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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Noël

2006 -B - Luc 2, 1-14 -Noël- Devenir «plus» humain

Notre société lance le message, dont l'écrivain André Comte-Sponville en est le plus illustre représentant, que notre existence humaine personnelle aussi bien que collective, n'a pas besoin de la religion pour être heureux. Il écrit: on peut se passer de religion mais pas de communion, ni de fidélité (L'esprit de l'athéisme, une spiritualité sans Dieu, éd. Albin Michel, 2006, p. 77).

2005-A- Lc 5, 12-16 Vendredi 1er semaine Noël - "Nous sommes, nous les faibles, la faiblesse de Dieu : le lépreux

"Dieu ne donne pas parce que nous méritons mais parce qu'il est miséricordieux et qu'il nous aime" .Ces mots du starets Silouane ramasse toute cette aventure du lépreux de Luc. Vont à Jésus ceux et celles qui veulent vivre. Ceux et celles qui savent que Jésus n'est qu'un OUI à leurs cris de foi. À ces cris vrais qui sortent du plus profond de nos cours. Vont à Jésus ceux et celles pour qui Jésus n'est qu' eau vive capable de désaltérer nos soifs.

2004- C- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - Histoire d'une rencontre

Bien plus qu'une histoire, le récit que nous venons d'entendre est un rencontre. Une rencontre qui confirme que le Christ avait DÉJÀ pris forme dans le lépreux. Son cri laisse voir qui si son corps était malade, il vivait d'une grande intimité avec Jésus. Il Le portait en lui. Le lépreux se savait « parent de Dieu », « fragment de Dieu » ( Épictète ).

2003 -B- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - la confiance nous mène à Dieu

C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous mener à Dieu. On obtient de Dieu, autant qu’on espère ! Ces mots de Thérèse de Lisieux sont les nôtres en écoutant cette page de Luc qui nous présente un homme - pas n’importe quel - un homme couvert de lèpres mais qui n’avait pas nécessairement péché dit quelque part Saint Jean: ce n’est pas lui ni ses parents qui ont péché (Jn9,3), un homme qui, poussé par la confiance, va se prosterner devant Jésus pour lui lancer ce cri plein d’assurance(1ère lect) si tu veux, tu peux me purifier. Non pas si tu peux. Si tu veux faire pour moi ce que tu as fais pour tant d’autres tu le peux !

2002-A- Lc 5, 12-12 Vendredi 2e semaine Noël - lepreux- voir la beauté dans la laideur

Contempler c’est regarder celui qu’on aime. Cela est vrai pour chacun de nous. Cela est vrai de Jésus, le plus beau des enfants des hommes, lui dont Luc nous démontre ce matin toute l’attention qu’il a porté à ce lépreux. Son regard ne s’est pas arrêté à ce que ses yeux voyaient. Son regard s’est attardé à ce que ses yeux laissaient voir : un homme rejeté, souffrant qui appelait à l’aide.. Son regard a transpercé le visible répugnant pour ECOUTER un appel. si tu veux tu peux me guérir. Impossible d’écouter sans au préalable avoir su regarder

2002-B-Jn 21,20-24- Vendredi octave Noël - J’ai vu Noël de mes yeux...

J’ai a vous parler alors que j’aimerais tant vous entendre. Entendre ce que vous entendez, voir ce que vous voyez, toucher ce que vous touchez du Verbe de Vie. Mais j’ai mission d’être pour vous Verbe de Dieu. Voici la saison où le mystère frappe à notre porte. La saison où nous yeux devancent la fin de la nuit pour méditer sur ta promesse (Ps 119,148)

2002-A Vendredi 1e semaine Noël -Jn 1, 35-42 nous avons trouvé le Messie.

Faut-il s’étonner de retrouver à la une de tous les bilans de l’année qui s’achève la tragédie du 11 septembre dernier !. Le Père Enzo Bianchi en parlait récemment comme d’une véritable “apocalypse” dans le sens profond du mot. Les événements du 11 septembre ont levé le voile sur ce que nous sommes devenus comme société, comme humanité. Ont été soudainement rendues plus évidentes que jamais toutes les violences qui peuvent jaillir de nos coeurs humains.

2001-C- Lc 5, 12-16: Vendredi après épiphanie -les mots du Fils pour Dire le Père

" Celui qui a le Fils possède la Vie" Ce temps de Noël nous plonge dans les commencements de Dieu." Au commencement était le Verbe. Il nous faut apprendre à naître, renaître d'en Haut. Du commencement, même à l'âge de quatre-vingt, dans l'Esprit de Dieu.

Au commencement, il y a la naissance d'une Parole, Dieu s'est fait chair. Il nous faut nous pencher sur le berceau d'un enfant pour désormais murmurer Dieu. Pas surprenant d'entendre résonner en nous, cette phrase lapidaire de l'évangéliste Jean, déjà lourde de toute la passion de Jésus : il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reconnu.

2000-A: Mtt 2,13-18 Vendredi de Noël - une naissance qui rend aveugle.

Si nous affirmons que nous connaissons cet enfant dont l’univers rappelle la naissance depuis plus de trois millénaires, si nous croyons en voyant cet enfant comprendre ce que nous voyons, c’est que nous n’avons rien compris de cette fête de Noël. La question adressée à la naissance de Jean-Baptiste est la nôtre en face de cette crèche: Que sera cet enfant? (Lc1, 66) A nos regards contemplatifs, un Dieu qui se dévoile en se voilant sous le visage d’un enfant, sous le signe du massacre des enfants

2000-C- Lc 2,22-35: Vendredi octave Noël - Se donner un regard de lumière

Voici la lumière qui éclaire les nations. Voici la gloire de Dieu (Acclamation). Impossible de voir ce Dieu qui est lumière, sans la lumière, sans cette lumière qui brillait dans les yeux de Syméon, lumière du coeur, lumière intérieure de la foi. Impossible de voir en cet enfant le soleil levant venu nous visiter sans ce regard profond, qui voit au-delà du visible. Simone WEIL a des mots merveilleux: c’est le regard qui sauve. Se donner sur cet enfant un regard de lumière, un regard qui sauve. Ce regard là, naît qu’après un long travail, je dirais, d’enfantement, de contemplation quotidienne et constante. Regarde dit Jean de la Croix cet enfant et tu trouveras en lui tout ce que tu cherches.

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