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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2013-C- Lc 10, 38-42 Mardi 27e semaine ordinaire : Marthe et Marie ou la grâce de s'arrêter

Ouf, que cela fait du bien de réaliser que dans la vie de Jésus, il lui est arrivé des moments où il ne se sentait pas piégé ! Une rencontre où Jésus a «décroché» de son quotidien fait d'opposition, de confrontation, de collusion pour le faire disparaître des écrans radars. Ça lui faisait du bien à vivre, reposante aussi. Quel bonheur pour Jésus, lui qui n'avait pas d'endroit où reposer la tête (Mt 8, 19-22), de s'arrêter, en route vers cette Jérusalem de la mort, dans une maison amie! Quelle joie de goûter la chaleur d'un foyer, de pouvoir parler en toute liberté, le cœur sur la main.

2013 -C : Mc 10 : 17-27 Lundi 8e semaine ordinaire - un «riche» dépossédé pour LUI

Nous avons moins d'ardeur à nous assurer des biens spirituels que les gens du monde n'en ont à s'assurer les biens de la terre. C'est ainsi que le grand priant saint Bernard s'interroge à la lecture de ce passage connu sous le nom du jeune homme riche.

Une extraordinaire nouvelle s'y dégage pour chaque croyant: celle d'un appel à surmonter nos désirs de ne pas en permanence nous occuper que de nous-mêmes. À celui qu'il trouvait beau pour sa manière de vivre la loi, Jésus l'invite à se donner une plus grande beauté, celle de faire de la place à l'autre dans sa vie, de comprendre dans les mots de soeur Emmanuelle que le luxe est un ver qui ronge le coeur de tout humain. Elle ajoute j'ai compris que le fait de renoncer aux choses inutiles (futiles) rend tout bonnement heureux.

2013 - C: Mc 9, 14-29 Lundi 7e semaine ordinaire - -fils possédé, la foi du père

Les gens pensent souvent que la foi sert à bien mourir. C'est tout le contraire qui transparait dans ce passage de Marc. La foi sert à vivre, à bien vivre. Si quelqu'un est dans le Christ, il est une création nouvelle (2 Co 5,17). Il vit bien.

Vivre en créature nouvelle, en création nouvelle exige une double conclusion que confirme cette scène de Marc. Il y a dans ce récit de Marc plus qu'une guérison physique d'un enfant que nous ne connaissons pas. Il y a plus qu'une sortie d'un père éploré allant vers Jésus et surtout d'un père sortant de lui-même, de son autosuffisance pour s'en remettre à quelqu'un d'autre.

2013 - C: -Lc 7, 11-17 Mardi 24e semaine ordinaire : mort d'un fils unique, la visite de Dieu

Cette page décrit bien notre historie quotidienne à chacun de nous, histoire faite de douleur, d'angoisse, de tristesses, avec ces catastrophes, guerres et toutes ses calamités. Latendresse de Dieu dont parle le pape François, se laisse voir ici. En la voyant, et que c'est beau à observer, Jésus fut saisi de pitié, touché au-dedans par la détresse de cette femme.

2013 - C : Lc 5, 1-11 Dimanche 5e semaine ordinaire - Avançons au large... pour y semer une Parole nouvelle.

Qu'est-ce qui nous émerveille le plus dans ces textes, ce matin ? L'émerveillement est à la base de notre foi, de notre vie de prière. Il y a l'émerveillement de la réponse du prophète Isaïe qui à la question que se posait Dieu qui enverrai-je ? Qui sera mon messager ? Répond sans hésiter Moi, je serai ton messager: envoie-moi. Pourtant il se sentait démuni, (le texte dit perdu) au milieu d'un peuple aux lèvres impures. Il y a l'émerveillement de voir qu'une foule se pressait autour de Jésus pour l'écouter comme on le fait ici pour assister à un match inaugural du Canadien.

2013 -C: Lc 6, 12-19 Mardi 23e semaine ordinaire - appelés à nous tenir en périphérie.

Quand cesserons-nous de nous faire une image de Dieu ? Dans notre connaissance de Jésus, nous sommes des maîtres en ignorance. Jésus est insaisissable. À preuve, le choix de ses apôtres est déroutant tant il apparait incompatible avec le gros bon sens. Toute initiative nouvelle nécessite de solides fondations. Or le choix de Jésus repose sur des personnes peu crédibles. Peu fiables. Qui donc est Dieu pour agir ainsi ?

2013 - C: Lc 4, 31-37 Mardi 22e semaine ordinaire - reconnaître Jésus qui se fait discret

Il y a en nous une certaine aptitude à voir Dieu. À Le reconnaître. Celui qui nous a crées à déposer en nous un germe, un immense germe capable de Le reconnaître dans le cosmos, en nous. Cela est vrai aussi pour ce démon, cet habitant non désiré de notre monde pour citer Guillaume de saint Thierry dont parle Luc et qui reconnaissait Jésus comme le saint, le saint de Dieu.

2013 - C: Mc 2, 18-22 Lundi 2e semaine ordinaire --comment faire bouger l'Église ?

Joseph Moingt, le théologien, vient à nouveau de nous surprendre malgré son âge avancé. Dans son dernier livre Faire bouger l'Église (DDB, nov.2012), l'auteur de Croire quand même, redit qu'il faut éviter de recentrer l'Église sur la religion. L'évangile, écrit-il, n'est pas un code de pratique religieuse mais un lieu où abondent les appels à la justice, à la charité. Voilà bien un commentaire qui pourrait servir à mieux comprendre la remarque de Jésus sur le neuf et le vieux et sur l'explication du fait que les disciples ne jeûnent pas. La mode tendance est spontanément de nous méfier de tout ce qui ne se fait pas comme avant. D'éviter la surprise de l'imprévu et de l'inédit d'un esprit nouveau.

2013 -C: Lc 12, 49-53 Dimanche 20e semaine ordinaire -: allez porter un feu de tendresse

Sommes-nous des chrétiens capables de réchauffer les cœurs ? C'est la question que posait François aux évêques à Rio récemment. Jésus vient de nous dire qu'il est venu allumer le feu, qu'il est venu pour embraser les cœurs de miséricorde, de compassion, de justice, de pardon. Il ajoute comme je voudrais qu'il soit allumé. Le temps pascal se termine par ces mots : Viens, Esprit saint, pénètre le cœur de tes fidèles, qu'ils soient embrasés du feu de ton amour. A Rio, François disait au jeune faites du bruit, faîtes du tapage.

2013 -C: Lc 12 13-21 Dimanche 18e semaine ordinaire -: altruisme plutôt qu’avidité

Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ! Voilà une phrase qui n'a rien perdu de son actualité ! Dans l'ordre de l'avoir - et la commission Charbonneau nous le confirme - notre désir est sans limite. Ce n'est pas nouveau. C'est le péché mignon, la maladie mortelle de toutes les époques. L'argent est devenu fou. L'avidité des actionnaires est sans limite. En nous, il y a cette maladie mortelle de la possession, du toujours plus. Pourtant l'abondance rend malheureux, que vais-je faire ? Nous sommes plus possédés par le désir d'avoir toujours plus que ce que nous [en] possédons (Imitation de J-C, livre III, chap. 31).

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