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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2008-A : Mardi 3e semaine Pâques -Jn 6, 30-35- nous « décoller» de nous-mêmes

«Donne-moi de ce pain » « donne-moi de ton eau pour que je n’aie plus jamais soif » « celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif ». Il y a de quoi là-dedans à nous « boucher les oreilles, à pousser de grands cris » (1e lect) d’incrédulité tant ces paroles dépassent notre expérience humaine. Quand comprendrons-nous que nous venons d’entendre des paroles merveilleuses?

2008-A-Jn 20, 19-31- Dimanche 2e semaine Pâques - nous laisser ressusciter

Nous laisser célébrer par Dieu. Cela peut nous étonner, nous combler de joie aussi. Mais ce temps pascal va plus loin que cela. Il nous appelle à nous laisser ressusciter. Nous laisser ressusciter est l’œuvre de l’Esprit de Dieu en nous. Jésus se manifeste pour nous ressusciter. Pour nous empêcher d’être des morts vivants. Pour que nous soyons « plénitude de vie ».

2008-A-Lc 24, 35-48-Jeudi octave Pâques - le ressuscité apparaît dans l'eucharistie

Hier quand Jésus était en Galilée, il n’était pas à Jérusalem. Quand il en prière, à l’écart, il n’était pas avec la foule. Quand il était dans le temple, on ne le voyait pas dans la ville. Durant sa vie terrestre, Jésus n’était que dans un lieu à la fois. Jésus était vu avec les yeux du corps, touché par des mains intéressées. Il entrait en conversation avec toutes les personnes sur son chemin.

2008-B- Jn 20, 11-18-Mardi octave Pâques - Ressuscité ?

Écoutons cette page avec l’innocence d’une première écoute. Il ne s’agit pas d’une page comme les autres. N’écoutons pas ce récit comme celui de la résurrection d’un autre : Jésus. Ne lisons pas cette page comme un événement extérieur, lointain, dont personne ne fut témoin et qui se serait produit au soleil levant. Ce récit, c’est celui de « mon serviteur qui réussira » disait la 1re lecture du Vendredi saint.

2008-A-Mtt 9, 14-15- Vendredi des Cendres- les invités aux noces

Un autre carême commence. Mais pourquoi ? Et je réponds par ces mots de Thérèse d’Avila « Nous ne sommes pas des anges. Ce n’est point notre nature. Ce qui nous est naturel, c’est de nous relâcher dans certaines choses qui paraissent peu graves, de persévérer dans le relâchement … ce n’est pas péché mais c’est ne plus maintenir sa lampe allumée » ( pensée sur l’amour).

2008-A-Vendredi 3e semaine ordinaire- Mc 4, 26-34- La puissance de ce qui est invisible

L’une des règles fondamentales du Royaume et que nous suggère Marc en nous racontant cette parabole de Jésus, est son insistance non sur ce qui est visible, l’extérieur, mais ce qui est invisible, intérieur. Le critère de l’arrivée de Jésus, de l’implantation de son Royaume, n’est pas celui de l’éclat extérieur mais bien d’avoir beaucoup d’intériorité. Une telle règle est en opposition avec nos lois humaines d’efficacité et de croissance. Aujourd’hui, nous accordons beaucoup d’importance sinon la priorité à ce qui se voit, ce qui est « mondialisation ». Cela dit le rendement, la croissance, l’importance

2008 -A : Mtt 5, 20-26 Vendredi 1e semaine Carême- pardonner et aimer nos ennemis

« Pour que ce carême soit profitable, ouvre nos esprits à l’intelligence de ta loi » disais l’oraison d’ouverture lundi dernier. Ouvrir nos esprits à cette loi qui nous fait chercher Jésus dans celui qui est tout prêt de nous : « J’avais faim, j’étais nu » (lundi). Ouvrir nos esprits à cette loi « de ne pas rabâcher nos prières comme les païens », mais de vivre celle que Jésus nous a enseignée : de sanctifier son nom, de faire advenir son règne, de pardonner (mardi).

2008 - A- Mtt 3, 13-17 Baptême de Jésus

Benoît XV1 déclarait aux évêques Coréens en visite ad Limina (déc.2007) que « le baptême nous donne accès à la demeurance du Christ en nous. » C’est beaucoup plus qu’un « acte de socialisation dans la communauté (Eglise), plus qu’un rite social de bienvenue (Benoît XVI spes salvi #10). En nous faisant entrer dans cette demeurance de Dieu, ce geste rituel donne de la perspective à nos vies : « les cieux s’ouvrirent ». Oui, nous avons un bel avenir devant nous.

2008-A- Lc 2, 16-21 Jour de l'an- Devenir « bénédiction de Dieu »

C'est avec une bénédiction, la bénédiction prononcée par Aaron et ses descendants sur les fils d'Israël, que l'Eglise nous invite à entrer dans cette Année Nouvelle : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi Son visage, qu'Il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi Son visage, qu'Il t'apporte la paix ! » .

Pour donner tout son sens à cette bénédiction, pour nous en faire saisir toute la profondeur et la beauté, la liturgie nous en offre une clé en la personne de Marie. Dès sa naissance, Marie fut « comblée de grâce ». Elle fut bénie de Dieu.

2008 -A - Conversion de saint Paul - Mc16, 15-18

Grand est le témoignage de Pierre et de Jean mais c’était des gens de la maison ». Ainsi s’exprimait Cyrille de Jérusalem en allusion à la conversion de Paul. Ce matin, devant nos yeux, quelqu’un qui n’était « pas de la maison », qui ne vivait que de haine contre les chrétiens, un « loup ravisseur changé en agneau » comme le clame une hymne liturgique. Quand ce quelqu’un, persécuteur, « j’ai persécuté l’Église de Dieu » (Gal1, 13)

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