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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2009 -B- Mtt 6, 1-6, 16-18 Mercredi des Cendres- devenir origine

40 jours pour retrouver nos origines. L’appel au carême conduit à retrouver notre beauté originelle. Revenez à moi de tout votre cœur (Jl 2,12). Redevenez belle.Un cri prophétique toujours actuel qui cache l’empressement de Dieu, sa passion à nous voir réconcilier avec Lui (2e lecture). En ouvrant ce carême, notre liturgie nous fait entendre que nous sommes des recherchées, désirées, attendues par Dieu lui-même!

2009-B- Vendredi 3e semaine ordinaire -Mc 4, 26-34 Le règne de Dieu

Nous venons d’entendre, mieux de contempler dans cette page du semeur tranquille, du grain qui pousse tout seul la manière d’agir de Dieu. Dieu jette le grain et quand arrive la moisson il met la faucille. Entre les deux, le moissonneur sait qu’il n’a rien à faire, car c’est la terre qui produit, fait germer la semence, qui donne du fruit. Et cela arrive il ne sait comment, qu’il dorme ou qu’il se lève. Voilà l’agir de Dieu.

2009-B-Mc 2, 18-22-Lundi 2e semaine ordinaire- vieux vêtements

La crise économique bouleverse nos vies. Que ce soit les efforts pour sauver des banques de la faillite, les sommes gigantesques octroyés pour le redressement économique, tout cela semble du raccommodage sur du vieux vêtement. Quelque chose est en train de basculer. Si un autre monde est possible, il ne peut être la copie recyclée de celui qui se lézarde sous nos yeux que nous rappellent toutes ces guignolées pour venir à tant de pauvreté autour de nous.

2009- B - Vendredi 2e semaine ORDINAIRE -Mc 3, 13-19 Institution des douze

Je me souviens d’une conversation avec une « sainteté » âgée qui s’était donnée pour mission personnelle de visiter les malades. Elle me racontait qu’un jour quelqu’un de désespéré, perturbé, lui a demandé une parole de l’Évangile qui pourrait l’aider. Elle aurait pu lui dire venez à moi, vous tous qui êtes accablés. Heureux les affligés, ils seront consolés. Elle lui a tout simplement dit ce qu’elle avait priée sans doute : c‘est toi, mon fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ». N’est-ce pas là la plus belle des paroles à dire à quelqu’un qui dans ses blessures, ressemble à Dieu !

2009-B-Lc 2, 22-40 Présentation du Seigneur au temple —

Ce qui est passionnant dans cette scène de Luc, c’est que nous être humain, pouvons reconnaître Dieu, révéler Sa lumière aux nations. Ce qui est étonnant et merveilleux dans cette scène où dit Saint Bernard la Vierge introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, c’est que tout ce que nous pouvons savoir de Dieu, c’est par d’autres humains comme Syméon, Anne, Marie, Joseph que nous le savons. Ce qui est interpellant, c’est que ces quatre témoins sont dans leurs personnes des sacrements libres d’eux-mêmes. Ces quatre personnes et c’est pourquoi elles sont si grandes aux yeux des croyants, se sont complètement désappropriés d’elles-mêmes. Voilà ce qui donne de la grandeur à ce qu’elles sont.

2009-B- Lc 2, 16,21 Les saints noms de Jésus et de Marie Aa4, 8-13

Qu’ont-ils en commun Jésus et Marie? Ils sont inséparables, presque interchangeables. Tellement inséparables que Grignion de Montfort a ces mots qui devraient nous « affecter » dans le sens mystique du terme : Si vous dites Marie, elle dit Dieu. Elle est tellement unie à son Fils qu’elle devient un même esprit avec lui (1 Co6, 17). Dès l’instant de son Fiat, il s’est noué entre Jésus et elle l’union la plus intime qui soit, que nous appelons l’union nuptiale.

2009-B- Lc 1, 39-47 -Samedi 23e semaine ordinaire-Eph1, 3-6,11-12 saint nom de Marie

Et le nom de la Vierge était Marie. Parlons dit Saint Bernard encore un peu de ce Nom qui est interprété « étoile de la mer » et qui convient si bien à la Vierge Mère. C’estle seul Nom (qui) met en fuite tous les démons. Parlons de ce nom qui nous réhabilite dans notre dignité d’image et ressemblance de Dieu. Nous venons de célébrer la nativité de Marie. Nous célébrons maintenant le nom qui a été la source de tant de merveilles (Saint Bonaventure). Nous célébrons le nom qui au XV11e siècle à Vienne en Autriche, a donné aux chrétiens la victoire sur le sultan des Turcs qui menaçaient de les soumettre à sa tyrannie.

2008- B- Lc 2,22-35- 5e jour, octave Noël - purification de Jésus- Syméon

Je note d’abord que Syméon se comporte comme chacun d’entre nous. Avant de saluer la mère, il s’est empressé de prendre l’enfant, de le porter dans ses bras. Ce n’est qu’après qu’il se tourna vers les parents comme pour confirmer qu’ils seront toujours second dans la vie de cet enfant. Ce geste que nous décrie Luc fait partie de nos us et coutumes. Devant un nouveau-né, il y a en nous un empressement à nous diriger vers son berceau, à le prendre dans nos bras, accompagné de son inséparable acclamation : Il ressemble à sa mère, à sa petite sœur etc.

2008-B-Lc 1, 26-38 Immaculée- conception --comblée de grâce

Paul parle dans ses écrits de l’existence d’une lettre plus précieuse que les autres parce que c’est une « lettre écrite non pas avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ». Paul donnait ce qualificatif à la jeune Église de Corinthe « connue et lue par tous les hommes ». Nous pouvons sans errer dans la foi, affirmer que Marie est la plus belle des lettres « écrites de la main de Dieu ». Cette lettre qu’est Marie nous rappelle comme vient de l’exprimer la 2e lecture que Dieu « nous a choisis pour que nous soyons saints et irréprochables sous son regard. Il nous a destinés à devenir pour lui des fils ».

2008-B-Lc 1, 46-56 -Lundi 4e semaine avent - Magnificat

Saintes femmes, faisons la fête. Notre Dieu fait son entrée dans le monde. La Parole se fait chair. Réjouissons-nous. Ce Magnificat est un présage d’allégresse. Allégresse qui ne se limite pas à l’admiration mais à entrer dans le mystère dont Marie vient de chanter l’éclat de sa beauté.

Marie vient de chanter que Celui qui vient est, au témoignage de Gabriel, le Fils du Très-Haut, Très-Haut lui-même. Qu’Il vient du cœur de Dieu le Père prendre forme en elle. Qu’Il vient du plus haut des cieux pour entrer dans nos enfers, « comme un homme libre parmi les morts », comme une «lumière qui luit dans les ténèbres et que les ténèbres n’ont pas reçu».

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