qui est interpellant, c’est que ces quatre témoins sont dans leurs personnes des sacrements libres d’eux-mêmes. Ces quatre personnes et c’est pourquoi elles sont si grandes aux yeux des croyants, se sont complètement désappropriés d’elles-mêmes. Voilà ce qui donne de la grandeur à ce qu’elles sont.

2009- B - Vendredi 2e semaine ORDINAIRE -Mc 3, 13-19 Institution des douze

Je me souviens d’une conversation avec une « sainteté » âgée qui s’était donnée pour mission personnelle de visiter les malades. Elle me racontait qu’un jour quelqu’un de désespéré, perturbé, lui a demandé une parole de l’Évangile qui pourrait l’aider. Elle aurait pu lui dire venez à moi, vous tous qui êtes accablés. Heureux les affligés, ils seront consolés. Elle lui a tout simplement dit ce qu’elle avait priée sans doute : c‘est toi, mon fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ». N’est-ce pas là la plus belle des paroles à dire à quelqu’un qui dans ses blessures, ressemble à Dieu !

2009-B-Mc 2, 18-22-Lundi 2e semaine ordinaire- vieux vêtements

La crise économique bouleverse nos vies. Que ce soit les efforts pour sauver des banques de la faillite, les sommes gigantesques octroyés pour le redressement économique, tout cela semble du raccommodage sur du vieux vêtement. Quelque chose est en train de basculer. Si un autre monde est possible, il ne peut être la copie recyclée de celui qui se lézarde sous nos yeux que nous rappellent toutes ces guignolées pour venir à tant de pauvreté autour de nous.

2009-B- Vendredi 3e semaine ordinaire -Mc 4, 26-34 Le règne de Dieu

Nous venons d’entendre, mieux de contempler dans cette page du semeur tranquille, du grain qui pousse tout seul la manière d’agir de Dieu. Dieu jette le grain et quand arrive la moisson il met la faucille. Entre les deux, le moissonneur sait qu’il n’a rien à faire, car c’est la terre qui produit, fait germer la semence, qui donne du fruit. Et cela arrive il ne sait comment, qu’il dorme ou qu’il se lève. Voilà l’agir de Dieu.

2009-B- Lc 1, 39-47 -Samedi 23e semaine ordinaire-Eph1, 3-6,11-12 saint nom de Marie

Et le nom de la Vierge était Marie. Parlons dit Saint Bernard encore un peu de ce Nom qui est interprété « étoile de la mer » et qui convient si bien à la Vierge Mère. C’estle seul Nom (qui) met en fuite tous les démons. Parlons de ce nom qui nous réhabilite dans notre dignité d’image et ressemblance de Dieu. Nous venons de célébrer la nativité de Marie. Nous célébrons maintenant le nom qui a été la source de tant de merveilles (Saint Bonaventure). Nous célébrons le nom qui au XV11e siècle à Vienne en Autriche, a donné aux chrétiens la victoire sur le sultan des Turcs qui menaçaient de les soumettre à sa tyrannie.

2008-A-Lc 21, 29-33-Vendredi 34e semaine ordinaire- pour nous, un ciel nouveau ?

Cette page n’a rien de surprenant. De tout temps, notre monde connaît des préoccupations et perturbations économiques ou autres. Disons qu’actuellement, elles sont simplement plus vives. Avec raison, nous sommes préoccupés de l’avenir. Nous dépensons beaucoup d’énergie à prévoir, planifier, prospecter, gérer pour nous éviter le moins de risque possible. Nos vies sont envahies de préoccupations, d’inquiétudes économiques, sociales, professionnelles, ecclésiales aussi. Rien, aucun messianisme terrestre n’arrive à nous sécuriser, nous rassurer. Nous semblons avoir perdu la maîtrise sur le déroulement de l’économie.

2008-A-Lc 21, 1-4-Lundi 34e semaine ordinaire - générosité de la veuve

Quand nous y songeons un peu, cette femme a posé un geste renversant, magnifique, un geste émouvant. Elle a donné ce qui lui était essentiel pour vivre. Rien n’est plus libérateur que ce geste de détachement de tout, même de l’essentiel. C’est un geste trésor que seul l’Évangile peut nous faire admirer. Notre société capitaliste, nos mentalités d’être propriétaire de tout, nos insécurités et nos peurs de manquer de « superflu », nous tiennent loin d’un tel geste pourtant si libérateur. Qui nous libère de nos attachements?

2008- A-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire -« Que veux-tu ? »

Il y a la cécité de la vue. Il y a la cécité de la vie. Nous reconnaissons facilement l’aveugle sur nos chemins, à leur canne blanche. Nous avons plus de difficulté à reconnaître nos « aveuglements ». Que nous sommes des « aveuglés » quand nous refusons de reconnaître que nous vivons, pour citer le poète, comme des « endieusés » tout obnubilés par la « révérence » pour nos personnes! Des « endieusés » qui craignent d’avoir toujours « moins de moi en tout » (Mère Térésa). Des « endieusés » qui appréhendent une perte de leur pouvoir de manipulation de l’autre. L’évangile vient de nous dire qu’il faut soigner nos yeux. Nos yeux du cœur.

2008-A - Lc 5, 33-39 Vendredi 22e semaine ordinaire -l’époux est avec eux

Qu’avons-nous compris de cette page où Luc rapporte que les disciples de Jésus n’agissent pas comme ceux de Jean ? Qu’ils mangent, boivent, qu’ils font la fête. Important de bien comprendre parce que si nous voulons vraiment être des « intendants des mystères de Dieu » (1 Cor4, 4), si nous désirons nous mériter la confiance du Maître, il nous est demandé de délaisser nos vieilles habitudes – le texte dit « nos vieux vêtements »- pour nous donner des comportements de grande mobilité et souplesse qui dégagent un parfum d’un Évangile toujours nouveau, toujours rafraîchissants.

2008- A-Lc 14, 12-14 Lundi 31e semaine ordinaire - Qui inviter à diner ?

Nous pouvons prononcer les paroles les plus sublimes sur l’accueil, mais si ces paroles ne sont que des belles paroles, si elles ne sont pas confirmées par des « œuvres », nous en défigurons la beauté. Nous pouvons désirer pour tous une table modestement nourrissante mais si c’est à la condition que cela ne nous brime en rien, ne nous prive en rien, nous défigurons la beauté. Ce ne sont pas les mots que nous prononçons, même les plus beaux et accompagnés de surcroît d’une musique envoûteuse, qui donnent de la hauteur à nos vies. Ce sont nos vies qui confirment la beauté de nos gestes. Elles disent ce que nous contemplons.

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