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Noël

2023-Jn 1, 35-42 -mercredi de la semaine de NOËL- une éternelle question

Jésus se retourne et pose une question. Que cherchez-vous ? C’est la première parole de Jésus dans l’Évangile de Jean. Cette parole agira comme la toile de fond de toute expérience contemplative. Pas une réponse, pas une affirmation dogmatique, pas un cours de théologie ou un article de catéchisme, ni un précepte moral. Non : une question. C’est la seule question qui vaille, la seule question essentielle que nous nous posons toutes et tous, tout au long de notre vie.

2022-C-Mc 6, 45-52- mercredi 2e semaine de NOËL-étonnement extrême

Il ne s’agit plus aujourd’hui de se demander si Jésus a vraiment marché sur la mer. Les récits évangéliques ne sont pas des descriptions d’un fait historique. Il faut plutôt s’arrêter sur le message que nous transmet Marc en nous rapportant cette marche. Il rapporte que les disciples furent saisis d’étonnement extrême.

2022-C-Jn 3, 22-30- samedi après L'EPIPHANIE- répudions la logique des places.

S’adressant aux membres de la Curie romaine en décembre dernier, le pape dans ses vœux à ses proches collaborateurs, leur parlait d’une tentation à éviter, celle d’un cléricalisme pervers qui s’insinue parmi nous et qui nous fait toujours penser à un Dieu qui parle seulement à certains, tandis que les autres doivent seulement écouter et exécuter[1]. Il invitait ses collaborateurs à se convertir à vivre en mode synodale.

2021-C-Lc 2, 22-35 - mercredi de 5e jour octave de NOËL- voir le salut de Dieu

Les bergers sont venus vers Jésus. Les Mages sont venus adorer l’enfant. Aujourd’hui, l’enfant connait son premier bain de foule en allant au Temple. Aucune publicité pour annoncer sa présence. Aucun coup d’éclat. Aucun ange du ciel pour préparer son entrée officielle comme membre des croyants.

2021-B- Jn 3, 22-30- samedi après l'épiphanie- décroître, mot explosif

Pour terminer ce temps de Noël, un mot qui fait peur. Un «mot obus» (Paul Ariès), explosif ; c'est un mot qui repousse, qui encourage à redécouvrir notre identité profonde ; un mot insoutenable qui fait éclater l’idéologie d’une croissance exponentielle indéfinie de soi ; un mot nuptial qui prépare notre union avec Jésus, un mot qui est un sacrement, dit Maurice Zundel ; un mot qui est à la racine de l’incarnation : décroître. Dieu s’est fait humain.

2021-B-Mc 6, 45-52 - mercredi après l'Épiphanie- on se sauve ensemble

En plein confinement mondial, le 27 mars dernier, le pape François lance ce cri : nous sommes tous dans la même barque. Dans son encyclique sur la fraternité (Fratelli tutti, no 32), le pape écrit que personne ne se sauve tout seul, qu’il n’est possible de se sauver qu’ensemble. Aux prêtres de Rome, il précise (2020-05-30) que personne ne peut penser à s’en sortir seul. Nous sommes tous frappés et impliqués. Marguerite Yourcenar fait remarquer que rien ne rapproche les êtres humains comme d’avoir peur ensemble.

2021-B-Jn 1, 19-28- samedi après Noël- se donner une parole vivante

Étonnant. Nous sommes durant le temps de Noël. Pas une seule fois, dans le passage de l’évangile que nous venons d’entendre, le nom de Jésus est prononcé. Sa présence n’est même pas évoquée et semble totalement absente. Les regards des prêtres et des lévites se portent sur quelqu’un qui attire les foules et qui n’a aucun mandat pour prêcher. Qui est-il ? Jean suscite leur curiosité en même temps qu’il les inquiète parce qu'on parle beaucoup de lui et de son baptême d'un nouveau genre. La liturgie oriente nos regards sur un autre pour nous indiquer subtilement quelle est notre identité chrétienne.

2020-B-Lc 2, 22-35- mardi 5e jour de NOEL- humain et divin

Les temps ont beaucoup changé, disons-nous. Il y a quelques années, le premier geste des parents à la naissance d’un enfant était de le conduire à l’église pour son baptême. Par ce geste, les parents confiaient à Dieu leur enfant. Ils reprenaient à leur compte le geste que Joseph et Marie faisaient en présentant leur nouveau-né au temple.

Ce geste est de toutes les cultures et de toutes les époques. Il se retrouve dans toutes les religions. Il y a en nous le besoin de souligner les moments charnières de la vie. Un besoin de célébrer ensemble autant les moments heureux que les moments pénibles de la vie.

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