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Année c

2019-C-Mt 20, 17-28 mercredi 2e semaine du carême- fatigué de vivre avec soi-même ?

Voici deux fils qui ont quitté leur père sur-le-champ. Leur mère, elle, ne les a pas lâchés. Comme toute mère, elle avait de grands rêves pour ses deux fils. Elle faisait du lobbying. Elle rêvait de voir ses deux enfants chéris en haut de la pyramide, occuper les meilleures places aux côtés de Jésus, l’un à droite et l’autre à gauche (cf. Mt 20, 20-21). Ces deux fils avaient tellement de caractère qu’ils ont même demandé à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur un village samaritain inhospitalier (cf. Lc 9, 54). Jésus, lui, les surnomma les fils du tonnerre (cf. Mc 3, 17).

2019-C-Lc 15,1-3; 11-32 - samedi 2e semaine du carême- celui qui dénoue les noeuds

Ce texte n’a jamais fini de nous parler. Il faut toujours nous assurer qu’il nous parle encore, qu’il ouvre une porte encore inédite de sens. Monte en moi cette prière de Charles de Foucauld, que vous êtes bon, ô mon Dieu. Nous percevons ce Père comme miséricordieux. Nous comprenons rarement que Jésus vient de nous raconter l’histoire de la bonté. De sa bonté. Dieu seul est bon, dit Jésus au jeune homme riche (Mt 19, 17). Quand on accueille sans condition quelqu’un qui est tatoué de crimes, de révoltes ouvertes, cela demande de la bonté, de la tendresse.

2019-C-Mt 5, 17-19- mercredi 3e semaine carême- amendement constitutionnel

Aujourd’hui, Jésus nous invite au dépassement qui inscrit l’infini du désir de Dieu dans le quotidien de nos vies1 pour citer Daniel Marguerat, un exégète protestant. Respecter une loi, mettre en pratique ces ordonnances, les garder [pour qu’elles soient] votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples (Dt 4, 5), c’est en soi tout un défi. Mais Jésus en rajoute. Il appelle à un changement radical, non à un changement de la loi, mais à un changement de notre relation à la loi.

2019-C-Lc 18, 9-14 -samedi 3e semaine carême-prière bavardage

Au siècle dernier, Padre Pio soulignait que c’est un coeur à coeur avec lui qui incite Dieu à nous écouter. Nos deux priants ne prennent pas ce chemin de la prière. Ils sont plutôt contaminés par leur relation avec eux-mêmes. L’un se trouve beau. Il fait l’éloge ce qu’il voit dans le miroir. Il se contemple. L’autre se trouve misé-rable, un peu découragé par la liste de ses laideurs. Il ne percevait pas la beauté de son hôte intérieur.

2019-C-Jn 5, 17-30- mercredi 4e semaine carême - il est minuit et cinq

Écoute et tu arriveras. La règle de saint Benoît s’ouvre sur un appel : écoute. Elle se conclut, et nous l’oublions, sur une affirmation : tu arriveras. Cela pourrait faire une belle devise de vie. Jean nous présente ce matin la devise privilégiée de Jésus, une autre belle devise de vie : si tu entends, si tu crois. Il écrit : celui qui entend ma parole est transféré (passé) de la mort à la vie. Dans sa première lettre, il écrit : nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie (1 Jn 3, 14).

2019-C-Jn 7, 40-53- samedi 4e semaine carême- être sur la croix plutôt que de la contempler

Jésus n’a pas froid aux yeux. Même si l’origine de cette expression demeure ambigüe, elle est comprise comme quelqu’un qui est audacieux, décidé, hardi. Dis négativement, ne pas avoir froid aux yeux se comprend comme quelqu’un qui n’est pas un lâche, pas un peureux. Cette attitude de Jésus a fait reculer les soldats. Ils furent impressionnés par ce qu’ils ont vu : quelqu’un d’humainement inimaginable. Cela les a transformés complètement.

2019-C-Mc 7, 14-23- mercredi 5e semaine ordinaire- Jésus, un non pratiquant

Que ce soit avant de se mettre à table, que ce soit avant d’avaler un «fast food», une bonne habitude élémentaire suggère de se laver les mains. L’attitude des pharisiens, des responsables de la religion qui reprochent à Jésus de ne pas réagir en voyant ses disciples qui ne se lavent pas les mains (Mc 7, 5), n’a rien à voir avec l’hygiène. Leur réaction n’est pas une réaction hygiénique comme celle de parents à leur enfant : va te laver les mains avant le diner. C'est un acte religieux, un acte d’ablutions rituelles.

2019-C-Mc 8, 1-10 -samedi 5e semaine ordinaire - une foule entêtée

sommes-nous émerveillés que Dieu se donne en nourriture ? Si nous ne le sommes pas, c’est que nous ne sommes plus dans le domaine de la foi, mais dans celui de l’habitude, de la routine. Nous émerveiller de tendre la main comme une petite mendiante parce que vous êtes bon, ô, mon Dieu, dit Thérèse de Lisieux. Nous émerveiller de nous savoir nourris par Dieu, voilà qui change toute une vie.

2019-C-Mc 8, 22-26- mercredi 6e semaine ordinaire-nous sommes tous aveugles

Aperçois-tu quelque chose ? Notre premier regard est souvent rapide. Il voit l’éphémère. Ainsi en est-il du premier regard de l’aveugle. Il ne voyait pas très clairement Jésus. J’aperçois des gens qui ressemblent à des arbres. Il voyait sans voir. Il a fallu un second geste de Jésus pour que son regard devienne clair. Il distinguait tout avec clarté. C’est progressivement que l’aveugle a vu Jésus, l’humain et le divin.

2019-C-Mc 9, 2-13- samedi 6e semaine ordinaire- transfiguration

Ce matin, imaginons-nous sur la montagne de l’Olympe, élevée au-dessus des nuées, là où les orages ne pénètrent pas ; là où le sommet jouit d’une si continuelle sérénité que les écrits sur le sable ne s’effacent jamais. Tel est l’environnement des témoins de la transfiguration, environnement contemplatif par excellence. Sublime par excellence.

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