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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2021-B- Mt 11, 25-27 - mercredi 15e semaine ORDINAIRE- s'enraciner dans la gratitude

Nous venons d’entendre l’une des merveilles d’une vie de foi : la louange. Père, je te rends grâce. Jésus unifie le ciel et la terre. Pour entendre cela, il faut monter sur la montagne (Cf. Mc 9, 2). Il faut des yeux capables de voir. Vous avez des yeux et vous ne voyez pas (Cf. Mc 8, 18). Pas facile que cette vie de louange, parce qu’elle suppose de descendre de notre piédestal. Nous avons été éduqués à faire tous les soirs notre examen de conscience pour y découvrir les points noirs de notre journée. Rarement, avons-nous été invités à chercher à qui je dois des « dettes » de reconnaissance au terme de la journée.

2021-B-Mt 10, 24-33- samedi 14e semaine ORDINAIRE-Jésus, mentor

Suite à un décès d’une femme de grande foi, j’entendais quelqu’un m’exprimer qu’elle était son mentor. Dans les moments difficiles de son ministère auprès des jeunes, elle s’empressait de la consulter. Cette personne était une référence, une guide pleine de sagesse, son accompagnatrice. Comme tout mentor, elle se tenait en avant d’elle. Elle lui traçait le chemin. Le sentiment de sa présence lui redonnait confiance et la relançait dans son travail d’éveil à la foi.

2021-B-Mt 10, 1-7 -mercredi 14e semaine ORDINAIRE- le temps des laïcs

On peut sans doute exprimer sans se tromper que le choix de Jésus manque de rigueur. Alors que les critères de sélection pour un poste de dirigeant ne cessent de se perfectionner : école de formation reconnue, degré obtenu, origine familiale, réputation du candidat, lettres de noblesse, CV impressionnant, Jésus n’exige rien de cela.

Aujourd’hui pour choisir le meilleur candidat, on organise des conventions, des séminaires ; on frappe aux portes universitaires ; on fait appel à des chasseurs de têtes. Pour Jésus, le seul et unique critère qui motive son choix est leur gros bon sens et une bonne capacité d’avoir du flair.

2021-B-Jn 20, 24-29- samedi 13e semaine ORDINAIRE- bouleversante rencontre

Est-ce vraiment d’avoir touché Jésus qui a suscité chez Thomas une claire vision de qui est Jésus ? La rencontre de Thomas avec Jésus, n’anticipe-t-elle pas plutôt la plus célèbre rencontre de l’histoire, celle qui a transfiguré Paul en apôtre, lui qui se faisait une fausse idée de Jésus dont il avait seulement entendu parler ? Thomas et Paul savaient pour ouï-dire qui était Jésus, mais ne le connaissaient pas en personne, ne l’avaient pas rencontré en personne.

2021-B-Mt 8, 28-34- mercredi 13e semaine ORDINAIRE- libre comme l'air

Nous venons de vivre une longue période d’enfermement. Nous en sortons amochés physiquement, mentalement, socialement. Nous sommes des êtres de relations. Antoine de Saint Exupéry écrit que le plus beau métier est le métier d’unir les hommes. Le pape écrit dans sa lettre sur la fraternité (# 35) qu’après la crise sanitaire, la pire réaction serait de nous enfoncer davantage dans une fièvre consumériste et dans de nouvelles formes d’auto-préservation égoïste.

2021-B-Mt 8, 5-17- samedi 12 semaine ORDINAIRE- à la recherche d'un expert

Peut-être avons-nous écouté cette visite du centurion romain à Jésus de façon trop facile. Cette rencontre de Jésus avec un étranger inaugure quelque chose de neuf. Ce quelque chose définit ce qu’est la foi. Pour Jésus, la foi n’est pas une déclaration de ce que « je sais » ou que « je connais ». Elle n’est pas une déclaration de mes connaissances. Elle se laisse voir dans l’impact qu’elle a sur le croyant. Dans la tempête apaisée, les disciples s’approchent de Jésus et le réveillent et lui parlent.

2021-B-Mt 8, 5-17 - samedi 12 semaine ORDINAIRE- une parole personnalisée

Monte en moi en écoutant ce récit du centurion implorant la guérison de son serviteur, la réponse de Jésus à Nicodème : Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son fils unique (Cf. Jn 3, 16). Dieu a envoyé son fils. C’est le cœur de l’Évangile, le fondement de la joie du centurion. L’évangile n’est pas une théorie, une connaissance de dogmes, c’est une rencontre qui transforme tout. Ces derniers temps, nous avons mal vécu cette nouvelle normalité de la distanciation sociale. Le confinement ne nous convient pas. Nous sommes faits pour nous rencontrer, nous toucher. Nous vivons souvent notre foi dans une distanciation Dieu.

2021-B-Mt 7, 15-20- mercredi 12 semaine ORDINAIRE- l'arbre ne mange pas son fruit

L’arbre ne mange pas son fruit, il le donne à manger. Ces mots d’un proverbe africain décrivent bien que nous ne sommes pas croyants pour nous-mêmes ni pour assurer son salut. Nous croyons pour donner à toucher le Verbe de vie ; pour répandre un parfum de nard précieux (Cf. Jn12, 1-2) qui dégage une foi que rien ne peut décourager ; pour donner à voir dans nos manières de vivre de beaux fruits juteux qui excitent le désir de les manger.

2021-B-Mt 6, 24-34 -samedi 11e semaine ORDINAIRE- lève-toi et marche

Se dégage de cette lecture de Matthieu une impression de poésie, de beauté. Regarder les oiseaux du ciel, que le Père nourrit dans la gratuité de son amour ; regarder les lis des champs, que Dieu habille d'une symphonie de couleurs, ivresse pour nos yeux. Toute la terre, Seigneur, est remplie de ton amour (Ps 32,5). Cet appel à regarder les oiseaux du ciel pose la question de la confiance.

2021-B-Mt 6, 1-6.16-18 - mercredi 11e semaine ORDINAIRE- splendeur de l'effacement

Sommes-nous certain de vouloir signer cette page ? Le plus grand danger qui nous guette est de ne pas rechercher à se faire voir, admirer, louanger, apprécier. Cette page est martyrisante tant elle appelle à vivre effacer.

Nous sommes déchirés entre la logique du monde et l’appel à mener une vie au parfum de l’évangile, une vie sans prioriser le haut du pavé, déchirée aussi entre la recherche des honneurs et la splendeur de l’effacement. L’évangile présente un Jésus qui resplendit d’effacement, de discrétion. Il n’est que le « fils de ». Il n’y a pas si longtemps dans nos pays occidentaux, la femme se présentait comme « la femme de ». Le projet de Jésus se caractérise par l’effacement de son « moi ». Toi quand tu pries, toi quand tu fais l’aumône, toi quand tu apportes ton aide.

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