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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2016-C-Lc 18, 1-8- samedi 32e semaine ordinaire - Longtemps

Ce matin, Jésus me donne une bonne leçon pour mes homélies. Il m’enseigne à ne pas être compliqué. J’en suis confus. Certains diront que c’est trop compliqué pour moi.

Pour enseigner à ses disciples comment prier, Jésus ne leur donne pas un cours magistral. Il ne cite pas de longs passages de priants de l’Ancien Testament qui pourtant ne manquent pas. Rien de très magistral. Il leur dit : regardez cette petite femme du quartier. Regardez le parcours qu’elle fait depuis de nombreux jours jusqu’au tribunal, quel que soit le temps qu’il fait ou la lourdeur de sa fatigue. Regardez comme elle est tenace, pugnace, combattive. Suivez son exemple.

2016-C-Lc 19, 1-10 - mardi 33e semaine ordinaire - Zachée ou voir Jésus

Comment « voir » Jésus ? C’est la question de tout le monde. Comment « voir» dans le sens de connaître, de s’approcher de Jésus quand on est réputé ou classé membre de l’État islamique ou Daech, dirions-nous aujourd’hui ? Zachée, c’est l’itinéraire de chaque croyant. Qui aujourd’hui n’est pas ce Zachée qui a besoin d’être libéré de son emprise sur les biens de la terre, de son souci d’accroître son ego, son paraître ?

2016-C-Lc 20, 27-40 - samedi 33e semaine ordinaire- monte par le coeur vers moi

Question déchirante, question historique, question qui parcourt chaque étape du croire. De qui sera-t-elle l’épouse ? Cette question en soulève une autre, celle de la continuité de l’humain. Avec cette question, nous sommes au cœur de la foi. Au cœur de mystère de toute vie humaine. La réponse de Jésus nous place dans un autre monde, celui d’enfants de Dieu et enfants de la résurrection (Lc 20, 36 et 38), un monde, non d’opposition, de tension, mais axé sur un vivre ensemble et de notre « incarnation » en Dieu, plutôt que sur les droits individuels.

2016-C-Lc 21, 5, 11- mardi 34e semaine ordinaire - solidaire comme opposant

Israël, sois prêt à marcher à la rencontre du Seigneur, car il vient (cf. Am 4,12). Mais comment ? Sa venue est certaine; mais le moment de cette venue est plus incertain. Pour nous, ici, avancée en âge, cette venue se tient sur le seuil de notre porte tandis que pour les plus jeunes, elle se profile à l’horizon de leur vie.

2016-C-Lc 21, 34-36- samedi 34e semaine ordinaire - sommes-nous assurés contre la somnolance ?

Les paroles de cet évangile, qui terminent notre année liturgique, ne sont pas des paroles parmi d’autres. Elles ne sont pas non plus une mélodie parmi tant d’autres. Elles font entendre une symphonie quotidienne dans votre vie : restez éveillés, priez en tout temps [...] de crainte que votre cœur ne s’alourdisse pas.

2016-C-Lc 10, 38-42- mardi 27e semaine ordinaire - la meilleure part, c'est...

Quand nous recevons quelqu’un d’important, quelqu’un qui a du prestige et dont la notoriété est bien connue, deux attitudes nous habitent. Nous voulons bien le recevoir, mais en même temps nous désirons l’écouter, l’interroger sur divers aspects de la société.

Quand Jésus se présente chez son ami Lazare, ses deux soeurs Marthe et Marie, veulent tout faire pour bien le recevoir. Comment ? Marthe s’empresse de lui préparer une bonne table. Elle s’active à lui offrir des mets succulents, débordant de fraicheur, exprimant ainsi sa joie de le recevoir. Marie préfère l’écouter et se fait toute écoute. Tout silence.

2016-C-Lc 11, 37-41- mardi 28e semaine ordinaire- contre une pratique cosmétique

Une lecture rapide et distraite fait ressortir l’impolitesse de Jésus qui se permet de donner à celui qui le reçoit à sa table une bonne leçon de conduite. En observant que son hôte est décontenancé et étonné devant le non-respect de sa part des obligations religieuses de se laver les mains avant le repas, Jésus pose les jalons d’une pratique religieuse plus intérieure qu’extérieure. Avec lui, les rites de purification extérieurs, lavage de mains, de coupes, de carafes, sont périmés.

2019-C-Lc 10, 1-9- saint Luc

Dans une lettre au contenu très fort, et qui est malheureusement passé un peu inaperçu, le pape François affirme que le premier sacrement, celui qui scelle à jamais notre identité [...] est le baptême. Il ajoute: nous entrons dans l’Église en laïcs [...]. Personne n’a été baptisé prêtre ou évêque. On nous a baptisés en tant que laïcs et ce signe est indélébile (Lettre du 19 mars 2016).

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