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Noël

2019-C-Jn 1, 43-51- samedi temps de Noël- sommes-nous des Nathanaël ?

Ce temps de Noël est un temps de passage de la nuit à la lumière. Pour nous indiquer comment faire ce passage, la liturgie nous propose de faire la même expérience que Nathanaël.

Comme la plupart d’entre nous, Nathanaël est un croyant ambigu, un chercheur dans l’obscurité. Sa position de maître en Israël, de grand connaisseur de l’Écriture, ne semble pas remplir le vide intérieur qu’il éprouvait. La pratique de la loi qu’il accomplissait avec perfection ne nourrissait pas ce vide. Il vivait une nuit de foi. Une chose lui manquait : rencontrer un vrai maître.

2018-C-Lc 2, 22-35 -samedi octave de Noël- ne pas garder Jésus pour soi

En cette octave de Noël, la liturgie nous invite à regarder un couple, Marie et Joseph, entrant dans le temple pour poser un geste attestant qu’ils sont fidèles à la loi du Seigneur. Au temple, ils présentent à Dieu avec leur enfant, le sacrifice des pauvres (cf. Lc 2, 24).

En présentant à Dieu leur premier né, ce couple confirme en cela son oui initial au projet de Dieu sur lui au moment de leur annonciation réciproque (cf. Mt 1, 18-25; Lc 1, 24-38). La joie de ce couple a un visage : ne pas retenir pour lui Jésus. Son geste atteste que Jésus se garde en le donnant. Un couple, un jeune couple, éprouve la joie de ne pas étouffer leur enfant en le gardant pour eux tout seul.

2017-B-Lc 2, 36-40 -samedi octave Noël- éloge de la patience

Nous ne sommes pas créés pour rendre service à Dieu. Nous sommes créés pour le contempler. Et Luc nous présente la couleur de sa contemplation. Elle passe par un langage inclusif. Il associe toujours une femme à sa contemplation de la bonne nouvelle. Ce matin, c’est Anne, âgée de 84 ans. Au terme de son évangile, il associera une autre femme, Marie-Madeleine, celle à qui Jésus s’est révélé comme une source d’eau vive. Ces deux femmes sont sur leur terrain, des grands-mères qui nous tracent un chemin de rencontre avec Jésus.

2018-B-Mc 1, 7-11 -samedi 1ere semaine Noël- prendre soin de nos yeux

Jésus peut bien se cacher sous les traits humains, sous ceux de l’enfant de la crèche; il peut bien se présenter sans escorte, comme un quémandeur du baptême parmi tant d’autres, soumis au péché comme tout humain; il peut n’être que le fils du charpentier, n’être qu’un visage parmi tant d’autres au milieu de la foule de chercheurs de sens, avoir passé incognito la plus grande partie de sa vie dans un village jusque là sans histoire, il ne peut se cacher de Jean qui l’a reconnu avant même sa naissance quand sa mère Élisabeth salua Marie, la visiteuse.

2017-A-Jn 1, 29-3 mardi temps de Noël- on ne finit pas de reconnaître Jésus

Le «lieu» de la naissance de Jean est le sein de sa mère. Là, il s’est réjoui de l’arrivée de Jésus. Le «lieu» de l’engendrement de Jésus est dans les entrailles de Dieu. Au commencement, le Verbe était Dieu. C’est ce secret que Jean nous fait découvrir quand il déclare ceci: je ne suis pas le Messie. Je ne suis pas né de Dieu. Je ne suis pas celui par qui tout a été fait (Jn 1,3). Je ne suis pas la vraie lumière.

2016-A-Jn 20, 2-8- mardi octave de Noël- une Parole qui défonce nos coeurs

Ce qui était depuis le commencement. Ce sont des paroles d’une redoutable authenticité. Le doute historique de cette affirmation de saint Jean n’est pas possible. L’épître à Diognète, la Didaché, saint Polycarpe, disciple de Saint-Jean, saint Irénée, lui-même, disciple de saint Polycarpe, et beaucoup d’autres, font référence à cette épître pour attester autant l’existence de Jésus que leur expérience, leur «dire», leur annonce de Jésus.

2016-A-Jn 1, 1-18 -samedi octave de Noël- une Parole toujours jeune

Savez-vous qu’il existe des aubes nouvelles, des matins ? N’avez-vous jamais vu la lumière d’aube dans une forêt, l’aube sur la mer ? se demande Jean Sullivan (Bloc-Notes, Éd. SOS, 1986, p. 14-15). Dans le silence de nos matins, une voix surgit toute fraiche en nous. Et Jean Sullivan ajoute: n’en parlez pas à personne, nous nous retrouverions trop nombreux.

2016-C-Jn 1, 19-28 - samedi de Noël -être des prophètes de la beauté de Dieu

Il voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir. Il tombe en extase et ses yeux s'ouvrirent (Nb 24, 4). Ces mots sont d'un prophète païen, Balaam, qui était pourtant venu pour maudire Israël. Mais le regard de Dieu en lui était plus pénétrant que son regard qui ne voyait que destruction. Ces mots pourraient aussi être ceux de notre peuple aujourd'hui.

2015-C-Mt10, 17-22 - saint Étienne:

Quel mystère ! Un Dieu vient faire l'expérience de notre humanité. Au début du livre de la genèse, Dieu est sorti de lui-même pour entrer en dialogue avec Adam qui se cachait, avec Abraham qui l'a reçu chez lui et qui devient le premier d'une multitude de peuples. Au début des temps nouveaux, Dieu en personne, par son Fils, en s'abaissant jusqu'à nous, vient poursuivre ce dialogue fondateur. Désormais Dieu ne peut plus être considéré comme un principe abstrait mais comme Quelqu'un en conversation d'amitié avec nous.

2016-C-Mc 6, 34-44- mardi après l'Épiphanie- un Dieu qui s'inquiète de nous

Si tu savais le don de Dieu, disait le Christ à la Samaritaine (Jn 4, 10). Et ce don de Dieu, si c'était Jésus Lui-même ? Jean vient de déclarer dans sa lettre que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui (1 Jn 4, 8), mais, précise-t-il, les siens ne l’ont pas reçu (Jn 1, 11). Ce don de Dieu, Jean-Baptiste le reconnaît présent au milieu de vous, en vous, [mais] que vous ne connaissez pas (Jn 1, 26 ; Lc 17, 21).

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