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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Mt 16, 13-19- Pierre et Paul- que faut-il pour construire l'Église?

Mon regard, ce matin, ne se porte pas sur la contribution de Pierre et Paul dans l’Église naissante. Il se porte plutôt sur les moyens que Dieu choisit pour inaugurer son Église. Et ces moyens, nous les vivons de plein fouet aujourd’hui.

Quand Pierre entendit Jésus lui déclarer tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, il fut sans doute envahi d’une grande fierté. Qui suis-je, se demandait-il, pour recevoir un tel honneur ? Aussitôt, propulsé comme un nouveau-né par cet honneur, il s’est mis au travail pour bâtir, construire et édifier un projet qui lui tenait à cœur.

2019-C-Jn 17, 11-19- mercredi 7e semaine de Pâques- comment terminer un mandat pastoral ?

En guise d’adieu à l’Église d’Éphèse, Paul décrit ce qu’il a été pour elle. Ses adieux humains offrent une description de sa manière d’évangéliser cette Église : aucune demande de rémunération, beaucoup de labeurs manuels pour n’être pas un fardeau pour personne, constant souci des plus faibles et bonheur de donner plutôt que de recevoir. Pour annoncer l’évangile, Paul s’est dépouillé de lui-même.

2019-C-Jn 3, 16-21- mercredi 2e semaine de Pâques- vous devriez être jour et vous êtes nuit.

La lumière est venue dans le monde. Si nos yeux ne voient pas cette lumière, ce n’est pas parce qu’elle ne brille pas, mais plutôt parce que nos yeux ne la voient pas. Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, reconnaît l’évangéliste. Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l’Église, dans une lettre au clergé de Cologne lui écrivait, et cela vaut aussi pour tout chrétien, vous devriez être jour et vous êtes nuit.

2019-C- Lc 22, 24-30 bienheureuse Marie Léonie- servir, c’est régner

Nous venons d’entendre l’histoire de notre rôle dans l’Église. Ce matin, Jésus nous demande : où est notre priorité ? La recherche de notre rôle est révélatrice de notre état d’âme. La priorité du disciple n’est pas de renier ses parents, sa famille, mais bien de se maintenir en état de service. La plus haute distinction qui puisse être accordée à un chrétien, la plus grande promotion que nous puissions lui reconnaître, c’est un certificat attestant la qualité de son service. Pas n’importe lequel. Le service des petits gestes de rien qui fait tellement de bien

2019-C-Jn 6,35-40 mercredi 3e semaine de PÂQUES- je ne suis plus ce que j'étais

Toute aventure humaine qui gravite autour de son petit moi risque d’être une aventure stérile. Comment s’enthousiasmer à se regarder une vie durant? Comment se satisfaire d’une vie toute centrée sur soi ? Ce qui fait que la vie humaine est chose si grande, si pathétique, écrit Maurice Zundel, c’est que dans cette vie se joue une tragédie divine.

2019-C-Jn 6, 60-69 -samedi 3e semaine de Pâques-pourquoi je demeure chrétien ?

Qu'est-ce que Jésus a pu dire pour susciter une telle réaction ? Souvenons-nous que Jésus, avec quelques pains et quelques poissons, avait donné à manger à une foule de plus de cinq mille personnes ! Ce n'est pas rien, mais les réactions ne furent pas aussi vives que ce matin. Plutôt que de le quitter pour ce geste étonnant, la foule voulait le faire roi.

2019-C-Jn 12,44-50 -mercredi 4e semaine de Pâques- celui qui croît en moi

Celui qui croit en moi. Mais qui est celui en qui nous croyons ? Cette question est de tous les temps. Pour y répondre, il faut d’abord se mettre en silence et s’effacer devant ces mots, paroles de Dieu. Nos paroles humaines sont très fragiles quand il s’agit de dire celui en qui nous croyons. C’est notre silence, long ou bref, devant cette parole, celui qui croit en moi, qui nous fait entrer dans la profondeur abyssale de ces mots, nous fait engendrer ces mots en nous. Impossible de cerner celui en qui nous croyons.

2019-C-Jn 14, 7-14 -samedi 4e semaine de Pâques- qui m’accordera la grâce d’être faible ?

Ce matin, en écoutant ce récit de saint Jean, nous n’assistons pas à une pièce de théâtre. Nous ne sommes pas de simples spectateurs étonnés par cette demande de Philippe (montre-nous le Père) qui semble être un copié-collé d’une demande qui lui avait été faite par les Grecs : nous voulons voir Jésus (Jn 12, 21). Jésus avait exulté de joie en entendant cette demande venant d’un milieu païen.

2019-C-Jn 15,18-21 -samedi 5e semaine de Pâques- unis dans la diversité

Un monde homogène n’existe pas. Ce qui existe, c’est un monde aux multiples différences ou facettes. Vivre ensemble sans nous diviser est le miracle qu’on attend de nous. La question soulevée par l’évangile du jour est peu compliquée : quelle société voulons-nous construire entre nous ? Sur quel roc voulons-nous la construire ? Le roc de l’égocentrisme ou celui d’une existence pacifique qui requiert l’amour fraternel.

2019-C-Jn 15, 1-8- mercredi 5e semaine de Pâques- Dieu s'est uni à lui-même

Si nous acceptons de croire que cet homme [Jésus] est venu de Dieu, comme l’écrit le théologien Joseph Moingt, nous devons conclure en toute logique que l’humanité toute entière a sa place auprès de Dieu. En Dieu, depuis toujours, il y a de la place pour chacun de nous. Dieu en quelque sorte c’est uni à lui-même (Gaudium et Spes no 45, 2). Comment alors ne pas reprendre ces mots d’un très beau chant liturgique : mon Dieu, tu es grand, tu es beau.

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