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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2009-B- Jn 15, 12-17- Vendredi 5e semaine Pâques-Comme je vous ai aimé

Comment ne pas avoir le cœur transpercé (Ac2, 37) de joie en écoutant cet appel de Jésus à l’heure où il passait de ce monde à son Père ? Un animateur de télévision demandait il y a quelques semaines ce qui attire l’attention lorsqu’il s’agit de la religion chrétienne ? La première réponse fut : la guerre des religions, les querelles des chrétiens. Venait loin derrière les questions morales et le pardon

2009- B- Mc 7,31-37- Vendredi 5e semaine ordinaire - ouvre-toi

Ouvre-toi. Ces deux petits mots résument ce qu’est Jésus et tout ce qu’il a fait. Ce dont des mots qui produisent des choses admirables. Des choses admirables en regard de ce que fut Jésus face à son Père. Le mystère Jésus en fut un d’ouverture à son Père. De remise de lui-même avec confiance entre ses mains. De remise de sa volonté aussi. Tellement ouverture à son Père qu’il ne se possédait plus. Celui qui me voit, voit le Père. L’Évangile mentionne que Jésus a guéri le sourd-muet en ayant «les yeux levés aux ciels…».

2009-B -Jn 3, 1-8 - Lundi 2e semaine Pâques - Nicodème

Quelle étonnante et admirable démarche que celle de ce notable juif, Nicodème, venant questionner son jeune confrère, Rabbi Jésus!Il vint de nuit, précise St Jean, de cette nuit qui n’est pas celle de la peur, mais plutôt celle qui est faite d’intimité et d’attente, de recueillement et de quête de l’essentiel, loin des affaires et des bruits du jour.

2009-B- Jn 4, 43-54- Lundi 4e semaine Carême - Je vais aller chez toi

Avouons-le, nous avons développé avec un art exquis depuis des décennies – et la théologie a martelé cela avec grande efficacité – le sentiment de notre indignité. Ce sentiment persiste. La liturgie nourrit ce sentiment au moment de la communion : Je ne suis pas digne. Pourtant, l’Évangile est traversé par cet empressement de Jésus, Fils de Dieu, à nous donner de la dignité en s’invitant chez nous.

2009-B- Jn 5, 1-16- Mardi 4e semaine carême - nous laisser surprendre par Dieu

Qu’est-ce qui peut bien unifier entre eux Paul et le paralysé malade depuis plus de trente huit ans? Réponse simple, mais bouleversante : les deux ont été surpris par Dieu qui s’est trouvé sur leur passage. N’est-ce pas aussi – je dis bien – ce qui pourrait nous arriver, à nous aussi, durant ces jours de retraite? Paul, persécuteur de Dieu et ce paralysé immobile, autre manière de parler de cette terrible épreuve de l’acédie, c’est vous, c’est moi qui ont besoin d’être surpris, foudroyés, réveillés par le passage de Dieu.

2009 -B - Mc 14, 1-15,47Dimanche des Rameaux - qui meurt sur la Croix ?

Pour voir autrement, il faut changer de regard. Pour changer de regard, il faut changer d’être en évacuant de nos personnes cette ivresse de nous-mêmes pour entrer dans celle de Jésus. Si nous regardons avec le regard de Jésus, si nous écoutons ce récit avec les oreilles de Dieu, une question étonnante surgit : qui meurt sur la croix ? Sur la croix, c’est Dieu qui meurt (Zundel).

2009 - B- Lc 6, 36-38- Lundi 2e semaine Carême - Ne pas juger

À n'en pas douter, cette page a la signature de la manière de vivre de Jésus. Elle est signée Jésus lui-même. À l’écouter, nous ne pouvons qu’être émerveillé d’observer chez Jésus une telle capacité à passer de la tendance tout humaine – de juger, de condamner — à une autre — celle du don, donnez —, du pardon – pardonnez —, de la miséricorde — soyez miséricordieux.

2009-B :Vendredi 4e semaine carême - Jn 7, 1.10.14.25-30 Convoqués à une conduite étrange

Tout au long de cette semaine, une espérance nous habitait : devenir des femmes nouvelles. Des vraies Jésus-Marie. Pour y arriver, nous avons contemplé comme modèle de femme nouvelle : Marie, d’homme nouveau : Paul. Nous avons longuement regardé avec le cœur, regardé avec des yeux pénétrants, leur chemin : celui de cesser de se chérir soi-même parce que c’est chercher sa propre gloire (Diadoce de Photice).

2009 - B-Samedi 5e semaine carême -Jn 11, 45-57- Entrons dans les mots

Il y a des mots que nous n’entendons plus parce que nous n’entrons pas dans les mots. Il y a des mots qui ne nous transforment plus parce que ce sont des mots « déjà entendus ». Parmi ces mots, il y a ceux de l’évangile : « il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple ». Ceux de l’épi-tre aux Hébreux : « Ainsi par la grâce de Dieu, c’est pour toi, homme, qu’Il a goûté la mort »(He 2, 9).

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