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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 5

2015-B-Lc 5, 27-32- samedi des cendres Lévi, un appel vers les autres

Es-tu prête et prêt à te remettre en route ? C'est la question que pose le dernier numéro du Bulletin sur la vie consacrée (vol. 112 # 1 - hiver 2015). C'est la question inaugurale de ce carême. Être prête à porter toute notre attention au regard de Dieu sur nous. Cela exige un exode de nos désirs d'auto-contemplation de nous-mêmes pour centrer notre existence sur le Christ et sur son Évangile afin d'affirmer avec saint Paul : ce n'est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi (Gal 2, 20).

2014-A-Lc 5, 27-32 samedi des Cendres- appel de Lévi - nous sommes des gens merveilleux.

Que nous sommes des gens fascinants ! Merveilleux ! Ce n'est pas une blague. À preuve, Jésus nous trouve de son goût. Il dit à quelqu'un de très mauvaise réputation, aux stratagèmes frauduleux, galopant d'une fraude à l'autre, qui s'était bâti une organisation criminelle et gérait sa vie comme un Seigneur (cela fait penser à un entrepreneur d'ici et son bateau), suis-moi. Ce dernier a laissé tomber son carriérisme d'entrepreneur frauduleux.

2013 - C : Lc 5, 1-11 Dimanche 5e semaine ordinaire - Avançons au large... pour y semer une Parole nouvelle.

Qu'est-ce qui nous émerveille le plus dans ces textes, ce matin ? L'émerveillement est à la base de notre foi, de notre vie de prière. Il y a l'émerveillement de la réponse du prophète Isaïe qui à la question que se posait Dieu qui enverrai-je ? Qui sera mon messager ? Répond sans hésiter Moi, je serai ton messager: envoie-moi. Pourtant il se sentait démuni, (le texte dit perdu) au milieu d'un peuple aux lèvres impures. Il y a l'émerveillement de voir qu'une foule se pressait autour de Jésus pour l'écouter comme on le fait ici pour assister à un match inaugural du Canadien.

2012-C-Lc 5, 17-26 Lundi 2e semaine avent- : la foi des porteurs

Nous offrir ce matin, une écoute neuve. Offrir à nos oreilles d'entendre autrement la Parole de Dieu, de l'entendre comme une toute autre mélodie que celle à laquelle nous sommes habitués. Chaque année, le temps de l'avent est un appel à une écoute neuve, rafraichie. Cette écoute neuve exige un long travail d'exploration de notre manière d'accueillir cette parole, de rénovation-transformation qui ouvre sur l'étonnement : aujourd'hui nous avons vu des choses extraordinaires (Lc 5, 26). Puisse nos yeux s'ouvrir et nos oreilles entendre (Is 35, 5)!

2010 - A- Lc 5, 17-20 Lundi 2e semaine avent -: que voyons-nous dans cette scène du paralysé passant par le toit?

Jésus est venu habiter en nous. Il s'est fait fils d'homme pour nous habituer à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter en nous (Saint Irénée de Lyon, vers 130-208). Mais, et les textes entendus nous le confirment, nombreux sont les obstacles à nous habituer à vivre avec Dieu en nous : mains défaillantes, genoux qui fléchissent, porte inaccessible, cohue de la foule. Isaïe a cette délicatesse de nous préciser que c'est non pas un messager ni un ange, [mais] le Seigneur lui-même [qui] viendra nous les enlever, nous en délivrer (Is 69,3).

2010-C- Lc 5, 12-16 Vendredi après épiphanie - –debout resplendis de lumière !

Debout resplendis ! Une lumière s’est levée dans nos ténèbres (Antienne d’ouverture). La lumière est venue jusqu’à toi. Cette invitation entendue tout au long de ce temps de Noël qui s’achève, retentit à nouveau dans l’Évangile de ce soir où Jésus redonne de la splendeur à un lépreux. Celui qui gisait sous le poids de sa maladie s’entend dire des paroles splendides : Lève-toi, resplendis. Voici ta lumière ajoute le prophète Isaïe et sur toi se lève la gloire du Seigneur (Is 55, 17). La lumière est descendue dans le sein de la Vierge dit Rupert de Deutz pour être la lampe dont tu as besoin et qui t’illuminera.

2009 - B-Lc 5, 12-19 Vendredi de Noël: le lépreux touché

Il y a la main du bourreau, du meurtrier. Il y la main qui ravage, blesse et tue. Cette main-là nous la voyons partout sur tous nos écrans. Il y a aussi cette main qui est un présent de Dieu que la fête de la Nativité vient de nous redire. Cette main qui touche et fais largesse. Cette main guérit tout ce qu’elle touche. Elle redonne la santé. Elle remet en route.

Devant cette main qui transforme tout ce qu’elle touche, saint Antoine de Padoue s’exclame et ce devrait être notre propre réaction : Oh, que j'admire cette main !

2009 -C-Lc 5, 17-26 Lundi 2e semaine avent - Une entrée audacieuse

À quoi ça sert d’avoir la foi? Question qu’un ados me posait. La réponse se trouve dans cette page de Luc : d’amener, de porter à Jésus les hommes et les femmes de notre monde. Nous ne savons rien de cet homme couché sur une civière, incapable de parler, de marcher vers Jésus. Ce que nous savons, ce qui nous étonne, à deux mille ans de distance, c’est la conviction, la force de la foi des porteurs à braver tous les interdits de l’époque pour porter leur ami aux pieds de Jésus. Ces porteurs ne pouvaient pas croire que Jésus n’allait rien faire pour leur ami.

2008 -A- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - le lépreux purifié

Ému de compassion, Jésus étendit la main, le toucha. Ému par une immense compassion, François, par un baiser, geste inconcevable s’il en est un, laissa voir sa folie de vivre littéralement le saint évangile. Ce toucher de Jésus comme ce baiser de François demeure aujourd’hui comme il l’était hier, une folie à nos yeux. Pour Jésus comme pour François, osons le dire, le lépreux était si beau, qu’il a touché leur cœur. Le lépreux était si sincère dans son regard qu’il a « provoqué » un geste inouï d’audace qui ne pouvait passer inaperçu. En s’approchant de Jésus, le lépreux était déjà sauvé en espérance. Et le lépreux, quant à lui, ne pouvait pas contenir sa langue. Ne pouvait pas respecter l’ordonnance du silence.

2008-A - Lc 5, 33-39 Vendredi 22e semaine ordinaire -l’époux est avec eux

Qu’avons-nous compris de cette page où Luc rapporte que les disciples de Jésus n’agissent pas comme ceux de Jean ? Qu’ils mangent, boivent, qu’ils font la fête. Important de bien comprendre parce que si nous voulons vraiment être des « intendants des mystères de Dieu » (1 Cor4, 4), si nous désirons nous mériter la confiance du Maître, il nous est demandé de délaisser nos vieilles habitudes – le texte dit « nos vieux vêtements »- pour nous donner des comportements de grande mobilité et souplesse qui dégagent un parfum d’un Évangile toujours nouveau, toujours rafraîchissants.

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