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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2023-A-Lc 12, 49-53 -jeudi de la 29e semaine ORDINAIRE- être feu dévorant

Un évangile apocryphe postérieur rappelle une autre parole qui pourrait provenir de Jésus :  Celui qui est près de moi est près du feu. Celui qui est loin de moi est loin du royaume. Être près de Jésus, c’est être près du feu. Ce qui fait vivre Jésus, c’est un feu qui dévore tout sur son passage. Déjà le prophète Isaïe disait : mon cœur était comme un feu dévorant, enfermé dans mes os. Je m'épuisais à le contenir, mais je n'ai pas pu (Jr. 20, 9).

2023-A- Lc 6, 12-19-samedi de la 29e semaine ORDINAIRE- devenir des maisons de la Miséricorde

l ne faudrait pas s’y tromper, Jésus appelle des gens ordinaires à changer de camp, à passer du camp de la réussite à celui de l’échec, à sortir d’une vie routinière sécurisante pour celle hors de notre zone de confort. La première sortie de Jésus dans la synagogue de son village où il n’était que le fils du charpentier fut un échec. Il sera même accusé de possédé, de glouton, d’ivrogne (Lc 7, 33-34).

2023-A-Mt 22, 15-21- dimanche de la 29e semaine ORDINAIRE- César ou Dieu

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Peu de paroles de Jésus auront été citées plus souvent que celles-là. Aucune n’a été plus déformée et manipulée, à cause d’intérêts complètement étrangers au Prophète défenseur des pauvres. Pour Jésus, il n’y a pas deux mondes : celui d’en haut et celui d’en bas. Il n’y a pas un monde supérieur à un autre. Il n’y a pas de mur entre les deux. Aujourd’hui, pour la majorité d’entre nous, le monde d’en haut est un mythe.

2023-A-Lc 12, 8-12 - samedi de la 28e semaine ORDINAIRE- tressaillements de joie

Pour être chrétien, et plus encore pour la moniale que vous êtes, il faut plus que de se déclarer pour Jésus. Il faut être Jésus, être « évangile », être bonne nouvelle. Il faut un cœur dilaté par l’indicible douceur de l’amour[1], fruit de la contemplation, un cœur qui confesse à Dieu qu’il est fou d’affection et de tendresse pour lui. Savoir et déclarer que Dieu existe ne suffit pas, il faut se compromettre en son nom.

2023-A-Mt 22,1-14- dimanche de la 28e semaine ORDINAIRE-personne n'est exclue

Quand j’entends cette parabole des invités aux noces, je comprends mieux la préférence de Jésus pour des invités spéciaux. S’il y a de moins en moins de pratique de la religion, s’il y a crise d’invités pour différentes raisons, Dieu, lui, n’est pas en mode résolution de crise. Il utilise ce refus des invités pour manifester son parti-pris, son amour préférentiel pour les sans-logis, les déracinés de leur terre ancestrale, les mourants de dignité méprisée, piétinée.

2023-A- Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- marcher du bord de Marie

En quelques mots, l’évangile nous décrit un chemin de bonheur. Heureux. Heureux de quoi ? Heureux de porter la nouveauté de sentir vivre la Réalité, ce mot que l’on semble préférer aujourd’hui pour dire Dieu. Heureux de bénir la vie, ces moments de joie, de souffrance. Heureux d’ensemencer la paix, d’offrir un regard de miséricorde, plein de tendresse. Heureux ceux qui prennent soin des autres.

2013-A-Mt 21, 28-32- dimanche de la 26e semaine ORDINAIRE- beau parleur, petit faiseur

Nous nous glorifions de parler mieux que nous vivons. Si Jésus n’avait fait que prêcher, son message n’aurait certainement pas franchi les petites collines d’Israël, mais Jésus, en Maître de sagesse qu’il était, a constamment mis en pratique ce qu’il enseignait. Pour lui, dire c’est faire. Faire c’est dire.

Année A- Lc 1, 26 1, 26 - samedi de la 26e semaine ORDINAIRE- le très saint rosaire

Je te salue. Formule de politesse, de respect. Mot contact, de bienvenue. C’est le bonjour inaugural de nos matins. Un mot qui courre tout au long de nos journées Ce mot tout simple est aussi celui d’un envoyé de Dieu. Je te salue, Marie. Cette salutation contient toutes les caractéristiques d’une homélie parfaite, brève et intense.

Année A-Lc 9, 43b-45 -samedi de la 25e semaine ORDINAIRE- plan A ou plan B

Cette annonce de Jésus à ses disciples appelle une nouvelle manière d’en comprendre le sens. Ouvrez bien vos oreilles. Nulle part dans les évangiles, Jésus exprime qu’il sacrifie sa vie. Il n’a jamais pensé, écrit Joseph Moingt à la suite de plusieurs théologiens, que sa mission était de mourir en victime expiatoire des péchés des hommes… il n’a pas cherché à donner une valeur sacrificielle à sa vie[1].

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