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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Marc 12

2024-B-Mc 12,38-44.- dimanche de la 32e semaine ORDINAIRE- geste « gratis »

Le regard de Jésus et les mots qu’il prononce, elle a tout mis ce qu’elle possédait parlent de quelque chose de neuf et de surprenant. Jésus crée un nouveau rapport avec le don. Il unifie ce geste avec celui qu’il est : un don du Père. Son émerveillement devant ce geste anodin de la veuve est une révélation de ce qui est Jésus pour nous. Il nous a tout donné, même sa vie.

2024-B-Mc 12, 28-34- dimanche de la 31e semaie ORDINAIRE- mot dangereux

Observons que le mot aimer est écrit au futur. Tu aimeras. Il exprime un projet de vie, jamais totalement réalisé. Mère Teresa a écrit dans son testament qu’il faut retenir une seule chose de sa vie. « J’ai soif ». Pour elle, cette parole [est] beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « je vous aime ». Tant que vous ne saurez pas, de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu’il veut être pour vous ; ni ce qu’il veut que vous soyez pour lui ».

2023-A-Mc 12, 38-44- samedi de la 9e semaine ORDINAIRE- des « petits sacrements »

Ce regard de Jésus sur un geste passé inaperçu, celui de verser dans le tronc une offrande pris sur son indigence, est révolutionnaire. Son regard ouvre sur quelque chose de beaucoup plus profond, qui échappe à toute mesure (cf. EG # 27). Cette veuve ne se demande pas si son geste va faire du bruit, s’il va enrichir les riches. Elle ne recherche pas la louange, ne désire pas que sa main gauche sache ce que fait sa main droite (cf. Mt 6,3). Elle pose un geste « petit sacrement ».

2021-B-Mc 12, 18-27 - mercredi 9e semaine ORDINAIRE- rechercher l'essentiel

Le philosophe Nietzsche distingue deux catégories de personnes : les marcheurs et les sédentaires. Nous apprécions de longues marches dans la montagne. Nous désirons davantage être calés dans nos fauteuils.

Ce qui a marqué nos conversations en 2020, suite aux contraintes des confinements et des couvre-feux, fut de réaliser que ce qui est essentiel pour les uns ne l’est pas pour d’autres. Il n’y a pas ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Il n’y a que des itinéraires de réponse. Qui peut affirmer avec conviction ce qu’est l’essentiel ? La réponse n’est pas évidente. Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose (Nietzsche).

2021-B-Mc 12, 38-44 - samedi 9e semaine ORDINAIRE- donner pour s'enrichir

Que voit Jésus et dont personne ne voit dans ce geste de cette veuve entrant dans le temple et y déposant tout ce qu’elle a ? Il voit que pour cette veuve la générosité est sa nature profonde. Il s’émerveille de son ouverture aux autres alors qu’elle a moins que le minimum pour vivre.

Jésus saisit avec une profondeur inégalée que cette veuve ne serait pas bien avec elle-même, qu’elle ne serait pas heureuse si elle ne contribuait pas à sa petite part pour les autres. Elle, pauvre parmi les pauvres, a mis de côté ses propres intérêts tant elle a du souci pour les autres. Jésus admire sa capacité de sortir d’elle-même, de refuser une vie repliée sur ses malheurs. Sans sa petite contribution, elle serait encore plus malheureuse. Il admire sa charité.

2021-B-Mc 12, 38-44- samedi 9e semaine ORDINAIRE- le style chrétien

L’évangile vient de nous présenter le visage des grands de ce monde. Subtilement l’évangile nous demande si nous sommes parmi les grands de ce monde. Grandeur et misère, ces deux mots résument la beauté de ce que Jésus a vu. Les dépossédés de tout n’oublient pas que d’autres ont aussi besoin d’aide. À travers cette veuve, ce sont ceux qui, avec leur rien du tout, viennent en aide aux autres que Jésus reconnaît. Le regard de Jésus s’arrête sur un geste d’entraide. Cette veuve a un grand cœur. Elle contribue à une nouvelle forme créative de participation sociale (Cf. Ft nu.169).

2020-A-Mc 12, 38-44 - samedi 9e semaine ordinaire - anticorps de solidarité

Quand je lis ce passage, je ne peux m’empêcher de songer à la deuxième tentation de Jésus au désert. Donne-toi de l’importance; donne-toi le pouvoir que tu ambitionnes; donne-toi la gloire de la première place, demande le tentateur à Jésus. Une condition : sois en adoration devant toi.

Jésus refuse cette autosuffisance[1]. Il n’éprouve aucun besoin de s’autoproclamer. Pour lui, être dans le Père (cf. Jn 14, 9) était quelque chose de plus fort que de se voir assis sur un trône qui finirait par disparaître.

2020-A- Mc 12, 18-27 -mercredi 9e semaine ordinaire- marcher ou s'arrêter

Le philosophe Emmanuel Levinas fait remarquer qu’il y a deux grandes conceptions de l’existence humaine : celle de l’Antiquité symbolisée par Ulysse qui après bien des pérégrinations, revient au point de départ et celle représentée par Abraham qui marche vers un ailleurs dont il ne connait pas l’endroit. Quitte ton pays et va vers le pays que je t’indiquerai (Gn 12, 1). Abraham se mit en route comme s’il voyait l’invisible (He 11, 27). L’itinéraire chrétien retient cette option de sortir et de se tenir en état de marche.

2017-A-Mc 12, 13-17 mardi 9e semaine ordinaire- fuir le monde, tentation bien actuelle

Nous sommes tous des menacés. Nous sommes tous à des niveaux différents des «accros» aux idoles du moment. Aux César du moment. Aujourd'hui, les César ont les noms jeux de hasard ou numériques, spéculations, culte de l'image, etc. Jésus, en refusant de répondre de qui est cette effigie, ouvre plutôt un chemin de dialogue. Au lieu de mettre de l'huile sur le feu, Jésus préfère atténuer le risque d'incendie sans pour autant taire la question soulevée.

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