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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2021-B- Lc 14, 25-33- mercredi de la 31e semaine du temps ORDINAIRE- jeûner de soi-même

Qui peut comprendre les chemins du Seigneur (Sg 9, 13) ? Qui peut comprendre que chercher ses intérêts n’est pas le chemin du Seigneur ? Le message entendu dans ce passage est simple, facile à comprendre, mais difficile à vivre. Nous sommes des humains incomplets quand tout tourne autour de notre « moi ». S’enfermer sur soi-même signifie goûter au venin amer de l’immanence, et en tout choix égoïste que nous faisons, l’humanité aura le dessous (Cf. EG n.77).

2021-B-Lc 14, 1.7-11 -samedi de la 30e semaine du temps ORDINAIRE- notre futur moi

Chacun est appelé à faire sa part. Et quelle est la part de Dieu ? La réponse nous est donnée dans ce passage que nous venons d’entendre. Celui qui s'abaisse sera élevé (Lc 14 :11). Jésus offre un nouvel art de vivre. Il présente une alliance nouvelle, un monde sans rivalité ou personne n’écrase personne, où il n’y a plus ni esclave ni homme libre (Cf. Ga 3, 28). Il présente notre futur moi, pour citer le titre d’une conférence internationale en avril 2017, où l’avenir est profondément lié à celui des autres et qui surmonte la différence sociale entre les deux sexes, établissant une égalité entre l'homme et la femme[1].

2021-B-Lc 12, 35-38- une vie orchidée -réflexion pour le départ d'une femme de foi

Je vous propose une image pour vous réconforter dans votre tristesse. C’est celle d’un poète hongrois, Miklós Radnóti, emprisonné à cause de sa foi juive et mort en prison sous le régime communiste. Il écrit dans une lettre à sa femme : J'étais une fleur, je suis devenu une racine maintenant.

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- fléau de Siloé

Quand nous regardons autour de nous, nous voyons perturbation après perturbation. Cela peut pousser au découragement. Pour agir, il faut croire que notre action peut améliorer une situation, croire que nous pouvons contribuer à changer quelque chose. La multiplicité des événements catastrophiques à répétition et le ton constamment négatif des reportages engendrent un pessimisme qui entraine la démobilisation. On ne doit pas oublier que nous sommes de la génération de la restauration (Pape François). À quoi bon d’agir ?

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- Dieu interventionniste

Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ainsi commence la lecture de l’évangile. Quelle est la bonne nouvelle dans ce massacre des Galiléens qui ressemble drôlement à ceux que nous entendons presque quotidiennement : tremblement de terre à Haïti, incendies dévastateurs dans toutes les régions du monde, dangereux réchauffement climatique. Les dix-huit personnes tuées ne sont pas pires que nous. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B- Mc 10. 35-45 - dimanche de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- jeu de pouvoir.

Vous connaissez l’expression : jeu de pouvoir. Il s’agit d’intrigues, de complots pour se frayer ou obtenir promotion et meilleure place. L’Évangile n’a pas peur de mentionner que le jeu de pouvoir existait même chez les apôtres. Dans toute institution humaine, nous retrouvons le souci de la première place, de la jalousie, de l’envie, de machinations d’intrigues, de complots, d’arrangements et accommodements. C’est humain. Ce n’est pas évangélique.

2021-B- Lc 13, 1-9-samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- que rien ne te trouble

En lisant ce passage de Luc, me sont venus spontanément ces mots de Thérèse d’Avila : que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ; tout passe, Dieu ne change pas ; qui possède Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit.

Ce récit de la tour de Siloé, nous le vivons presque quotidiennement sous d’autres formes- tremblement de terre, incendie dévastateur, explosion du port de Beyrouth, réchauffement climatique. Ces événements nous placent devant l’obligation d’affirmer que les personnes affectées ne sont pas pires que nous. Leur foi n’est pas moindre que la nôtre. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B-Lc 12, 39-48- mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire-une image de Dieu ?

Cela suffit le discours de la peur de Dieu. Cela suffit de se déclarer chrétiens de droite ou de gauche. Cela suffit de voir d’un côté les bons et de l’autre les mauvais. Nous sommes tous et toutes, plus ou moins, un mélange de droite ou de gauche, de bien et de mal, d'ombre et de lumière.

L’évangile entendu appelle à « travailler » notre connaissance de Dieu. Il est question de travail. Heureux le serviteur qui travaille à nourrir sa maisonnée. Quel est ce travail qui réjouit le maître à son retour ? Je risque une réponse parmi tant d’autres. Offrir des tables de questionnement sur ce maître qui reviendra chez lui.

2021-B- Lc 12, 8-12 -samedi de la 28e semaine ORDINAIRE- se risquer d'être chrétien

C’est un appel à une prise de risque que nous venons d’entendre. Risquer d’affirmer notre foi en Jésus n’est pas de tout repos. C’est autre chose qu’une décision casse-cou, que de faire du sur-place, que de mourir à petit feu, que de s’enfoncer dans une vie routinière. Refuser le risque, c’est vivre sans horizon. La vie se renouvelle dans le risque.

2021-B-Mt 25, 31-40 - Marguerite d'Youville

Observons d’abord la contradiction notoire qui saute aux yeux et qui traverse le texte : d’un côté, l’extrême compassion du roi à l’égard des pauvres, de l’autre, son extrême cruauté. Longtemps, cette parabole a alimenté une pastorale de la peur. On parlait plus du péché que du pardon ; plus du juge que du Père, plus de l’enfer que du Paradis. On taisait l’affirmation de Paul qui écrivait que là où abonde le péché, là surabonde la grâce (Cf. Rm 5, 20). Ce même Paul écrit aux Corinthiens que l’amour ne passera jamais, qu’il est patient, qu’il ne fait rien d’inconvenant, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de ce qui est injuste.

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