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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Jn 6, 60-69 -samedi 3e semaine de Pâques-pourquoi je demeure chrétien ?

Qu'est-ce que Jésus a pu dire pour susciter une telle réaction ? Souvenons-nous que Jésus, avec quelques pains et quelques poissons, avait donné à manger à une foule de plus de cinq mille personnes ! Ce n'est pas rien, mais les réactions ne furent pas aussi vives que ce matin. Plutôt que de le quitter pour ce geste étonnant, la foule voulait le faire roi.

2019-C-Jn 12,44-50 -mercredi 4e semaine de Pâques- celui qui croît en moi

Celui qui croit en moi. Mais qui est celui en qui nous croyons ? Cette question est de tous les temps. Pour y répondre, il faut d’abord se mettre en silence et s’effacer devant ces mots, paroles de Dieu. Nos paroles humaines sont très fragiles quand il s’agit de dire celui en qui nous croyons. C’est notre silence, long ou bref, devant cette parole, celui qui croit en moi, qui nous fait entrer dans la profondeur abyssale de ces mots, nous fait engendrer ces mots en nous. Impossible de cerner celui en qui nous croyons.

2019-C-Jn 8, 31-42 -mercredi 5e semaine du carême- la louange au coeur de la passion

Un vieil adage chrétien dit : donnons aux autres le fruit de notre contemplation. Que contemplons-nous dans les lectures entendues ? Qu’est-ce qui nous brûle le cœur à l’écoute du récit des jeunes gens dans la fournaise et celui de Jésus au milieu d’une autre fournaise ? Au moment d’entrer dans la semaine sainte, la liturgie nous présente une double bénédiction, celle d’un roi foudroyé par la confiance de jeunes gens en leur Dieu, celle de Jésus qui louange sa relation filiale avec le Père et qui soulève tant d’incroyance chez des croyants.

2019-C-Jn 11, 45-57 -samedi 5e semaine du carême- vivre dans le couloir de la mort

À lire attentivement, à analyser les écrits sur Jésus, il est facile d’en déduire qu’il a parcouru son chemin parmi nous comme dans un Vendredi saint permanent. Il ne fut pas gâté par la vie. Tout lui arrivait, lui tombait dessus. Adulé et rejeté ; recherché et accusé. Jésus n’a pas vécu étendu sur un canapé doré et confortable au risque de s’endormir. Il n’a pas passé sa vie à «végéter» sur la place publique, attendant qu’on l’embauche (cf. Mt 20, 1-16). Il ne s’est pas contenté de nous offrir de belles paroles, il a laissé sa trace, une trace indélébile qu’il a payée à fort prix.

2019-C-Mc 16, 9-15- samedi octave de Pâques- allez voir

Allez en Galilée le voir. Mais voir qui ? Et Christian de Chergé répond : voir l’homme nouveau. Et nous, ce matin, l’apercevons-nous ? Dans la lumière du jour naissant au matin de Pâques, les disciples ont reçu, par des femmes apeurées, déstabilisées, prostituées, le mandat de voir quelque chose de neuf, un corps neuf. Allez en Galilée et vous me verrez. Dieu n’est pas seulement dans notre coin prière ou dans l’Eucharistie, mais aussi dans tout ce qui compose l’univers.

2019-C-Mt 5, 43-48 -samedi 1ière semaine carême- unifier le divin et l'humain

Frère, tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis. Ces mots sont d’un saint évêque du IVe siècle, Zénon de Vérone. Dit autrement : que personne ne distingue une différence en nous entre aimer Dieu et aimer nos ennemis, nos opposants. Dieu, par sa demande d’aimer nos ennemis, a unifié en nous l’humain et le divin. Voilà le projet de notre carême qui nous est présenté aujourd’hui

2019-C-Mt 20, 17-28 mercredi 2e semaine du carême- fatigué de vivre avec soi-même ?

Voici deux fils qui ont quitté leur père sur-le-champ. Leur mère, elle, ne les a pas lâchés. Comme toute mère, elle avait de grands rêves pour ses deux fils. Elle faisait du lobbying. Elle rêvait de voir ses deux enfants chéris en haut de la pyramide, occuper les meilleures places aux côtés de Jésus, l’un à droite et l’autre à gauche (cf. Mt 20, 20-21). Ces deux fils avaient tellement de caractère qu’ils ont même demandé à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur un village samaritain inhospitalier (cf. Lc 9, 54). Jésus, lui, les surnomma les fils du tonnerre (cf. Mc 3, 17).

2019-C-Lc 15,1-3; 11-32 - samedi 2e semaine du carême- celui qui dénoue les noeuds

Ce texte n’a jamais fini de nous parler. Il faut toujours nous assurer qu’il nous parle encore, qu’il ouvre une porte encore inédite de sens. Monte en moi cette prière de Charles de Foucauld, que vous êtes bon, ô mon Dieu. Nous percevons ce Père comme miséricordieux. Nous comprenons rarement que Jésus vient de nous raconter l’histoire de la bonté. De sa bonté. Dieu seul est bon, dit Jésus au jeune homme riche (Mt 19, 17). Quand on accueille sans condition quelqu’un qui est tatoué de crimes, de révoltes ouvertes, cela demande de la bonté, de la tendresse.

2019-C-Mt 5, 17-19- mercredi 3e semaine carême- amendement constitutionnel

Aujourd’hui, Jésus nous invite au dépassement qui inscrit l’infini du désir de Dieu dans le quotidien de nos vies1 pour citer Daniel Marguerat, un exégète protestant. Respecter une loi, mettre en pratique ces ordonnances, les garder [pour qu’elles soient] votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples (Dt 4, 5), c’est en soi tout un défi. Mais Jésus en rajoute. Il appelle à un changement radical, non à un changement de la loi, mais à un changement de notre relation à la loi.

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