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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2024-B- Mt 28, 16-20 -dimanche de la TRINITÉ

llez de toutes les nations faites des disciples. Jésus ne nous envoie pas convertir, il nous envoie annoncer un « nouveau » Dieu, un Dieu qui a trois visages. Jésus est venu nous montrer son Père et notre Père non pas en faisant de beaux discours, non pas en faisant la liste des choses à croire, non pas en tenant les yeux vers le ciel, non pas en théorisant sur Dieu. Par sa vie autant que par ses paroles, Jésus a dépoussiéré l’image d’un Dieu archaïque qui apaise les courroux, d’un Dieu pantocrator tout puissant, extérieur à nous et juge implacable de nos comportements.

2024-B-Mc 10, 13-16- samedi de la 7e semaine ORDINAIRE- profanation

l y a plus de deux-mille ans, quelqu’un est passé parmi nous pour nous apprendre à vivre ensemble l’amour, la solidarité, la compassion, le respect de chacun. Il en a payé le prix. Je suis venu apporter le glaive sur la terre (Mt 10, 34). Nous avons progressé sur plusieurs plans, mais nous sommes analphabètes en ce qui concerne l’assistance et le soutien aux plus fragiles et aux plus faibles de nos sociétés développées (FT # 64).

2024-B-Jn15, 26-26- 16,12-15 - Pentecôte-vivre en communauté

Nous fêtons ce matin la naissance de l’Église, pas l’institution, mais la naissance d’un peuple de frères, d’un vivre ensemble qui laisse voir le grand projet de fraternité de Jésus qu’il appelle son royaume. Ce beaucoup de choses à vous dire peut se résumer par trois mots : vivez en fraternité. Trois petits mots révolutionnaires. Il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme (Ga 3,28).

2024-B-Jn 21, 20-25 -samedi de la 7e semaine de Pâques- ce qui ne s'écrit pas

Jean termine son évangile par une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle. Il y a beaucoup d’autres choses… le monde entier ne suffirait pas pour [les] contenir. Jean, l’évangéliste de l’intériorité, appelle à créer à notre tour des mises en œuvre, des paraboles en actes, qui expriment et actualisent la bonne nouvelle. Nous ne vivons pas après l’évangile. Nous sommes aujourd’hui les contemporains de l’évangile. Il s’agit de se souvenir du passé pour regarder l’avenir[1].

2024-B- Mc 16, 15-20 ascension- je place en toi ma renommée

Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. En m’adressant à vous en ce matin de l’Ascension, en rompant pour vous dans cette homélie, selon la belle expression d’Origène, un Père de l’Église, la lettre de l’Écriture que je viens de proclamer, je fais de ma parole humaine, un sacrement de sa Parole. J’actualise le Pain de sa Parole. Ce mystère de dire Jésus est grand. Il présuppose beaucoup de temps consacré à le Regarder, un long travail de contemplation pour Le laisser naître en nous.

2024-B-Jn 16, 23b-28- samedi de la 6ième semaine de Pâques- ce qui ne meurt pas

Nous avons tous besoin de guérir nos regards. Le je suis sorti du Père, venu dans le monde et je quitte le monde n’est pas à comprendre comme une élévation physique de Jésus vers le ciel. C’est pur fondamentalisme. Cette montée de Jésus est autre chose que l’histoire d’Élie qui a permis à Élisée en le voyant disparaître vers le ciel de recevoir un peu de son esprit (2 Roi 2). La vie que l’on croyait fuir nos regards nous est toujours présente. Je serai avec vous tous les jours.

2024-B-Lc 22, 24-30- samedi de la 5e semaine de Pâques- Mère Léonie

Quand Jésus parle de service, ses disciples se demandent qui est le plus grand. Quand Jésus parle la langue de l’évangile que la lecture appelle la langue de l’amour, les siens parlent la langue des parvenus, la langue de l’apparence. Qui a le plus de pouvoir ? Jésus casse l’idée que nous nous faisons de la grandeur. Si tu veux être le premier, soit le dernier de tous et le serviteur de tous.

2024-B-Jn 10, 22-30 - mardi de la 4e semaine de Pâques- un Dieu ami

Cette page est très belle. C’est une déclaration émouvante de Jésus qu’il faut savoir écouter. L’écouter dans le sens de la réaliser en nous et non seulement de l’entendre par nos oreilles. Jésus nous dit ouvertement qui il est. Vous ne me croyez pas. Le Père et moi, nous sommes un. Affirmation inimaginable, révolutionnaire, dure à entendre, symphonie de communion qui ouvre sur une vie abondante. Difficile à recevoir, plus difficile encore d’en être témoins.

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