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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2007 -C- Lc 11, 15-26 -Vendredi 27e semaine ordinaire- le royaume du satan

Il y le Règne de Dieu. Pour nous le présenter, Jésus utilise l’image parabole de la graine de moutarde qui n'a rien de massif ni d’imposant ou encore celle du grain tombé qui doit mourir pour porter du fruit, pour habiter tous les oiseaux du ciel. Dans notre société où règne le besoin de paraître fort, ces images saisissantes, déroutantes suggèrent que pour voir ce royaume grandir en nous, nous avons besoin à la fois de la terre et du ciel, de la pluie et du soleil. Ces images parlent de fragilité, de vulnérabilité.

2007-c- Lc 12, 54-59-Vendredi 29e semaine ordinaire - quand vous voyez un nuage

« Le moine –c’est vrai aussi de tout chrétien – doit être comme les chérubins : tout œil », lisons-nous dans l’un de ces Apophtegmes des Pères du Désert. Le poète Blaise Pascal écrivait dans ses Pensées, « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, ne pas savoir voir ». Nous sommes faits pour voir. Mais que voyons-nous ?

Pour paraphraser Paul tantôt (1ière lect), nous avons envie de voir (faire) le bien mais nous ne voyons que les « nuages » qui obscurcissent nos regards. Luc vient de préciser avec beaucoup de réalisme, que nous sommes experts à comprendre le « visage de la terre et du ciel ». « Quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera beau ».

2007-C- Lc 12, 22-31-Vendredi 28e semaine ordinaire- ne pas se faire du souci- Pierre d’Alcantara

Pour nous redire ce matin la beauté d’une vie d’un vrai disciple de François, l’Église n’a pas choisi des textes « durs » : quitter son père, sa mère; renoncer à tout, porter la croix, mais plutôt un passage plein de douceur, dont la beauté émerveille : ne pas se faire de souci. Sauf erreur de ma part, ce texte de Luc n’est cité nulle part ailleurs dans la liturgie. Il semble avoir été réservé pour souligner la vie d’un « d’un parfait imitateur de Jésus » (Thérèse d’Avila) que fut Pierre d’Alcantara.

2007- C- Lc 12, 32-48-Dimanche 19e semaine ordinaire - les béatitudes de l'absence

Dans l’évangile de Luc, il y a des catégories de béatitudes, toutes adressées aux chrétiens que nous sommes.

Il y a la béatitude du commencement, celle qui concerne la foi de Marie, la première croyante : « heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Lc1, 45)». C’est la béatitude « originelle », béatitude permet à Dieu de prendre chair dans notre temps et espace.

2007-C : Mercredi 18e semaine ordinaire -Mtt 15, 21-28 évangile à l'envers

Aie pitié de moi, Fils de David ». C’est un cri de détresse. Un cri d’appel à l’aide, un cri gémissement qui jaillit d’une souffrance « sans fond » dirait le mystique Tauler. « Ma fille ne se possède plus ». De toute évidence, ce cri dérangeait Jésus qui « s’était retiré vers la région de Tyr et Sidon » territoire païen, pour avoir la paix, dirions-nous aujourd’hui. La réponse étonnante, choquante que Jésus a donnée, après avoir refusé de l’entendre, confirme cela. « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

2007- C- Lc 12, 13-21-Dimanche 18e semaine ordinaire -« tu es fou ».

Nous venons d’entendre l’histoire d’un homme qui a bien organisé sa vie. Ce sera une vie confortable, ne manquant de rien, voire recherchant le superflu au cas où. Et voilà que la réalité le rattrape dans la recherche d’un confort toujours plus grand. «Tu es fou. Cette nuit on te redemandera ta vie ».

«Tu es fou ». Comment comprendre ces mots ? Certains peuvent les recevoir comme un jugement moral très sévère. D’autres comme une condamnation par Dieu de l’insécurité ou méchanceté de cet homme qui refuse de partager ses biens. De telles attitudes ne ressemblent pas à l’agir de Dieu

2007-C -Mc 12, 35-37 Vendredi 9e semaine ordinaire - Agir avec beauté

Un tout petit texte entre deux Paroles admirables de Jésus à relever et révéler ce qui est beau : « tu as fait, dit Jésus au scribe qui venait de lui demander quel est le plus grand commandent, « une remarque judicieuse : tu n’es pas loin du royaume de Dieu »; devant de le geste obole de cette veuve a verser un don en entrant dans le Temple, il s’exclama d’admiration « cette veuve a mis plus que tous ceux dans le Trésor que tous les autres ». Toute sa vie, Jésus n’a fait qu’observer ce qui est beau. Ce fut son moyen d’évangélisation.

2007 - C -Lc 10, 38-42- Dimanche 16e semaine ordinaire - donner l’hospitalité à Dieu

Ce matin deux icônes connues : Marie et Marthe. Deux sœurs qui à leur manière, selon leur différente personnalité, offrent l’hospitalité à Jésus qui s’invite chez elle à l’improviste. L’une se fait attentive à sa personne, l’Écoute avec émerveillement; l’autre s’empresse d’offrir à Jésus une table bien préparée. Ces deux icônes confirment que l’accueil est fait d’empressement à écouter et à servir. Ces deux icônes ramassent la vie de tout disciple. Une vie mixte dirait Thomas d’Aquin, une vie faite d’extase horizontale vers autrui et d’extase verticale vers Dieu, dirait saint François de Sale.

2007 - C- Lc 11, 1-13- Dimanche 17e semaine ordinaire - prier

Ce que Jésus nous a appris, nous a légué, c’est plus que des mots, c’est une manière de vivre. Prier ne consiste pas à prononcer des mots mais de conformer nos vies à celle du Christ. Dans une homélie du 5e siècle, un Père de l’Église disait que « lorsque je parle de la prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu. Un tel élan, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est une richesse inaliénable ». « Écartons, dit saint Augustin, les nombreuses paroles, mais prions beaucoup dans le silence du cœur ». « Il ne faut pas beaucoup parler, mais le regarder » (Thérèse d’Avila)

2007- C :Mc 11, 11-25-Vendredi 8e semaine ordinaire - Geste émouvant de Jésus

Pour transformer la face de la terre comme l’exprime l’hymne du saint Esprit, Jésus a opté pour transformer d’abord nos cœurs, pour les purifier de toutes ces fausses images de Dieu, pour les ouvrir à sa Présence. Poussé par l’Esprit qui donne du tonus, Jésus a, par un geste étonnant, voulu changé nos perceptions de Dieu. C’est le sens de son geste dans le temple.

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