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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Marc 12

2017-A-Mc 12, 38-44 samedi 9e semaine ordinaire- donner notre surplus ou notre nécessaire

Jésus ne fait pas la morale ce matin. Il offre une parabole de Pâques. De sa Pâque. Il se reconnait dans la veuve de l’évangile. Son geste est révélation de ce qui va lui arriver. En s'empressant de montrer ce geste passé inaperçu à ses disciples, il leur disait indirectement ce qui va lui arriver, après leur avoir fait un portrait impitoyable des scribes qui dévorent les biens des veuves. Jésus ne dénigre pas les scribes parce qu'ils ont mis de leur superflu dans le tronc.

2015-B-Mc 12, 13-17-mardi 9e semaine ordinaire- Rendez à César

Heureux naufrage qui a mis un terme à la gérance de la cité au nom de la foi en Jésus! Heureux naufrage que celui de ne plus «faire la loi» à tout le monde ! Heureux dénouement que la fin d'une chrétienté qui ne laissait place à aucune opposition ! Les non-chrétiens ont aussi des droits. Heureuse réponse que celle de Jésus ! Le rendez à César autant que le rendez à Dieu est un programme d'une grande actualité.

2015-B-Mc 12, 38-44- samedi 9e semaine ordinaire- un regard fixé sur l'essentiel : la veuve et son obole

Nous ne sommes pas coupables de la pauvreté grandissante autour de nous. Nous sommes responsables d'y donner prise, à notre mesure. Si Marc et les autres évangélistes nous rapportent ce que personne n'a vu, c'est non pas pour nous culpabiliser mais pour nous ouvrir les yeux à l'essentiel de la bonne nouvelle.

Ce regard de Jésus sur un geste qui se répète presque spontanément aujourd'hui quand on entre dans un sanctuaire, ouvre sur un des fondamentaux de la foi chrétienne. (cf. Bernard, Sr Marie-Christine, Les fondamentaux de la foi chrétienne, Presse de la Renaissance, 2009)

2013 - C: Mc 12, 1-12 Lundi 9e semaine ordinaire - l'envoyé du Père à la vigne:

Le Jésus de Marc n'a pas cherché à faire des sermons, à donner des homélies ni à longuement théoriser sur son projet de voir naître une terre humaine, harmonieuse, aux fruits de justice, d'égalité, de respect mutuel. Il a opté pour le langage des paraboles, celui des semailles, d'un banquet de noces, des vignerons homicides.
Trop souvent cette page porte nos regards sur le comportement inadéquat, répréhensible des vignerons. Elle évoque plutôt la joie de rentrer à la maison, le travail terminé, au soir de la vie, d'être accueilli à une table servie par le maître de maison lui-même. Cette parabole nous explique pourquoi Jésus est venu habiter notre terre.

2012 -B - Mc 12, 13-17Mardi 9e semaine ordinaire - des effigies de Dieu

Rendez à Dieu. La réponse de Jésus soulève une question : de quel Dieu s'agit-il ? De ce Dieu dont les humains sont « l'inventeur» ? De ce Dieu des juifs, des musulmans ou des chrétiens ? De ce Dieu «énergie» dont nous parlons tellement aujourd'hui ou encore principe créateur de toute chose ? De ce Dieu souverain bien d'Aristote ou celui que la raison ne peut ni prouver ni démentir ? (cf. Frédéric Lenoir, Entretiens avec Marie Drucker, Dieu, Laffont 2011, p. 166 et 182).

2011-A-Mc 12, 1-12- Lundi 9e semaine ordinaire - une «blessabilité» à fleur de peau.

Aucune page de l'Évangile ne décrit aussi bien la fragilité de Dieu que cette parabole de la vigne. Aucune page, non plus, ne présente avec autant de clarté que la première guérison dont nous avons besoin, nous humains, est celle de notre perception de Dieu. Notre Dieu n'est pas tout-puissant. Il n'a aucun pouvoir sur nous. Et nous, humains, sommes de sa race (Ac 19, 16). À son image (Gn).

2010 -C- Mc 12, 28b-34 -Vendredi 3e semaine du Carême -aimer pour devenir beau

Voici l’ordre, disait Jérémie hier (7, 23), que j’ai donné à vos pères. Soyez attentifs à ma voix. Les Pères du désert disaient : chaque jour, je commence à écouter volontiers cette parole qui vient de Dieu, à méditer sur les commandements du Seigneur, à m’occuper sans cesse de ses préceptes (Si 6, 37). Nous avons la responsabilité de nous souvenir, dit Beaudoin de Ford, avec quelle qualité nous avons été créés. Dieu nous a préférés, nous a ennoblis, nous a couronnés de gloire et d’honneur. Il est venu sceller en nos cœurs sa beauté.

2009-B- Mc 12, 35-37 -Vendredi 10e semaine ordinaire- Son nom est Seigneur

Sois attentif au mystère de Dieu demande saint Ambroise qui ajoute que Jésus est né à la fois serviteur et Seigneur. Jésus nous l’entendrons redire dans la fête de la Trinité est l’Incréé, l’Égal du Père, le commencement sans commencement. Il est aussi né de Marie. Il est devenu serviteur pour œuvrer à l’œuvre du Père, pour nous manifester que Dieu est riche en miséricorde (Ep 2,3). Il s’est fait Seigneur. David lui-même le nomme Seigneur (Mc 12,36), lui qui de condition divine n’a pas revendiqué d’être traité à l’égal de Dieu. Il s’est dépouillé et a goûté la mort (He2,9).

2009 -B-Mc 12, 1-12- Lundi 9e semaine ordinaire - vigne et produit de la vigne

Pour nous réintroduire dans ce temps «ordinaire» et comme en filigrane de toute cette longue saison, Matthieu nous fait voir l’éloge de la folie. Oui, elle existe même chez Dieu. Les évangiles en sont remplis. Il faut être un peu fou pour après tant d’échecs, de décider d’envoyer son Fils. Cette parabole conduit au mystère de la folie de Dieu, celle de la Croix parce que, pour reprendre une publicité actuelle, pour Dieu c’est notre intérêt qui compte.

2008-A :Mc 12 28v-34- Vendredi 3e semaine Carême - recevoir le don de la soif d’aimer

« Si vous deviez écrit Mère Térésa dans son testament spirituel, retenir une seule chose de cette lettre, c’est ceci : « j’ai soif » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « je vous aime ».Elle ajoute : « tant que vous ne saurez pas, de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu’il veut être pour vous ; ni ce qu’il veut que vous soyez pour lui ».

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