Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 13

2018-B-Lc 13,1-9- samedi 29e semaine ordinaire- Jésus n'a pas dit

Nous nous souvenons des attentats de Paris de janvier 2015, de ceux du 11 septembre 2011 et de tant d’autres qui hantent encore nos mémoires. Cette scène de l’évangile ressemble à celles dont nos mémoires sont remplies. Le tragique ne doit pas détourner notre regard pour ne plus voir le souffle de vie qui n’est pas tuable et que nous prêchons.

2016-C-Lc 13, 1-9 - samedi 29e semaine ordinaire- la beauté de la maison commune

En visite en Géorgie récemment, le pape déclarait que nous nous habituons au pessimisme, aux choses qui ne vont pas, aux réalités qui ne changeront jamais. Et nous finissons par nous renfermer dans la tristesse, dans les souterrains de l’angoisse, seuls à l’intérieur de nous-mêmes.

2016-C-Lc 13, 18-21 -mardi 30e semaine ordinaire- de petit à grand

Le message de la graine de moutarde est peu compliqué. C’est dans les petites choses de chaque jour, dans les petits gestes anodins, que prennent naissance de grandes choses. À maturité, le petit grain de moutarde s’élève à trois ou quatre mètres. Il est devenu un arbre. Le chemin des petits gestes ouvre sur de grandes réalisations. Jésus, le premier, a promu les petites choses au rang de la sagesse. Ce qu’il y a de fou dans le monde, dit Paul, c’est ce que Dieu a choisi pour confondre les grands (1 Co 1, 27).

2015-B- Lc 13, 1-9- samedi 29e semaine ordinaire-le monde est plus qu'un problème

Pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation (Rm 8,1). Pensez-vous que les Galiléens étaient plus pécheurs que vous ? J’ajoute cette déclaration du pape François dans l’avion le ramenant à Rome : qui suis-je pour juger ?

Aujourd’hui nous semblons ne voir que les tours qui tombent, que l’escalade de la violence qui touche des civils innocents, que ces migrants qui meurent en mer, que ces catastrophes naturelles, que la violence qu’il y a dans le cœur humain (cf. Loué sois-tu, #1).

2015-B-Lc 13, 18-21 - mardi 30e semaine ordinaire- des gestes insignifiants comme projet de Dieu sur nous

À quoi bon allumer une bougie dans l’obscurité qui nous entoure, se demandait le pape François durant la soirée de prières précédant l’ouverture du Synode ? L’évangile soulève une question semblable. À quoi bon une toute petite graine de moutarde comme chemin pour faire croître l’arrivée de Jésus dans les cœurs ?

2014-A-Lc 13, 1-9 : samedi 29e semaine ordinaire- que m'importe oula tour qui tombe.

Nous vivons dans un environnement du que m'importe. Que m'importe ce qui arrive à l'autre pourvu que mes intérêts priment et m'avantagent. Que m'importe. Ce que Dieu a créé de plus beau, l'être humain, est devenu la victime du que m'importe, de cette culture autoréférentielle où l'autre n'existe que pour satisfaire ses besoins de pouvoir.

2013-C- Lc 13, 18-21 Mardi 30e semaine ordinaire- la minorité comme force

Le journaliste Eugenio Scalfari, dans son entretien avec François, lui fait observer que [vous] les chrétiens, vous êtes désormais en minorité. Et François lui répond : Nous l’avons toujours été, mais la question d’aujourd’hui n’est pas celle-là. Personnellement, je pense qu’être une minorité est en fait une force. Nous devons être un levain de vie et d’amour et le levain est une quantité infiniment plus petite que la masse des fruits, des fleurs et des arbres qui naissent de ce levain.

2012 -B- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 : Jésus, un casseur de tout !

Jésus casse vraiment tout ! Il semble s'ingénier à briser systématiquement les idéaux que nous nous fabriquons sur ce qu'est la vie de foi. Il conteste la manière de vivre du docteur de la loi qui a passé outre devant ce tombé aux mains des brigands (Lc 10, 25-37). Il reproche aux tenants du culte de peaufiner l'extérieur, de rechercher les places d'honneur (Mc 7, 1-8, 14, 15).

2011-A-Lc 13, 22-30- Mercredi 30e semaine ordinaire -porte étroite ou regard trop étroit

Une minuscule perle d'or nous est offerte ce matin, une perle qui à force de la perdre de vue, de l'enfouir et de la retrouver, de l'enfouir à nouveau puis la retrouver encore, risque de s'affadir, de ne plus nous émerveiller ni nous stimuler. Cette perle-parole ou cette parole-perle consiste à reconnaître que nous sommes d'une telle dignité - reconnais, ô chrétien, ta dignité, disait le grand pape saint Léon - que nous avons accès à la résidence de Dieu.

2010 -C- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 ; Ep 4, 32 : être brasse-camarade, cherchez à imiter Dieu

Il y a des actions qui parlent autant que la parole parle. En agissant comme il vient de le faire, Jésus, si nous portons vraiment attention à son geste, nous dit quelque chose de lui-même et sur nous-mêmes aussi. Quelque chose qui risque de nous déranger, de nous remuer jusqu’aux os. Il nous brasse la cage, dirions-nous aujourd’hui. Jésus, parce que contemplatif non seulement de son Père mais de notre nature profonde, voit les choses à l’envers ou plutôt il voit à l’endroit ce que nous voyons à l’envers. Jésus voit dans le comportement du chef de la synagogue un monde à l’envers qui doit être remis à l’endroit.

Pages

S'abonner à Luc 13