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Noël

2017-A-Jn 1, 29-3 mardi temps de Noël- on ne finit pas de reconnaître Jésus

Le «lieu» de la naissance de Jean est le sein de sa mère. Là, il s’est réjoui de l’arrivée de Jésus. Le «lieu» de l’engendrement de Jésus est dans les entrailles de Dieu. Au commencement, le Verbe était Dieu. C’est ce secret que Jean nous fait découvrir quand il déclare ceci: je ne suis pas le Messie. Je ne suis pas né de Dieu. Je ne suis pas celui par qui tout a été fait (Jn 1,3). Je ne suis pas la vraie lumière.

2016-A-Jn 20, 2-8- mardi octave de Noël- une Parole qui défonce nos coeurs

Ce qui était depuis le commencement. Ce sont des paroles d’une redoutable authenticité. Le doute historique de cette affirmation de saint Jean n’est pas possible. L’épître à Diognète, la Didaché, saint Polycarpe, disciple de Saint-Jean, saint Irénée, lui-même, disciple de saint Polycarpe, et beaucoup d’autres, font référence à cette épître pour attester autant l’existence de Jésus que leur expérience, leur «dire», leur annonce de Jésus.

2016-A-Jn 1, 1-18 -samedi octave de Noël- une Parole toujours jeune

Savez-vous qu’il existe des aubes nouvelles, des matins ? N’avez-vous jamais vu la lumière d’aube dans une forêt, l’aube sur la mer ? se demande Jean Sullivan (Bloc-Notes, Éd. SOS, 1986, p. 14-15). Dans le silence de nos matins, une voix surgit toute fraiche en nous. Et Jean Sullivan ajoute: n’en parlez pas à personne, nous nous retrouverions trop nombreux.

2015-C-Mt10, 17-22 - saint Étienne:

Quel mystère ! Un Dieu vient faire l'expérience de notre humanité. Au début du livre de la genèse, Dieu est sorti de lui-même pour entrer en dialogue avec Adam qui se cachait, avec Abraham qui l'a reçu chez lui et qui devient le premier d'une multitude de peuples. Au début des temps nouveaux, Dieu en personne, par son Fils, en s'abaissant jusqu'à nous, vient poursuivre ce dialogue fondateur. Désormais Dieu ne peut plus être considéré comme un principe abstrait mais comme Quelqu'un en conversation d'amitié avec nous.

2016-C-Mc 6, 34-44- mardi après l'Épiphanie- un Dieu qui s'inquiète de nous

Si tu savais le don de Dieu, disait le Christ à la Samaritaine (Jn 4, 10). Et ce don de Dieu, si c'était Jésus Lui-même ? Jean vient de déclarer dans sa lettre que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui (1 Jn 4, 8), mais, précise-t-il, les siens ne l’ont pas reçu (Jn 1, 11). Ce don de Dieu, Jean-Baptiste le reconnaît présent au milieu de vous, en vous, [mais] que vous ne connaissez pas (Jn 1, 26 ; Lc 17, 21).

2015-C-Lc 2, 22-35-mardi octave de Noël- un vieillard qui voit sans cataracte

Quelle richesse dans ce texte que nous venons d'entendre ! En ces jours octaves de Noël, il appelle à nous donner, comme ce vieillard Syméon, un regard qui voit. Oui, il y a des regards qui ne voient rien. Nous voyons, dit le philosophe Heidegger, non pas parce que nous avons des yeux, mais nous avons des yeux parce que nous sommes voyants par le fond de notre nature.

2016-C-Jn 3, 22-30 - samedi après Épiphanie- ministère de l'effacement

our terminer ce temps de Noël, Jean-Baptiste prépare la table pour l'arrivée de Jésus. Pour l'arrivée de l'Époux à qui l'ami Jean est heureux de laisser le champ libre. Mais ses disciples ne l'entendent pas ainsi. Ils voient en Jésus une concurrence déloyale. Une provocation déloyale. Jésus entre en scène à partir du même endroit où Jean-Baptiste baptisait. Comme si ce n'était pas assez, l'évangéliste observe que Jésus connait un plus grand succès que Jean. Tous vont vers lui.

2016-C-Jn 1, 19-28 - samedi de Noël -être des prophètes de la beauté de Dieu

Il voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir. Il tombe en extase et ses yeux s'ouvrirent (Nb 24, 4). Ces mots sont d'un prophète païen, Balaam, qui était pourtant venu pour maudire Israël. Mais le regard de Dieu en lui était plus pénétrant que son regard qui ne voyait que destruction. Ces mots pourraient aussi être ceux de notre peuple aujourd'hui.

2015-B-Mc 6, 34-44 - mardi 2e semaine Noël- la bonté s'est manifestée

Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimés. Cette phrase de la première lecture de saint Jean résume le sens profond de Noël. Dans l'enfant se montre à nous la plénitude de la divinité (Col 2, 9). Dans la réalité de notre chair est apparu le Dieu éternel (Oraison) et une préface de Noël nous dit, dans des mots délicieusement savoureux, que la nature humaine en reçoit une incomparable noblesse. Il devient l'un de nous pour que nous devenions éternels.

2015-B-Jn 3, 22-30- mardi 2e semaine Noël- abondance d'eau

Pour conclure ce temps de Noël, l'oraison de ce jour nous offre à la fois un résumé du mystère de Noël et un programme pour les semaines à venir. En unissant sa nature divine à la nôtre ou, comme l'exprime une préface de Noël, en prenant la condition de l'homme, notre nature humaine en reçoit une incomparable richesse. Le texte ajoute : il devient tellement l'un de nous que nous devenons éternels. Dieu a fait de nous de nouvelles créatures. Cela rejoint l'appel qui vous est proposé pour l'année de la vie consacrée quand il est écrit de vivre avec passion ce que nous sommes (message du nonce apostolique du Canada)

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