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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2007- C- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - les béatitudes de l'absence

Dans l’évangile de Luc, il y a des catégories de béatitudes, toutes adressées aux chrétiens que nous sommes.

Il y a la béatitude du commencement, celle qui concerne la foi de Marie, la première croyante : « heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Lc1, 45)». C’est la béatitude « originelle », béatitude permet à Dieu de prendre chair dans notre temps et espace.

2007-C : Mercredi 18e semaine ordinaire -Mtt 15, 21-28 évangile à l'envers

Aie pitié de moi, Fils de David ». C’est un cri de détresse. Un cri d’appel à l’aide, un cri gémissement qui jaillit d’une souffrance « sans fond » dirait le mystique Tauler. « Ma fille ne se possède plus ». De toute évidence, ce cri dérangeait Jésus qui « s’était retiré vers la région de Tyr et Sidon » territoire païen, pour avoir la paix, dirions-nous aujourd’hui. La réponse étonnante, choquante que Jésus a donnée, après avoir refusé de l’entendre, confirme cela. « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

2007- C- Lc 12, 13-21-Dimanche 18e semaine ordinaire -« tu es fou ».

Nous venons d’entendre l’histoire d’un homme qui a bien organisé sa vie. Ce sera une vie confortable, ne manquant de rien, voire recherchant le superflu au cas où. Et voilà que la réalité le rattrape dans la recherche d’un confort toujours plus grand. «Tu es fou. Cette nuit on te redemandera ta vie ».

«Tu es fou ». Comment comprendre ces mots ? Certains peuvent les recevoir comme un jugement moral très sévère. D’autres comme une condamnation par Dieu de l’insécurité ou méchanceté de cet homme qui refuse de partager ses biens. De telles attitudes ne ressemblent pas à l’agir de Dieu

2007-C -Mc 12, 35-37 Vendredi 9e semaine ordinaire - Agir avec beauté

Un tout petit texte entre deux Paroles admirables de Jésus à relever et révéler ce qui est beau : « tu as fait, dit Jésus au scribe qui venait de lui demander quel est le plus grand commandent, « une remarque judicieuse : tu n’es pas loin du royaume de Dieu »; devant de le geste obole de cette veuve a verser un don en entrant dans le Temple, il s’exclama d’admiration « cette veuve a mis plus que tous ceux dans le Trésor que tous les autres ». Toute sa vie, Jésus n’a fait qu’observer ce qui est beau. Ce fut son moyen d’évangélisation.

2007 - C- Lc 10, 1-12-Dimanche 14e dimanche ordinaire - Deux par deux

« Il ne s’agit pas d’avoir la réputation d’être chrétien, il faut l’être. Si je le suis, je pourrai en avoir la réputation et d’être un vrai disciple » Ces mots sont d’Ignace d’Antioche (lecture 10e sem. Lundi) en route vers son martyr. Pour nous donner non pas la réputation d’être chrétien mais de l’être, il faut que toute notre vie, par toute notre vie, nous soyons des évangélisateurs. Dans l’avion l’amenant au Brésil récemment Benoît XV1 répondait à une question d’un journaliste sur les défis de la mission : « nous devons devenir davantage missionnaire et plus dynamique pour offrir des réponses à la soif de Dieu ».

2007 - C- Lc 10, 1-9 -Timothée et Tite -

Deux par deux parce que Dieu est communauté; parce que« malheur à celui qui est seul. S’il vient à tomber, il n’y aura personne pour le relever (Qu4, 7). » Deux par deux pour être plus que ce nous sommes. Pour être Évangile. « Pour nous souvenir que nous sommes frères (Voltaire).» Deux par deux non pas pour ajouter de la qualité à notre être mais pour vivre entre nous de la confiance que Dieu nous fait en nous envoyant sur la route,

2007 - C- Lc 11, 1-13- Dimanche 17e semaine ordinaire - prier

Ce que Jésus nous a appris, nous a légué, c’est plus que des mots, c’est une manière de vivre. Prier ne consiste pas à prononcer des mots mais de conformer nos vies à celle du Christ. Dans une homélie du 5e siècle, un Père de l’Église disait que « lorsque je parle de la prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu. Un tel élan, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est une richesse inaliénable ». « Écartons, dit saint Augustin, les nombreuses paroles, mais prions beaucoup dans le silence du cœur ». « Il ne faut pas beaucoup parler, mais le regarder » (Thérèse d’Avila)

2007 - C -Lc 10, 38-42- Dimanche 16e semaine ordinaire - donner l’hospitalité à Dieu

Ce matin deux icônes connues : Marie et Marthe. Deux sœurs qui à leur manière, selon leur différente personnalité, offrent l’hospitalité à Jésus qui s’invite chez elle à l’improviste. L’une se fait attentive à sa personne, l’Écoute avec émerveillement; l’autre s’empresse d’offrir à Jésus une table bien préparée. Ces deux icônes confirment que l’accueil est fait d’empressement à écouter et à servir. Ces deux icônes ramassent la vie de tout disciple. Une vie mixte dirait Thomas d’Aquin, une vie faite d’extase horizontale vers autrui et d’extase verticale vers Dieu, dirait saint François de Sale.

2007 - C- Lc 6, 27-38- Dimanche 7e semaine ordinaire - le Ciel sur la terre

Pour nous préparer au carême, un texte qui devrait nous faire du bien parce qu’il fait la promotion de ce que vous et moi, nous recherchons : vivre ensemble en harmonie. Un texte qui ouvre sur un comportement de sainteté. Pourtant cette page si désirée, est l’une des plus difficiles de l’Évangile. Difficile de vivre le Ciel sur la Terre. Et pourtant c’est de cela dont il s’agit. Mais comment est-ce possible ? Comment est-ce possible de nous faire du bien entre nous. De souhaiter du bien aux autres.

2007 -C- Vendredi 6e semaine ordinaire - Mc 8, 34 9,1 ne pas craindre d’être des imparfaits

En écoutant cette page de Marc, monte en moi ces mots de l’abbé Pierre : « Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien ». Il n’est pas nécessaire d’être déjà parfait pour répondre à l‘appel de Dieu et de nous mettre en chemin. Il n’est même pas nécessaire d’avoir l’assurance de Pierre qui, hier dans l’Évangile, reconnaissait Jésus comme le Messie de Dieu. Pas nécessaire, parce que c’est justement cette prise de conscience de notre état de manque qui nous poussera, comme le fils prodigue, à nous remettre en route.

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