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Noël

2012-C- Lc 2, 41-51 Sainte famille- Idyllique la sainte famille ?

Idyllique la sainte famille ? On nous a toujours présenté la famille de Jésus comme une famille de rêve. Une famille que tout le monde aimerait avoir. À lire le récit de l'enfance de Jésus que fait Luc dans ses premiers chapitres de son Évangile nous pouvons en douter.

Luc écrit ce qu'il entendait dire des événements qui s'étaient produits quelques cinquante années avant. Il écrit ce qu'on se racontait de bouche à oreilles pour que ne soit pas perdu cette naissance. Il nous en livre un récit catéchétique, théologique aussi. Luc indique que la vie familiale de Jésus ne fut pas une vie à l'épreuve de toutes épreuves.

2012 - B- Lc 2, 1-14 Noël, : Devenir plus humain

Notre société lance le message, dont l'écrivain André Comte-Sponville en est le plus illustre représentant, que notre existence humaine personnelle aussi bien que collective, n'a pas besoin de la religion pour être heureux. Il écrit: on peut se passer de religion mais pas de communion, ni de fidélité (L'esprit de l'athéisme, une spiritualité sans Dieu, éd. Albin Michel, 2006, p. 77). Nous l'observons, nombreux sont ceux et celles qui s'épanouissent et se mettent au service des autres sans être soutenus par une foi en Dieu.

2012-B-Jn 1, 29-34- Mardi du temps de Noël - une histoire de foi

Voici l'Agneau de Dieu, parole inaugurale d'une ère nouvelle qui nous fait basculer lentement du mystère de Noël vers le mystère de l'Épiphanie. La parole contemplée ces derniers jours dans un vase d'argile (2 Co 4, 7), celui de la fragilité et de la vulnérabilité de la crèche, transporte maintenant nos regards sur cette révélation-confirmation que, dans cette petitesse, se cache une parole recréatrice, celle du fils bien-aimé du Père.

2011-B- Jn 20, 2-8-Mardi octave Noël - Jean a découvert les secrets de son cœur

Que personne ne dise que Jésus a préféré l'un de ses apôtres à un autre. Même s'il a conféré la primauté à Pierre, il n'a pas pour autant eu moins d'affection pour les autres. Il a confié, dit Aelred de Rielvaux, moine cistercien anglais du XIIe siècle, son Église à Pierre ; il a remis à Jean sa mère tendrement aimée (Jn 19, 27). Il a donné à Pierre les clés de son royaume (Mt 16, 19) ; il a découvert à Jean les secrets de son cœur.

2011- B : Mtt 4,18-22 André apôtre, ne rien dire...te regarder

Jésus «vient». Il vient pour nous offrir un regard qui appelle, qui interpelle. Pour nous ouvrir les yeux. Pour redynamiser nos regards qui en ont bien besoin. Mais ce qui devrait élever nos cœurs jusqu'au 3e ciel de l'extase, ce matin, c'est de prendre conscience de tout ce qu'a vu André dans ce regard de Jésus sur lui. Un regard tellement pénétrant, tellement invitant d'humanisme que, sur le champ, il a tout quitté pour le suivre. Dès le premier regard, un lien est établi.

2011-B- Lc 2, 22-35 Jeudi octave Noël-: Syméon

Quand j'ai crée Adam, dit Dieu, je lui ai donné de me voir [...] il voyait mon visage, il contemplait ma gloire [...] transgressant ma loi, il est devenu aveugle [...]. [Alors] je suis devenu semblable à eux parce que je ne supportais pas leur aveuglement [...]; mon désir [est] d'être vu par les hommes (Simon le nouveau Théologien, Xe siècle, moine grec).

Nous exprimons souvent que l'écoute est le sens chrétien par excellence qui nous ouvre à la Parole de Dieu. Mais Syméon, homme d'écoute de la Parole, qui la murmurait dans son cœur, nous démontre que durant toute sa vie, il a voulu voir le Verbe de Dieu, le toucher de ses mains

2010-B- Lundi temps de Noël-Jn 21, 20-24 : saint Jean

Nous vous annonçons ce que nous avons entendu, contemplé, vu et touché: La vie s'est manifestée et nous l'avons contemplée. Mot imprévisible, impensable mais aussi impossible à entendre pour l’oreille humaine. Devant ces mots, si nous avions vraiment la foi dans le mystère de l’Incarnation, nous en aurions le vertige. Pourtant ce sont par ces mots qui donnent le vertige, que s'ouvre l'exhortation apostolique Verbum Domini.

2010 -C : Mtt. 4, 12-17, 23-25 Lundi temps Noël- le noir attire la Lumière

Le prophète Isaïe nous annonçait qu’un enfant est né pour nous, qu’un fils nous a été donné (Is 9,6). Nous avons besoin de nous rappeler que nous ayant parlé par les prophètes, Dieu maintenant nous parle par son Fils (He 1,1). Nous avons besoin, nous humains, d’entendre sans nécessairement comprendre, que Dieu s’est rendu visible à nos yeux (Préface) avec la ferme volonté d’être lumière et salut (Ps26). A tous les peuples, Dieu donne son Messie (Acc).

2010-C- Lc 5, 12-16 Vendredi après épiphanie - –debout resplendis de lumière !

Debout resplendis ! Une lumière s’est levée dans nos ténèbres (Antienne d’ouverture). La lumière est venue jusqu’à toi. Cette invitation entendue tout au long de ce temps de Noël qui s’achève, retentit à nouveau dans l’Évangile de ce soir où Jésus redonne de la splendeur à un lépreux. Celui qui gisait sous le poids de sa maladie s’entend dire des paroles splendides : Lève-toi, resplendis. Voici ta lumière ajoute le prophète Isaïe et sur toi se lève la gloire du Seigneur (Is 55, 17). La lumière est descendue dans le sein de la Vierge dit Rupert de Deutz pour être la lampe dont tu as besoin et qui t’illuminera.

2009 - B-Lc 5, 12-19 Vendredi de Noël: le lépreux touché

Il y a la main du bourreau, du meurtrier. Il y la main qui ravage, blesse et tue. Cette main-là nous la voyons partout sur tous nos écrans. Il y a aussi cette main qui est un présent de Dieu que la fête de la Nativité vient de nous redire. Cette main qui touche et fais largesse. Cette main guérit tout ce qu’elle touche. Elle redonne la santé. Elle remet en route.

Devant cette main qui transforme tout ce qu’elle touche, saint Antoine de Padoue s’exclame et ce devrait être notre propre réaction : Oh, que j'admire cette main !

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