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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Lc 13, 22-30 -mercredi 30e semaine ordinaire - qui peut être sauvé ?

L’évangile vient de nous confronter avec une question que nous débattons peu entre nous ; une question qui soulève beaucoup d'interrogations aussi. Quel est ce salut annoncé par Jésus? Est-ce seulement un petit nombre qui sera sauvé (Lc 13, 23)? Qu’adviendra-t-il des autres ? Et puis qui peut être sauvé (cf. Lc 18, 26).

2019-C-Mt 25, 31-46 - commémoration des défunts- rien n'est plus clair que le doute

Les éditions Magnificat publiaient récemment un numéro spécial qui a fait figure d’ovni dans les éditions religieuses[1]. L’auteur offre un parcours qui part d’un monde fini et qui débouche sur un univers infini, divin. Venez vivre, écrit l’auteur responsable du Magnificat, dans l’espace divin l’Odyssée de votre raison d’être ! Et notre raison d’être est de passer du souviens-toi que tu es mortel à souviens-toi que tu es éternel. Quelle transformation de nos regards que ce passage d’un souvenir mortel à un souvenir éternel !

2019-C- Lc 12, 39-48- mercredi 29e semaine ordinaire- une proximité qui évangélise

e mois missionnaire confirme cet appel de l’évangéliste à demeurer en état de veille, peu importe l’heure du jour. Cette tendance à rétrécir notre enthousiasme d’être croyant et notre mission à dire Jésus, Paul en parle avec un mot peu utilisé aujourd’hui, le péché. Annoncer Jésus est un devoir de justice, non une justice punitive, mais une justice de compassion. C’est un péché de ne pas l’annoncer.

2019-C-Lc 14, 25-33 - mercredi 31e semaine ordinaire-s'asseoir avant de bâtir

Qu’est-ce que la prudence ? Pour plusieurs, la prudence est une attitude de gens incapables de se décider. Pourtant la prudence est autre chose que l’indécision, autre chose qu’une sorte de porte douanière qui bloque le passage à tout. Il ne faut pas associer la prudence à la peur d’agir. Une décision impulsive ou réfléchie.

Paul oppose la prudence à la timidité. Dans la parabole, Luc nous présente des guerriers plus paniqués que prudents devant l’adversaire plus important qu’eux et un entrepreneur inquiet de faire faillite et de perdre sa réputation de bon administrateur. Il ajoute, pour clarifier sa pensée, que la prudence n’est pas la peur.

2019-C-Lc 7,31-35-mercredi 24e semaine ordinaire-vivre notre foi hors les murs

Il y a beaucoup de profondeur dans cette scène du gamin qui joue de la flûte. S’y cache le fait de vivre notre joie dehors, sur les places publiques. Se profile tout le rêve de Dieu, tout son projet messianique d’implanter sa tente au cœur de monde. Dieu, le Dieu de nos origines, veut que tous les humains soient sauvés par la joie. La bonne nouvelle que ce mois missionnaire d’octobre annonce, c’est la joie.

2019-C- Mt 9,9-13 - Matthieu, apôtre- qui suit qui ?

Suis-moi. Cette demande s’adresse à chacun de nous. La demande de Jésus ne s’appuie pas sur nos qualités, sur notre dignité. Avec quelqu’un qui se sait meilleur que les autres, Jésus ne peut pas faire grand-chose. Il ne peut pas accomplir des prodiges en lui. Jésus n’est pas attiré par nos talents. Il cherche des personnes qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, qui sont transparentes de fragilité et qui ressentent un besoin d’être accompagné dans leur vie. Cet appel à Lévi fait résonner en moi une question, rarement posée : qui suit qui ? Est-ce moi qui suis Jésus ou est-ce Jésus qui me suit ?

2019-C-Lc 4, 38-44- mercredi 22e semaine ordinaire- prendre soin de Jésus

Quelle est cette grâce et [cette] paix dont parle Paul? Et il donne lui-même cette réponse : c’est connaître Jésus. Connaitre Jésus pacifie, réconcilie et conduit à être animé de son amour, à ne jamais prononcer un mot qui sert à diviser, jamais un mot qui apporte la guerre, de petites guerres, jamais [de] bavardages[1]. Cette grâce et cette paix ne consistent pas à résoudre tous les problèmes, mais bien à entrer au cœur des problèmes pour les voir de l’intérieur.

2019-C-Lc 6,1-5 - samedi 22e semaine ordinaire - nouvelle constitution évangélique

e jour de sabbat apporte un langage éminemment symbolique. Luc, comme les autres évangélistes, ne transcrit pas les paroles de Jésus. Jésus n’a rien écrit. Il interprète, après s’être renseigné, ce qu’il a cru entendre de ce qu’on lui a dit de Jésus. Jean Yves Leloup, analysant le Cantique des cantiques, affirme que nous ne sommes pas les gens du Livre, mais les gens de l’interprétation[1]. Jésus ne livre jamais des recettes toutes faites. Il nous invite, dois-je dire, il nous condamne à le comprendre.

2019-C-Lc 6, 20-26 - mercredi 23e semaine ordinaire- pour qui vivons-nous?

Jésus soulève une question de grande importance. Pour qui vivons-nous ? Non pas pourquoi, mais pour qui vivons-nous ? On peut bien vivre sans «pourquoi», mais peut-on vivre sans «pour qui» ? Corollaire à cette question, une autre est à soulever : de qui suis-je responsable ? C’est dans la réponse à ces deux questions que nous nous trouvons ou pas sur le chemin des béatitudes énoncées par Jésus. Non pas arrivés, mais en chemin.

2019-C- Jn 3,13-17 - la croix glorieuse

Voilà un signe où l’on apprend bien plus que l’on voudrait savoir. Cette croix est un miroir. La croix comme miroir. En la regardant, chacun y voit quelque chose. Le miroir a le pouvoir de démasquer les faussetés. Devant la croix, chacun se voit à découvert, dans toute sa vérité, sa nudité. Certains en rougissent. D’autres se frottent les yeux en se demandant s’ils ont bien vu. D’autres s’empressent de s’éloigner du miroir.

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