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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Marc 6

2015-B-Mc 6, 1-6 - dimanche 14e semaine- Jésus, fils du charpentier ?

Vous connaissez l'expression nul n'est prophète dans son pays ? Ça veut dire que plus on connaît quelqu'un, moins on l'écoute parce qu'on anticipe d'avance ce qu'il va dire. La familiarité avec quelqu'un ne favorise pas la meilleure écoute ni la meilleure connaissance non plus. Être trop proche de quelqu'un engendre la myopie.

2015-B-Mc 6, 7-13- dimanche 15e semaine- marcher avec rien

Que comprendre. Cette page n'est pas seulement adressée aux prêtres, aux personnes mandatées par l'évêque. Elle s'adresse à tous les chrétiens. À tous les humains quelle que soit leur croyance religieuse. Cette page nous fait voir que lorsque nous sommes désencombrés, lorsque nous cessons de vivre concentrés sur nos affaires, décollés de son moi, de rechercher avec anxiété le maximum de confort en possédant toutes ces petites idoles qui prennent la place de Dieu (pape François), nous commençons à mener une vie d'hospitalité qui est l'art du partage (Paul Ricœur), l'art de vivre avec beauté l'humain que nous sommes.

2015-B-Mc 6, 34-44 - mardi 2e semaine Noël- la bonté s'est manifestée

Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimés. Cette phrase de la première lecture de saint Jean résume le sens profond de Noël. Dans l'enfant se montre à nous la plénitude de la divinité (Col 2, 9). Dans la réalité de notre chair est apparu le Dieu éternel (Oraison) et une préface de Noël nous dit, dans des mots délicieusement savoureux, que la nature humaine en reçoit une incomparable noblesse. Il devient l'un de nous pour que nous devenions éternels.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2012-B- Dimanche 15e semaine ordinaire -Mc 6, 7-13 n'emportez rien

Au modèle économique d'avoir toujours plus, de monter toujours plus haut dans l'ordre social, Jésus propose un autre modèle économique : n'emportez rien. Au modèle de l'avoir, de la possession, de l'enrichissement, Jésus propose un modèle d'être. La philosophie de la possession conduit à vivre recourber, concentrer sur ses affaires pour en savourer le profit. Elle mène à une vie renfermer sur soi-même. La philosophie du n'emportez rien consiste à s'oublier, à vivre délivrer, décrocher, décoller de mon moi pour entrer en contact jusqu'à se perdre dans l'autre (Zundel, Sainte Clotilde, Genève, 1975,p31)

2012-B- Dimanche 16e semaine ordinaire - Mc 6, 30-34 : Dieu notre repos.

Qu'est-ce que le repos? Ma question étonne. Elle occupe pourtant tout l'espace de nos textes ce matin. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Vers des eaux tranquilles, [il] me fait revivre (Ps 22). Venez à l'écart, reposez vous un peu (Mc 6, 31). Venez à moi, dit l'évangéliste Matthieu, vous tous qui ployez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos (Mt 11, 28).

2012- B: Dimanche 14e semaine ordinaire -Mc 6, 1-6 : avons-nous des yeux crevés ?

Chaque jour nous faisons l'expérience de ce que Marc vient de nous rapporter. Plus nous sommes proches de quelqu'un, moins nous le voyons. Plus nous vivons avec quelqu'un, moins nous le voyons. À force de voir chaque soir le coucher du soleil, ne finissons par ne plus admirer sa beauté. Paradoxe: la proximité engendre une certaine myopie. Elle nous crève les yeux et nous les crève si bien qu'elle nous rend aveugles. Nous devenons incapables d'apprécier. Ce qu'on sait d'une personne empêche de le connaître (Christian Bobin). De l'apprécier

2011-A-Mc 6, 53-56 -Lundi 5e semaine ordinaire-la bonté de Dieu nous apparaît

Avant que naisse Jésus, nous connaissions que, par nature, Dieu était bon, qu'il nous avait créés par bonté pour nous rendre participants de sa divinité (1 Pi, 4 2). Mais cette bonté nous était cachée. Par sa naissance et sa vie publique avec ces multiples guérisons, Jésus nous montre que la bonté de Dieu et son humanité nous sont apparues (saint Bernard).

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