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Luc 18

2010-C-Lc 18, 9-14 -Dimanche 30e semaine odinaire - ne soyons pas des «pharisiens-publicains»

Vous avez sans doute observé que les deux hommes croyants de la parabole priaient dans le même temple, mais ne priaient pas devant le même Dieu. L'un, arrogant, voulait recevoir l'admiration de Dieu, son «amen» à sa manière de vivre. Il étalait devant Dieu sa suffisance, son contentement de lui-même - je ne suis ni voleur, ni adultère-, son mépris de ceux qui ne vivaient pas comme lui. Il est sorti du temple comme il y était entré: rempli de lui-même. Sa prière n'a rien changé à sa vie simplement parce que, et je cite Benoît XVI, son moi n'était pas intégré à un Moi plus grand. Dieu était plus petit que lui.

2009-B-Lc 18, 35-43 Lundi 33e semaine ordinaire- que veux-tu que je fasse ?

Pierre ouvre sa 1ière lettre en affirmant : Quand nous manquons de connaissance, de ténacité, d’amitié fraternelle, nous sommes des aveugles qui tâtonnent (2 Pi1, 9). Il ajoute nous savons cela mais il est bon de nous le rappeler. Il est bon de nous rappeler que nous marchons à tâtons quand notre foi vacille. Bartimée il y a peu de temps et aujourd’hui ce mendiant de long de la route, nous confirment que c’est lorsque nous voyons Jésus, lorsque nous voyons le figuier fleurir dans nos hivers, que nous nous portons mieux.

2009-B- Lc 18, 1,5-10 -Vendredi 26e semaine ordinaire-devenir comme des enfants

Si nous n’entendons pas le message de l’Évangile de ce soir, c’est que nous sommes vraiment sourds. Depuis trois semaines, la liturgie nous a présenté trois versions différentes de cet évangile. Celle de Luc, de Marc, de Matthieu hier en la fête de la petite Thérèse. La question demeure toujours ouverte : qui est le plus grand? Nos oreilles n’ont jamais fini d’entendre dit l’Ecclésiaste (1, 8). Notre vie chrétienne est une réussite quand nous pratiquons ce que nous entendons.

2008- A-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire -« Que veux-tu ? »

Il y a la cécité de la vue. Il y a la cécité de la vie. Nous reconnaissons facilement l’aveugle sur nos chemins, à leur canne blanche. Nous avons plus de difficulté à reconnaître nos « aveuglements ». Que nous sommes des « aveuglés » quand nous refusons de reconnaître que nous vivons, pour citer le poète, comme des « endieusés » tout obnubilés par la « révérence » pour nos personnes! Des « endieusés » qui craignent d’avoir toujours « moins de moi en tout » (Mère Térésa). Des « endieusés » qui appréhendent une perte de leur pouvoir de manipulation de l’autre. L’évangile vient de nous dire qu’il faut soigner nos yeux. Nos yeux du cœur.

1998-C-Lc 18, 9-14-Dimanche 30e semaine ordinaire - pharisien-publicain

L ' un, vertueux, fidèle aux lois, capable de bonne oeuvre, artisan de son salut, va au temple visiter Dieu pour se faire regarder. Sa prière est remarquable par sa qualité. Je te rends grâce. C ' est la prière de Jésus : Père, je te rends grâce. La différence : non pour Tes merveilles mais pour ma merveilleuse personne parce que je ne suis pas comme les autres. Cet homme a une mentalité de donnant-donnant En retour de ses bonnes oeuvres, Dieu s ' engage à le récompenser. Il fait de Dieu un débiteur.

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