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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Marc 6

2024-B-Mc 6 1-6 - dimanche de la 14e semaine ORDINAIRE-la force de la non-puissance

Un mot est vieux comme le monde : résistance. Les trois lectures attestent qu’il y a de résistance à devenir une terre de justice et d’amitié entre nous. Nous étonner du contraire serait une fausse nouvelle. Mais cela ne doit pas freiner nos énergies à proclamer notre espoir (1 Tim 1, 1) d’une terre fraternelle.

2024-B-Mc 6, 34-44- samedi de la 4ième semaine ORDINAIRE- opter pour un vrai repos

Venez à l’écart et reposez-vous un peu. Devant cet appel, le pape François dans une homélie de la messe chrismale en 2015 précisait : comme il est difficile d’apprendre à se reposer. La clé de la fécondité de tout évangélisateur se trouve dans la manière dont nous nous reposons[1].

2023-A- Mc 6, 1-6 - mercredi de la 4e semaine ORDINAIRE- la victoire est dans l'échec

Et si ce nul n’est prophète dans son pays, c’est de chacun de nous qu’il s’agit. Lorsque Dieu est au centre de notre vie, quand nous éprouvons en nous sa présence, se produit un désir de faire connaître ce que nous éprouvons. Cela est vrai de Jésus dans sa première prise de parole dans le temple. Il rencontre beaucoup de réticence.

2023-A-Mc 6, 30-34- samedi de la 4e semaine ORDINAIRE- heureuse distance qui rapproche

À nous qui avons la passion d’évangéliser, qui sommes animés par le zèle apostolique, ce passage de Marc nous indique le chemin privilégié par Jésus. Où qu’il soit, Jésus est toujours en mode tournée vers le Père et en mode relation avec nous. À la levée du jour, il se retire dans des lieux déserts pour prier (cf. Mc 1, 35 ; Lc 4, 42). Jésus est une vraie pie avec le Père. C’est là qu’il puise son énergie. Le reste de la journée, il est avec nous, souffre avec nous, risque une parole neuve pour nous.

2022-C-Mc 6, 30-34- samedi de la 4e semaine ORDINAIRE- être hypothèse de Dieu.

C’est un appel à rencontrer Dieu que suggère ce passage dans un endroit désert. Mais une question surgit : faut-il chercher Dieu dans la solitude ou dans les relations humaines ? Les deux voies sont valables. Ici, vous avez choisi la voie du retrait, du silence comme Thérèse de Lisieux. D’autres priorisent l’action, l’implication comme un François Xavier et tant d’autres. Évitons tout dualisme. L’un ne va pas sans l’autre.

2022-C-Mc 6, 45-52- mercredi 2e semaine de NOËL-étonnement extrême

Il ne s’agit plus aujourd’hui de se demander si Jésus a vraiment marché sur la mer. Les récits évangéliques ne sont pas des descriptions d’un fait historique. Il faut plutôt s’arrêter sur le message que nous transmet Marc en nous rapportant cette marche. Il rapporte que les disciples furent saisis d’étonnement extrême.

2021-B-Mc 6, 30-34- samedi 4e semaine ORDINAIRE-attirés par Jésus

Vous connaissez l’expression «à quelle heure, la messe?». Dans notre culture autant religieuse que civile, la messe est un passe-partout qui encadre les principaux événements de la vie privée : naissance, mariage, mort. Notre vie publique aussi : Noël, Pâques, jours fériés qui étaient jusqu’à récemment des fêtes religieuses.

Aller à la messe, l’expression ne soulève guère d’enthousiasme. Elle fait partie de notre culture. Elle signifie : participer à un rituel millénaire qui n’offre que peu de place à l’expression spontanée.

2021-B-Mc 6, 1-6- mercredi 4e semaine ORDINAIRE- l'évangile ne fait que commencer

Et si nous entendions ce passage d’une autre oreille pour en saisir l’inouï que l'oreille n'a pas entendu (1 Co 2, 9). Si ce passage de l’évangile résonne comme connu, c’est qu’il a perdu sa saveur de bonne nouvelle. Cette page n’appartient pas au passé. Elle nous appelle à sortir d’un carcan, celui de penser connaître Jésus et qui nous empêche d’en saisir sa bonne nouvelle. Les gens dans la synagogue n’ont pas compris que Jésus est une bonne nouvelle. Ils n’y ont vu que le fils du charpentier. Ce fils, ce Nazaréen, leur annonce une nouvelle inouïe qui l’est encore aujourd’hui.

2021-B-Mc 6, 45-52 - mercredi après l'Épiphanie- on se sauve ensemble

En plein confinement mondial, le 27 mars dernier, le pape François lance ce cri : nous sommes tous dans la même barque. Dans son encyclique sur la fraternité (Fratelli tutti, no 32), le pape écrit que personne ne se sauve tout seul, qu’il n’est possible de se sauver qu’ensemble. Aux prêtres de Rome, il précise (2020-05-30) que personne ne peut penser à s’en sortir seul. Nous sommes tous frappés et impliqués. Marguerite Yourcenar fait remarquer que rien ne rapproche les êtres humains comme d’avoir peur ensemble.

2020-A-Mc 6, 17-29 - samedi 21e semaine ordinaire- c'est la vie qui parle

Les premières lignes du récit des Actes des apôtres définissent ce que sera l’annonce de l’évangile. Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 1, 8). De saint Jean-Baptiste à nos jours, l’évangile atteint les cœurs quand, aidée par la puissance de l’Esprit saint, c’est la vie qui parle. La langue est nécessaire. Elle n’est pas le plus puissant langage pour dire l’évangile. Elle peut ruiner la parole (cf. Si 5,14). Se limiter aux mots est un péril à éviter.

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