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Noël

2008- B- Lc 2,22-35- 5e jour, octave Noël - purification de Jésus- Syméon

Je note d’abord que Syméon se comporte comme chacun d’entre nous. Avant de saluer la mère, il s’est empressé de prendre l’enfant, de le porter dans ses bras. Ce n’est qu’après qu’il se tourna vers les parents comme pour confirmer qu’ils seront toujours second dans la vie de cet enfant. Ce geste que nous décrie Luc fait partie de nos us et coutumes. Devant un nouveau-né, il y a en nous un empressement à nous diriger vers son berceau, à le prendre dans nos bras, accompagné de son inséparable acclamation : Il ressemble à sa mère, à sa petite sœur etc.

2008-A- Lc 2, 16-21 Jour de l'an- Devenir « bénédiction de Dieu »

C'est avec une bénédiction, la bénédiction prononcée par Aaron et ses descendants sur les fils d'Israël, que l'Eglise nous invite à entrer dans cette Année Nouvelle : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi Son visage, qu'Il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi Son visage, qu'Il t'apporte la paix ! » .

Pour donner tout son sens à cette bénédiction, pour nous en faire saisir toute la profondeur et la beauté, la liturgie nous en offre une clé en la personne de Marie. Dès sa naissance, Marie fut « comblée de grâce ». Elle fut bénie de Dieu.

2008 - A- Mtt 3, 13-17 Baptême de Jésus

Benoît XV1 déclarait aux évêques Coréens en visite ad Limina (déc.2007) que « le baptême nous donne accès à la demeurance du Christ en nous. » C’est beaucoup plus qu’un « acte de socialisation dans la communauté (Eglise), plus qu’un rite social de bienvenue (Benoît XVI spes salvi #10). En nous faisant entrer dans cette demeurance de Dieu, ce geste rituel donne de la perspective à nos vies : « les cieux s’ouvrirent ». Oui, nous avons un bel avenir devant nous.

2007-C- Vendredi 1e semaine après Noël - Jn 1, 43-51 Nathanaël, je t’ai vu

Ce passage de Jean est magnifique et merveilleux.

Magnifique : Le mystère de la Parole qui était auprès de Dieu, qui était Dieu, « le Verbe de Dieu qui porte tout ce qui existe (He 1,3) », a voulu naître parmi nous pour se faire voir. La Parole qui était là, dès la création du monde mais qui na pas été reconnue, s’est rendue visible à nos yeux pour éviter d’être ignoré de nous. Par la voix des anges, Elle s’est faite voir aux bergers, les premiers adorateurs de l’Histoire.

2007- A : Mtt 2, 13-18 -saints innocents.

Pour créer notre terre, pour que naissent le jour et la nuit, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, pour que la lumière soit, que la vie soit, il n’a fallu qu’une Parole créatrice : «Et Dieu dit». Pour que notre terre redevienne « commencement de la Bonne nouvelle », «vous m’avez donné de la peine» dit le prophète Malachie (2,17). Il a fallu que cette même Parole créatrice, par lequel le monde a été si « merveilleusement crée »(Oraison messe du jour de Noël) entre « plus merveilleusement » dans le monde.

2006-C-Lc 2, 22-35 Vendredi octave Noël- « Maintenant » voir le salut

« Le monde, par ses inquiétudes, nous parle de l’imminence de quelque chose qui le renouvellera. Il désire avec une attente impatiente que la splendeur d’un soleil plus resplendissant illumine ses ténèbres. Le monde nous persuade d’attendre la venue d’un nouveau Soleil (Maxime de Turin) ». Ces mots d’hier -5ième siècle- sont très actuels. Nous voici dans ce temps du « maintenant » de ce nouveau Soleil.

2006 -B - Luc 2, 1-14 -Noël- Devenir «plus» humain

Notre société lance le message, dont l'écrivain André Comte-Sponville en est le plus illustre représentant, que notre existence humaine personnelle aussi bien que collective, n'a pas besoin de la religion pour être heureux. Il écrit: on peut se passer de religion mais pas de communion, ni de fidélité (L'esprit de l'athéisme, une spiritualité sans Dieu, éd. Albin Michel, 2006, p. 77).

2005-A- Lc 5, 12-16 Vendredi 1er semaine Noël - "Nous sommes, nous les faibles, la faiblesse de Dieu : le lépreux

"Dieu ne donne pas parce que nous méritons mais parce qu'il est miséricordieux et qu'il nous aime" .Ces mots du starets Silouane ramasse toute cette aventure du lépreux de Luc. Vont à Jésus ceux et celles qui veulent vivre. Ceux et celles qui savent que Jésus n'est qu'un OUI à leurs cris de foi. À ces cris vrais qui sortent du plus profond de nos cours. Vont à Jésus ceux et celles pour qui Jésus n'est qu' eau vive capable de désaltérer nos soifs.

2004- C- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - Histoire d'une rencontre

Bien plus qu'une histoire, le récit que nous venons d'entendre est un rencontre. Une rencontre qui confirme que le Christ avait DÉJÀ pris forme dans le lépreux. Son cri laisse voir qui si son corps était malade, il vivait d'une grande intimité avec Jésus. Il Le portait en lui. Le lépreux se savait « parent de Dieu », « fragment de Dieu » ( Épictète ).

2003 -B- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - la confiance nous mène à Dieu

C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous mener à Dieu. On obtient de Dieu, autant qu’on espère ! Ces mots de Thérèse de Lisieux sont les nôtres en écoutant cette page de Luc qui nous présente un homme - pas n’importe quel - un homme couvert de lèpres mais qui n’avait pas nécessairement péché dit quelque part Saint Jean: ce n’est pas lui ni ses parents qui ont péché (Jn9,3), un homme qui, poussé par la confiance, va se prosterner devant Jésus pour lui lancer ce cri plein d’assurance(1ère lect) si tu veux, tu peux me purifier. Non pas si tu peux. Si tu veux faire pour moi ce que tu as fais pour tant d’autres tu le peux !

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