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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2022-C- Lc 6, 17.20-26- dimanche de la 6e semaine ORDINAIRE- petites phrases à mémorer

Il fut un temps où il fallait après par cœur les commandements. Nous les connaissons bien. Jamais on ne nous a enseigné les béatitudes. Les Béatitudes ne sont pas des commandements. Elles ne sont pas de nouvelles lois. Elles sont plus exigeantes que les commandements. Elles sont des indices, des symptômes de notre vie spirituelle, des signes de la profondeur de notre union à Dieu.

2022-C-Mc 9, 2-13 -samedi de la 6e semaine ORDINAIRE- il fait céleste par devant

Jésus, en invitant ses proches disciples sur la montagne du Thabor, enlève le boisseau qui cache la lampe pour la mettre sur le lampadaire (Mt 5,13-16). Nous passons à côté du sens de ce rendez-vous sur la montagne, si nous n’y voyons pas qu’il s’agit pour Jésus d’un moment clé, d’un moment fort, d’un tournant dans sa vie. Expérimentant qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, qu’il est fils bien-aimé du Père, expérimentant une intense communion intime avec la voix qu’il entend, Jésus est transfiguré.

2022-C-Mc 8, 22-26- mercredi de la 6e semaine ORDINAIRE- voir progressivement

Jésus n’ignore pas que nous sommes attirés par la lumière. Il sait qu’elle risque de nous aveugler si elle devient trop brillante. L’évangile parle d’un mouvement vers la lumière. Il voyait les gens comme des arbres, puis il voyait clairement. Paul parle d’une connaissance progressive de Dieu (Cf. Rm 16.25-26). Je le connaîtrai.

2022-C-Mc 8, 1-10- samedi de la 5e semaine ORDINAIRE- où est le miracle ?

Je pose une question : où est le miracle dans ce pain multiplié ? Louis Évely, auteur très en vogue au siècle dernier, a suscité un tollé en expliquant que la multiplication des pains était dans la mise en commun des casse-croûtes que chacun avait apportés et qu’il gardait pour eux-mêmes[1]. À ses yeux, le « merveilleux » de ce geste de Jésus fut d’avoir amené une foule à partager, à se montrer solidaire. Ce « merveilleux » fut tellement contagieux que les différents évangélistes en ont fait mention. L’auteur se refusait de faire de ce passage et de tant d’autres, une lecture littérale, fondamentaliste.

2022-C-Mc 7, 14-23- mercredi de la 5e semaine ORDINAIRE- être correct ou authentique ?

Il est facile de se rendre compte que nos vies sont bidimensionnelles. Nous avons une vie intérieure et extérieure. Quand nous offrons des fleurs, ce geste extérieur traduit ce qui est caché en nous. Quand nous saluons quelqu’un, ce geste manifeste notre proximité. Il y a un rapport singulier entre le visible et l’invisible. Séparer l’extérieur de l’intérieur, c’est couper la plante de ses racines. Nos gestes extérieurs font sens s’ils s’enracinent dans nos profondeurs et vice-versa.

2022-C-Mc 6, 30-34- samedi de la 4e semaine ORDINAIRE- être hypothèse de Dieu.

C’est un appel à rencontrer Dieu que suggère ce passage dans un endroit désert. Mais une question surgit : faut-il chercher Dieu dans la solitude ou dans les relations humaines ? Les deux voies sont valables. Ici, vous avez choisi la voie du retrait, du silence comme Thérèse de Lisieux. D’autres priorisent l’action, l’implication comme un François Xavier et tant d’autres. Évitons tout dualisme. L’un ne va pas sans l’autre.

2022-C-Lc 2, 22-40- présentation de Jésus au temple- Dieu ne s'explique pas, il s'expérimente

Avec cette entrée de Jésus au temple, nous fêtons un changement majeur de l’image de Dieu. Nous passons d’un Dieu tout-puissant, le Dieu de l’en haut à un Dieu d’en bas, le Dieu de l’en bas, qui s’efface pour laisser se révéler une divinité humble et miséricordieuse. Nous comprenons mieux aujourd’hui qui l’itinéraire du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas un itinéraire qui exalte le merveilleux. C’est un itinéraire toujours en construction dont la bible n’offre à voir que des cônes orange.

2022-C- Mc 4, 1-20- mercredi de la 3e semaine ORDINAIRE- ne perds la paix

Cette page du semeur est une confrontation frontale entre l’idéal et la réalité. Le semeur avait tout préparé pour que sa terre donne de bons résultats. Il l’a labouré, enlevé les cailloux, tracé des sillons, ensemencé abondamment avec une semence de qualité. Il dut affronter la dure réalité. Sécheresse, inondation, tornade ont fait que la qualité de la récolte n’est pas au rendez-vous.
Idéal et réalité. Nous sommes tous confrontés entre l’idéal dont nous rêvons et la réalité que nous vivons. Nous attendons que tout se passe bien et puis un problème survient à l’improviste. Nous vivons constamment un choc douloureux entre nos attentes et la réalité.

2022-C-Mc 4, 35-41-samedi de la 3e semaine ORDINAIRE-imploser ou exposer

Cet épisode de la tempête apaisée redit ce que la foi proclame : Jésus est libérateur de l’humanité. Il est venu nous sortir d’une vie sans vision autre que la mort. Mais se demande Michel Barlow[1], Jésus est-il venu pour nous délivrer ou nous libérer ? On libère un prisonnier de sa prison. On délivre un otage retenu injustement. Selon la définition du dictionnaire, il serait préférable de dire que sur la mer agitée, Jésus délivre ses disciples. Il les guérit de leur peur de périr.

2022-C-Mt 11,25-29- gardons le fil de la merveille

Vous avez bien compris, si ce passage de Matthieu a été choisi par Marie-Claire, c’est qu’elle l’a signé de sa vie. Jésus dont la vie ne fut pas facile, qui a porté un lourd fardeau, qui fut constamment épié, surveillé, poursuivi parce qu’il faisait du bien, n’a cessé d’apprécier, de rendre grâce pour la vie qui était la sienne. Père, je te rends grâce. Père, je te loue.

À qui observe la manière de vivre de Jésus, il est facile de reconnaître que Jésus a vécu dans l’admiration malgré de vives et permanentes oppositions. Jésus s’émerveillait des enfants qu’il appelait, des engolfés ou si vous voulez des magouilleurs qu’il appelait à le suivre. Jésus a été l’un de ses phénomènes dont la présence aux autres fut d’une telle intensité qu’on en parle encore aujourd’hui. Jésus fut le plus parfait des humains.

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