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Luc 12

2010-c- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - Dieu a confiance en nous

Dimanche dernier, une question pleine de sens nous était posée : dans quoi investissons-nous nos vies? Dans les réalités d’en bas ou dans celles d’en haut? Ce matin, Jésus appelle à une attitude plus fondamentale. Il nous entraîne à enraciner profondément nos vies sur un trésor impérissable. Il ouvre nos vies sur une sécurité que ni la rouille ni les mites du temps ne pourront attaquer. Jésus nous lance un appel qui exige beaucoup de maturité : lui faire confiance en mettant notre foi en lui. Qui pourrait dire à quelqu’un «je t’aime» et ajouter immédiatement « mais je ne te fais pas confiance».

2010-C- Lc 12, 13-21- Dimanche 18e semaine ordinaire - être riche en vue de Dieu

Avouons-le, Jésus vient de nous offrir une belle photographie de nous-mêmes. Cette parabole nous ressemble étrangement en même temps qu’elle nous agace. Tous, nous sommes passionnés par les biens de la terre, les réalités d’en bas dont parle Paul, et par les joies que nous en tirons. Nous cherchons à accumuler des choses que nous laissons aussitôt de coté, pour en désirer d’autres. Pour agir comme cela, il n’est pas nécessaire d’être riche. Notre existence est marquée par ce continuel désir de posséder, d’accumuler, de dominer, d’avoir toujours plus.

2009- B- Lc 12, 13-21- Lundi 29e semaine ordinaire - Vivre en état d’insécurité

Est-ce que cela nous rendrait tristes d’avoir de grands biens? Serions-nous attristés de nous départir du peu que nous avons? En cette période de crise économique, ne sommes-nous pas poussés subtilement à emmagasiner, enclins à sécuriser notre avenir? Cette page d’une grande actualité nous place devant des choix — ces choix nous concernent ici dans cette communauté apostolique — : devons-nous amasser pour sécuriser notre avenir ou mettre en commun pour être riche en vue de Dieu, pour nous assurer un avenir paradisiaque?

2009-B- Lc 12, 15-21- Lundi 28e semaine ordinaire - savoir remercier

Quel monde. On amasse or et argent alors que d’autres n’ont rien. Cette folie de l’homme riche ressemble étrangement aux criminels à cravate de notre société. Que d’exploitations de l’homme par l’homme! Nous vivons dans une société passionnée pour les biens de la terre. Nous cherchons à tirer avantage de tout, à accumuler des choses dont nous n’avons aucunement besoin. Humains, nous voulons toujours davantage. Que de soucis nous avons pour ce que nous n’avons pas !

2008-A- Lc 12,54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - Éph 4,1-6 : le jugement est proche;

Quand nous regardons les perturbations des marchés boursiers de la planète, il n’y a aucune difficulté à percevoir que les temps sont incertains. L’amoncellement de ces nuages est tel qu’aucun expert sérieux ne va risquer d’en prédire les impacts social, économique et international. Il pousse les gouvernements de la planète à unifier leurs stratégies et interventions dans l’espoir d’atténuer l’impact de cette débandade unique dans l’histoire. «Lorsque vous voyez un nuage se lever vous dites bientôt que la pluie vient et cela arrivera»

2008- A- Lc 12, 13-21- Lundi 29e semaine ordinaire - Vivre sans être des propriétaires avares

« Tu es fou ». Cette folie dont vient de nous décrire Luc, ressemble étrangement à notre manière de vivre. Ne sommes-nous pas, nous aussi, des passionnés par les biens de toutes sortes ? Ne sommes-nous pas désireux d’une vie toujours plus confortable, plus riche, plus indépendante? Ne sommes-nous pas toujours en train d’accumuler des choses ? « Comment pouvez-vous être assez fou » avait demandé Paul aux Galates (3, 3) qui s’étaient éloignés de l’Esprit de Dieu, pour « ne compter que sur la chair » (3,4), que sur les biens périssables ?

2007-c- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - quand vous voyez un nuage

« Le moine –c’est vrai aussi de tout chrétien – doit être comme les chérubins : tout œil », lisons-nous dans l’un de ces Apophtegmes des Pères du Désert. Le poète Blaise Pascal écrivait dans ses Pensées, « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, ne pas savoir voir ». Nous sommes faits pour voir. Mais que voyons-nous ?

Pour paraphraser Paul tantôt (1ière lect), nous avons envie de voir (faire) le bien mais nous ne voyons que les « nuages » qui obscurcissent nos regards. Luc vient de préciser avec beaucoup de réalisme, que nous sommes experts à comprendre le « visage de la terre et du ciel ». « Quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera beau ».

2007-C- Lc 12, 22-31-Vendredi 28e semaine ordinaire- ne pas se faire du souci- Pierre d’Alcantara

Pour nous redire ce matin la beauté d’une vie d’un vrai disciple de François, l’Église n’a pas choisi des textes « durs » : quitter son père, sa mère; renoncer à tout, porter la croix, mais plutôt un passage plein de douceur, dont la beauté émerveille : ne pas se faire de souci. Sauf erreur de ma part, ce texte de Luc n’est cité nulle part ailleurs dans la liturgie. Il semble avoir été réservé pour souligner la vie d’un « d’un parfait imitateur de Jésus » (Thérèse d’Avila) que fut Pierre d’Alcantara.

2007- C- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - les béatitudes de l'absence

Dans l’évangile de Luc, il y a des catégories de béatitudes, toutes adressées aux chrétiens que nous sommes.

Il y a la béatitude du commencement, celle qui concerne la foi de Marie, la première croyante : « heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Lc1, 45)». C’est la béatitude « originelle », béatitude permet à Dieu de prendre chair dans notre temps et espace.

2007- C- Lc 12, 13-21-Dimanche 18e semaine ordinaire -« tu es fou ».

Nous venons d’entendre l’histoire d’un homme qui a bien organisé sa vie. Ce sera une vie confortable, ne manquant de rien, voire recherchant le superflu au cas où. Et voilà que la réalité le rattrape dans la recherche d’un confort toujours plus grand. «Tu es fou. Cette nuit on te redemandera ta vie ».

«Tu es fou ». Comment comprendre ces mots ? Certains peuvent les recevoir comme un jugement moral très sévère. D’autres comme une condamnation par Dieu de l’insécurité ou méchanceté de cet homme qui refuse de partager ses biens. De telles attitudes ne ressemblent pas à l’agir de Dieu

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