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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Lc 18, 1-8 -samedi 32e semaine ordinaire- charisme de la prière

Croyants ou incroyants, nous avons tous en nous ce trésor de la prière. Mais qu’est-ce que la prière ? C’est la question que pose l’évêque de tradition anglicane John Spong, dans son livre Pour un christianisme d’avenir, Golias, 2019.

Quand on lui demande: Monseigneur, priez-vous? sa réponse se fait sèche : non. Après un instant de consternation chez ses auditeurs, il ajoute: si je vous avais répondu par “oui”, vous auriez pensé que j’acceptais votre définition de ce que signifie prier et votre définition de Dieu. Nos prières semblent supposer que Dieu peut changer d’avis […] C’est manipuler Dieu […

2019-C-Lc 19, 11-28 -mercredi 33e semaine ordinaire- être des «coextensifs» de Dieu

En ouvrant le mois missionnaire d’octobre dernier, le pape François invitait à ne pas enfouir la capacité d’imiter la générosité de Dieu. Nous avons, en commun avec Jésus, le talent de faire le bien. Pour utiliser le langage du Père Congar, nous sommes des coextensifs de la générosité de Jésus comme Jésus l’a été de son Père. Jésus n’a rien perdu de ce que le Père lui a donné (cf. Jn 6, 39).

2019-C-Lc 20, 27-40 - samedi 33e semaine ordinaire- l'autre visage de l'éternité

Quel projet ambitieux de Dieu sur chacun d’entre nous ! Ce n’est pas un simple retour à la vie comme ce le fut pour Lazare. Ce n’est pas une réincarnation de mon esprit dans un autre corps, puis un autre corps et cela indéfiniment. Ce n’est pas un «happy end» non plus. C’est quelque chose de merveilleux : notre corps reprendra vie. La dimension terrestre dans laquelle nous vivons n’est pas l’unique dimension[1] de notre vie. Nous manquons d’attraction pour l’éternité, l’autre visage de la vie. Pour annoncer la beauté de l’éternité.

2019-C-Lc 21, 12-19 - mercredi 34e semaine ordinaire- quelqu'un nous défendra

Le temps de l’Avent qui vient nous annoncera qu’une vierge enfantera un fils que l’on nommera Emmanuel, ce Dieu avec nous (Mt 1, 23). Le prophète Isaïe avait déjà annoncé qu’une vierge allait donner naissance à un enfant et cet enfant allait être Dieu avec nous (Is 7. 14). Ce nom signifie qu’un Dieu nous sauve, nous garde, nous instruit, nous donne une sagesse à laquelle nos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Voilà l’essentiel de la bonne nouvelle.

2019-C-Mt 18, 1-5.10 - mercredi 26e semaine ordinaire- petit mais grand

Nous sommes-nous déjà posé cette question ? Pourquoi les petits, les riens, les rejetés prennent-ils tellement de place dans l’évangile ? En leur donnant tant de place, Jésus décrit sa place. Il n’est rien, tellement petit, qu’il finira sa vie sur la croix, là où les riens, les honnis se retrouvent.

Petit. Le mot fait monter en nous les enfants en bas âges. Dans la bouche de Jésus, le mot ne fait pas allusion ni à l’âge ni à la taille, mais à ceux à qui la société ne porte que très peu d’attention.

2019-C-Lc 10, 17-24- samedi 26e semaine ordinaire- vivre Dieu

Il y a quelques semaines, Luc nous présentait la scène du gamin jouant de la flûte sur la place publique. Manière d’annoncer l’évangile de la joie. Ce matin, il récidive en présentant Jésus qui envoie, et Luc est le seul à mentionner cela, soixante-douze disciples, c’est-à-dire tout le monde, hors des chemins battus. Il envoie tout le monde, pas des spécialistes, pour faire connaître Jésus non par des paroles et des discours, mais par leur vie qui devient parole vraie. C’est la vie qui parle. Il envoie chacun avec un talent personnalisé, non pour se lamenter et continuer à dire que tout va mal, non pour faire de la propagande [François], mais pour faire entendre sur la route un magnificat de louange.

2019-C-Luc 11, 27-28 -samedi 27e semaine ordinaire- magnificat d'une femme

Mon premier regard se porte sur cette femme qui éleva la voix au milieu de la foule. Elle vient de chanter son Magnificat. Marie l’avait chanté après avoir été témoin des merveilles que Dieu faisait en sa personne. Cette femme chante sa joie d’entendre les merveilles que Jésus réveille en elle. Elle se sent touchée au plus profond d’elle-même. Elle s’émerveille d’être créature nouvelle et crie de toutes ses forces : heureuse celle qui t’a porté.

2019-C-Lc 11, 1-4- mercredi 27e semaine ordinaire- jamais trop tard

J’ouvre cette réflexion par une question : sommes-nous comme Jonas plus soucieux de notre confort que ces milliers d’habitants de Ninive qui vivaient dans l’idolâtrie ? Jonas, c’est une histoire mythique plutôt que réelle, qui ouvre sur un Dieu qui se soucie de changer la culture de mort des gens de Ninive en une culture de vie. Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et annonce-leur ce que je te dirai (Jon 3, 2).

2019-C-Lc 11, 42-46 -mercredi 28e semaine ordinaire- contempler sans apparat

Il y a en chacun de nous, d’une façon plus ou moins visible, un désir continuel de nous supplanter les uns sur les autres. Il nous est plus spontané d’instruire, de dicter une conduite que de se laisser instruire. Pas facile de vivre nos vies sans ajouts, sans apparats. Il n'est pas facile de vivre dans un autre monde, un autre environnement que celui que nous propose la société actuelle. Le biographe de François d’Assise a écrit qu’il paraissait l’homme d’un autre monde (1 Cel 36). Luc lance un appel à vivre dans un autre monde.

2019-C-Luc 12, 8-12 -samedi 28e semaine ordinaire - unifier vie et baptême

Je pose une question : quel est le centre de votre vie monastique ? Qu’est-ce qui est vraiment central dans la vie d’une moniale ou d’un chrétien ? C’est la question qui se dégage de l'évangile de ce matin. Comme moniales, comme pasteur, et vous qui participez ce matin à cette eucharistie, nous avons comme vocation commune de nous déclarer pour Jésus.

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