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Pâques

2016-C-Jn 15, 9-17 -samedi 7e semaine pascale- être coloc avec Jésus

En ouvrant son évangile, Jean et André posent une question à Jésus : Maître, où demeures-tu? (Jn 1, 38). Jean voulait savoir concrètement comment faire pour être proche de lui, pour rester avec lui, habiter, demeurer avec Lui. Sa demande était très terre à terre. Jean aimait regarder Jésus. Il désirait demeurer avec Jésus.

2016-C-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale - Dieu exagère

Je veux faire miséricorde au monde [...], être la providence de ma créature raisonnable [...]. Je continue à prendre soin d'eux… [Je] considère que dans ma grande providence, je ne pouvais faire plus que de donner le Verbe, mon Fils. Ces mots sont issus du dialogue de Jésus avec Catherine de Sienne. Ils disent bien que ce pain de vie est mémoire d'un geste Providence de Dieu. Je suis le pain de vie, ce sont des mots qui inondent nos vies de miséricorde. Ils contiennent et concentrent tout l'Évangile.

2016-C-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine pascale- prise de conscience qui peut changer une vie

Il n'y a rien de plus douloureux et mystérieux que le phénomène de la prise de conscience. Comment parvenir à voir ce que je ne vois pas, à percevoir ce qui, en moi, reste inconscient et qui me coupe de moi-même ? Comment se fait-il que je ne voie rien alors que c'est sous mes yeux ? Nous n'en finissons jamais de découvrir du nouveau sur nous, sur nos réactions.

2016-C- Jn 6, 60-69 - jubilé d'or - choisi pour servir en sa présence

Je suis prêt à signer ces mots de saint Augustin : que se taise la louange de celui qui n'a pas d'abord contemplé les manifestations de la miséricorde de Dieu. À la messe chrismale, jeudi saint dernier, le pape François disait que Dieu exagère en miséricorde quand il nous choisit pour servir en sa présence (prière eucharistique, #2).

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

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