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Pâques

2016-C-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine pascale- prise de conscience qui peut changer une vie

Il n'y a rien de plus douloureux et mystérieux que le phénomène de la prise de conscience. Comment parvenir à voir ce que je ne vois pas, à percevoir ce qui, en moi, reste inconscient et qui me coupe de moi-même ? Comment se fait-il que je ne voie rien alors que c'est sous mes yeux ? Nous n'en finissons jamais de découvrir du nouveau sur nous, sur nos réactions.

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

2015-B-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale- Pain pascal

Je suis la Résurrection et la vie (Jn 11, 25). Je suis le Pain de vie (Jn 6, 34). Ces sont des paroles qui expriment notre immortalité en Dieu. Nous sommes faits pour une vie éternelle. Ce sont des paroles-invitation à changer de perspective. À ne plus s'attacher à des bagatelles, à ces riens qui nous occupent sans pour autant nous combler, mais qui pourtant nous remplissent l'esprit du matin au soir.

2015-B-Mc 16, 15-20-samedi 3e semaine pascale- Marc, le reporter de Jésus

Avant de rédiger son évangile vers les années 65, Marc, écrivait saint Iréné au Ier siècle, en avait une connaissance parfaite. L'Esprit de Dieu l'avait revêtu de la force d'en-haut (Lc 24, 49) pour que son évangile devienne pilier et soutien de notre foi (1 Tm 3, 15). Ce qu'il écrit est plus qu'un document historique, le premier, sur les faits et gestes de Jésus. Son évangile est sa profession de foi, son chemin de perfection qu'il nous a légué.

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